Il y a quelque temps nous nous étions étonnés de la fébrilité du parti au pouvoir qui semblait manquer étonnamment d'assurance alors qu'il a TOUS les pouvoirs.
Justice, exécutif, législatif, médias, tout leur est acquis depuis l'échelon départemental jusqu'à la présidence.
Et malgré cela ces gens n'ont aucun courage.
Ils ont décidé comme premier travail législatif d'importance de modifier les régles du mariage et partant, tout l'équilibre de la société, cela pour satisfaire un lobby pourvoyeur de fonds mais qui, je le prédis, n'aura aucune reconnaissance une fois les choses acquises. Il leur en faudra toujours plus parce par nature l'homosexualité est la sexualité de l'insatisfaction, laquelle déteint sur leur comportement public.
Alors qu'ils rencontrent une opposition qu'ils n'avaient pas prévue, opposition d'autant plus désagréable pour eux, qu'elle vient d'une partie de la société que l'on nomme
la majorité silencieuse, l'exécutif décide de brusquer les choses parce que "cela a assez duré", violant ainsi le fameux "état de droit" dont ils se gargarisent tous les matins pour se mettre en voix.
Si la République ne se respecte plus, pourquoi la respecterions nous ?
La situation était patente depuis plusieurs années voire plusieurs décennies, la notion de coup d’État permanent est consubstancielle à la Véme République mais, même si certaines régles de cette république sont iniques, jusqu'à présent, la plupart des présidents tenaient à en respecter les formes.
Sous Hollande, plus habitué aux couloirs du conseil général , qu'à ceux de la présidence, tout bascule.
C'est Clochemerle à l'Elysée.
Les maitresses déballent sur la place publique, les ministres s'insultent de même, voire se foutent ouvertement de la gueule du président ou de premier ministre, le président d'un lobby de comportement sexuel convoque les directeurs
de journaux pour les menacer de leur couper les vivres, c'est Cocagne !
Par charité, passons sur les aléas rencontrés par la république normale et exemplaire (ce qui est légèrement antinomique mais ils n'en sont pas à une contradiction près) ,
La démocratie représentative, qui était une forme dégradée de démocratie, a décidément basculé dans autre chose. Certainement dans l'oligarchie qui est le gouvernement de quelques uns. Une oligarchie matinée de ploutocratie, celle du fric bien sale bien gluant.
Il n'est même pas sûr qu'à moyen terme, le système s’embarrasse de faire semblant de respecter les règles. De plus en plus la gouvernance va remplacer le gouvernement, la cooptation l'élection. Déjà de nombreuses voix se font entendre tant en France qu'en Europe, même aux USA, contre ce peuple qui décidément n'entend rien aux affaires et à la "bonne gouvernance".
On entend faire que les "représentants" soient uniquement des
professionnels de l'affaire —
un peu comme on dit après un braquage bien réussi et sans trop de bavures, que c'est une affaire de professionnels — alors que par essence, la politique est à tous. C'est exactement le sens de ce que veut faire le gouvernement Ayrault, grâce à l'affaire Cahuzac en privant l'accès à l'Assemblée à certaines professions.
Bref en un mot comme en mille, et je ne serait pas plus long : Le régime républicain est mort, vive le Roi, vive le retour à la Res Publica .