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jeudi 28 février 2019

Gilets jaunes : les blessés qui dérangent





Faits et méfaits de la police républicaine. 

Il est évident que les responsables politiques et leurs exécutants devront rendre des comptes, aujourd'hui, demain dans cinq ans, on ne sait pas encore, mais il n'y a aucun doute. Pour les coupables, il vaudrait mieux que ça ait lieu le plus tôt possible car la justice est encore à leur botte. Demain personne ne sait comment et par qui cette justice sera rendue.

mardi 26 février 2019

Le maraudeur


Comment la France a sacrifié une imprimerie stratégique







Comment l’État en la personne du traître Maire a sacrifié l'imprimerie stratégique imprimant les papiers sécurisés servant à imprimer les passeports, les cartes grises, les billets de banque empêchant au passage tout départ de l'Euro pour un retour au Franc.

samedi 23 février 2019

Comment, concrétement on bascule dans la dictature

Cet article paru sur le site de l'OJIM et repris par Novopress nous montre bien comment on bascule  dans la dictature. Ce régime et ses affidés qui, complaisamment, nous traitent d'ultra, d'extrêmes et autres fascistes, nous qui sommes avant tout des patriotes - non pas républicains ce qui serait un oxymore - mais français, utilise tous les moyens des régimes totalitaires qui ont ensanglanté le XXème siècle. Tout y est, même l'origine cosmopolite des censeurs pour cette justice d'exception, sans défense, sans débat contradictoire. Être accusé sera être coupable.
Rappelons que ce rapport datant de septembre est en passe d'être validé par une loi. La mise en scène de l'affaire Finkelkraut ainsi que la dévastation d'un cimetière juif et quelques tags qualifiés d'antisémites sont à mettre en perspective dans le contexte visant à concrétiser ce rapport raciste dans la loi, car ce rapport est profondément liberticide et raciste.

Source Novopress

Flicage sur internet : qui a entendu parler du rapport élaboré par Laetitia Avia députée LaRem (dont la famille est originaire du Togo), Gil Taïeb vice-président du Crif et Karim Amellal écrivain ? 
Ce rapport, commandé par Emmanuel Macron lui a été remis en septembre 2018 et prévoit d’encadrer au plus près la liberté d’expression sur internet sous couvert de lutte contre le racisme. Explorons quelques pistes liberticides parmi d’autres proposées dans le rapport.

Les réseaux sociaux sous surveillance
Les grands opérateurs auraient un délai de 24h pour supprimer un « contenu haineux ». Rappelons pour mémoire que le fameux pacte de Marrakech considère de facto que tout propos hostile à l’invasion migratoire ou simplement négatif doit être considéré comme délictueux et que les médias qui les propageraient doivent être punis financièrement.
Les opérateurs devraient nommer un représentant auprès de l’Union Européenne et remettre un rapport annuel qui rendrait compte de leur activité « anti haine ». Les amendes pourraient être multipliées par cent (oui par 100, vous lisez bien) pour atteindre 37,5M€ pour les personnes morales et 7,5M€ pour les personnes physiques.

Création d’une étoile jaune « porteur de haine »
Le rapport propose – sans rire – de « Créer un logo unique de signalement des contenus illicites, visible et identifiable sur toutes les plateformes » (recommandation 8).
Dans la recommandation 11 « il pourrait être envisagé de soutenir les initiatives de « Name and shame » visant à publier la liste des annonceurs dont les contenus sont visibles sur des sites internet diffusants des propos haineux ». Ce qui rejoint une partie des recommandations du pacte de Marrakech, voici un deuxième article sur le sujet.
Dans le même article « parallèlement, il conviendrait de promouvoir les démarches dites d’« investissement publicitaire responsable » des entreprises, qui consistent à éviter la publication sur des sites toxiques ou non désirés (pornographie, antisémitisme, fausses informations, propagande extrémiste etc.) ».
Le terme propagande extrémiste est assez vague pour subir n’importe quelle interprétation et aboutir à un très vaste champ de répression.

Surveiller et punir mais sans débat contradictoire
Bien entendu (recommandation 10), les dénonciations devraient être facilitées sur une plate-forme unique, les juges saisis illico obligés de statuer dans les meilleurs délais et par mise en demeure. Encore mieux,
« Serait ouverte la possibilité pour le juge de recourir à la procédure simplifiée de l’ordonnance pénale comme il le fait déjà aujourd’hui pour les actes de contrefaçon sur Internet. L’ordonnance pénale est une procédure qui permet un traitement rapide des affaires en ce qu’elle ne nécessite pas de contradictoire et donc pas d’audience ».
Pas de contradiction, pas d’audience, automaticité pénale, bienvenue dans le meilleur des mondes Avia/Taïeb/Amellal. Plus récemment deux ministres du gouvernement Philippe, Mounir Mahjoubi et Marlène Schiappa ont présenté un plan d’action inspiré du fameux rapport. Nous aurons l’occasion d’y revenir.
Article paru sur le site de L’OJIM

jeudi 21 février 2019

Quand au pied du mur, le sage voit le mur, le politicien français y voit de l'antisémitisme

Emmanuel Macron a demandé la dissolution d'"associations ou groupements" racistes ou antisémites, à commencer par les organisations d'extrême droite Bastion social, Blood and Honour Hexagone et Combat 18, mercredi lors du dîner annuel du Conseil représentatif des organisations juives de France.
"Parce que la période met en cause ce que nous sommes, la France doit tracer de nouvelles lignes rouges (...). J'ai demandé au ministre de l'Intérieur d'engager des procédures visant à dissoudre des associations ou groupements qui par leur comportement nourrissent la haine, promeuvent la discrimination ou appellent à l'action violente", a déclaré le chef de l’État.
 Source Le Figaro

Macron a donc choisi sa méthode de sortie de la crise des GJ. Ni la culpabilisation sociale, ni le grand débat où les questions et les réponses sont déjà décidées ni aucune initiative gouvernementale, ne la violence débridée contre les GJ, ni les dénonciations de prétendues violences commises par de prétendus GJ ne sont en mesure de bloquer la dissidence .
Devant un tel échec, il ne reste qu'une arme avant l'utilisation d'armes réelles et létales, l'antiracisme et plus précisément l'antisémitisme.
Dès le début de la contestation, cette possibilité était latente et on a entendu au mois de décembre, déjà, des accusations de racisme, d'antisémitisme, de glissement vers la droite extrême fuser sur les différents médias.
L'utilisation des milice d'extrême gauche pour torpiller le mouvement n'ayant pas produit tous les effets escomptés, Macron a décidé de procéder à une rapide transition latérale.

Si le prétendu proverbe chinois dit qu'au pied du mur, le sage voit le mur, confronté aux difficultés, le politicien français voit l'antisémitisme et ce n'est pas innocent, un habile conditionnement mental en place depuis 1945, mais surtout depuis des années 70, l'affaire Touvier en avait été le révélateur, fait que le Français est prêt à rentrer à la niche dès qu'on brandit l'oriflamme de l'antisémitisme.
C'est quasiment imparable.

Face à des difficultés, il faut un ennemi commun, une victime expiatoire. Peu importe qu'elle n'ait aucun lien avec les évènements réels ou pas, sa seule dénonciation vaut accusation et jugement. Nous ne sommes pas très loin des massacres de septembre 1792 évoqués ici il y a quelques semaines.

Revenons aux faits, lors de l'acte XIV, Finkelkraut, philosophe français et sioniste par ailleurs, sort d'une bouche de métro, fort opportunément à proximité d'un groupe de gilets jaunes dont certains, musulmans de bon cru, convertis ou pas peu importe, l'assaisonnent quelques exclamations bien senties quant à son engagement politique, son rapport avec les excréments et peut-être même son origine sinon raciale du moins religieuse.
Cette attaque est filmée par un vidéaste dont l'identité et la qualité nouss sont inconnues mais qui s'empresse de communiquer son film aux médias.

Nous connaissons les péripéties, le rappel du ban et de l'arrière ban de la "communauté", la montée au créneau de tout le monde politique pratiquement sans exception - ce qui permet de faire un tri utile en vue des élections prochaines -  et l'auto-saisine du pouvoir décidé à en finir avec ce comportement Himmonde (bien aspirer le H) digne des HLPSDNH.

L'auteur principal des faits, tout au moins celui que l'on voit le mieux sur la vidéo étant un salafiste non fiché mais connu, on pourrait imaginer que l'Etat allait procéder à un contrôle plus intense des mosquées et salles de prières salafistes, ainsi que de leurs sites internet.
C'est mal comprendre comment fonctionne la France. Les coupables de ces propos salafistes, ce ne peuvent être que les immondes, les untermenschen de la droite la plus extrême, la plus radicale, que Le Figaro cite pus haut.

Ces gens qui se comptent sur les doigts d'une main, qui n'ont mené aucune action antisémite depuis des lustres pour autant qu'ils en aient jamais menées, sont les coupables idéaux. On va pouvoir pondre des lois, procéder à quelques arrestations au petit matin blême en attendant le rétablissement de la guillotine pour ces crimes atroces comme de traiter un sioniste avéré et revendiqué de "sioniste de m...e" comme si le jugement de valeur était interdit en France . En fait il l'est. au pays de l'égalitarisme.
Le corollaire, le plus important en fait c'est que ce "crime" va permettre d'affaiblir encore plus le mouvement, de renforcer des lois déjà hyper liberticides, de museler tout débat politique. Ceci est parfaitement bien décrit dans le texte de Lucien Cerise que j'ai mis en lien dans l'article précédent.
C'est comme cela que l'on entre de plain-pied en dictature de type orwellienne aux cris à peine assourdis de "tuez-les tous". Pas besoin de chars à tous les carrefours, il suffit d'un pouvoir disposant de tous les moyens de contrôle et de milices dévouées comme le sont devenues les forces "de l'ordre".
L'opposition, la seule, celle qui est qualifiée d'extrême droite, d'ultra doite même pour laisser vivoter l'exutoire officiel du régime, le RN dont l'utilité n'est plus à démontrer en vues des élections, va être laminée, fichée, condamnée, poursuivie. Le sort d'un Boris Le Lay n'est qu'une vison de ce qui nous attend si nous persistons à nous dire Français, à penser que les dirigeants sont des traitres et des voleurs, parfois aussi des incapables vaniteux.
On n'entrave pas la marche vers le chaos, qu'on se le dise !

les Gilets Jaunes replacés dans le cadre de la lutte contre système






Une réunion du cercle de l’Aréopage avec Lucien Cerise et une vidéo de Charles Gave à compléter avec la légendaire interview non publiée de Lucien Cerise sur le système, à consulter sur Le Blog à Lupus 


Cet interview est un superbe texte magistral. Une clé pour comprendre notre époque.
 Il y a toutefois un point qui me chatouille si je puis dire.

Cerise, après nous avoir expliqué avec raison que le système tend au monoculturalisme et à l'éradication des cultures, précise que le multiculturalisme est l'ennemi absolu de l'oligarchie. Or la France n'a jamais été autant multiculturelle qu'aujourd'hui et ce multiculturalisme qui détruit assez rapidement les structures de la nation, est bien l’œuvre de l'oligarchie qui l'a mise en place par le moyen d'une immigration débridée. Faudrait-il penser que l'apport de diverses cultures n'est là que pour détruire la culture dominante, chrétienne et gréco-latine - ce que je pense - et qu'ensuite l'oligarchie pense reprendre facilement la main sur un islam conquérant, un bouddhisme, un hindouisme et un animisme ainsi qu'un christianisme fortement africanisé ? 
Comment peuvent-ils être sûrs de reprendre la main ? 

Nous détruire aura été relativement facile grâce à nos démons, grâce à l'emballement du système démocratique qui porte en lui la relativisation de chaque chose, grâce à la culpabilisation de masses innocentes des évènements de la dernière guerre, mais comment les nouveaux venus pourraient être culpabilisés, donc détruits, de la sorte ?
Je crois donc que c'est le point faible de son brillant raisonnement dû à ses origines politiques. 
Il faut opposer au monoculturalisme, non pas un multiculturalisme, mais une diversité de cultures s'exerçant sur des territoires et des populations différentes ce qui change pas mal de choses.

Existe-t-il une alternative sérieuse à la guerre civile ?

Ça fait toujours rigoler les esprits forts, mais la guerre civile puis la guerre tout cout en Europe ont été prédites par plusieurs illuminés , au sens propre, répartis dans l'espace et dans le temps.
Je ne leur ferais pas de publicité, "cherche et tu trouveras" .

Quoi qu'il en soit, dans l'état de dégradation de la société où nous ont mené les  cinq derniers présidents de la ripoublique, existe-t-il une alternative à la guerre civile ?
La société française qu'autrefois on appelait la nation française se divise toujours plus, aiguillonnée en cela par ceux-là même qui devraient œuvrer à sa cohésion.
Les points de vue deviennent irréconciliables, et la société s'atomise en diverses communautés de plus en plus isolées, de plus en plus petites, de plus en plus "pures" ethniquement, politiquement, socialement. Seul le "vieux français" celui qui est de souche, bercé encore par les idéaux républicains, un peu con et complètement à côté de la plaque, croit qu'il y a encore quelque chose à sauver et que le fameux vivre-ensemble et en-même-temps pourrait y changer quoi que ce soit, sans se rendre compte que ces slogans sont utilisés par tous ses ennemis pour le jeter à terre.
En l'absence constatée d'un chef charismatique à la fois autoritaire et empathique on peut presque prédire quand le système explosera. Certains  même imaginent que cela se fera cette année, au printemps ou à l'été,
Il est toujours difficile de jouer les astrologues, mais le climat s'est à tel point dégradé dans le pays que j'imagine mal Macron terminer son quinquennat, ce qui nous laisse au mieux trois ans avant que les banlieues ne se soulèvent sous la pression de la misère  et des extrêmistes musulmans qu'on est en train de réinjecter discrètement dans le tissu social.
Et après, personne n'est ne mesure de décrire ce qu'il se passera, sauf peut-être ceux que j'ai cité au tout début.

mercredi 20 février 2019

Disiquilibri

Karim L., un Marseillais de 36 ans a agressé deux passants à l’arme blanche sur la Canebière à Marseille hier, mardi 19 février avant d’être abattu par la police. Mais que sait-on de lui ?

Que ce n'est qu'un disiquilibri !

L'antisémitisme, le bistouri de la politique française contre les oppositions.

Voilà qu'ils ont décidé de lâcher les chiens. En quatre jours, l'acte XIV de GJ a conduit le gouvernement et ses soutiens communautaires à  lâcher les chiens sur les GJ et plus particulièrement les patriotes qui ne sont en rien concernés par les débordements de langage d'un salafo-GJ un peu (beaucoup)  excité. Après tout il était venu de Mulhouse et il en voulait pour son argent.

Dans la foulée nous avons eu droit aux déclarations de tout ce que la (((communauté))) compte de beau linge avec des propos définitifs comme , je cite de mémoire, "les GJ ont depuis le début poissé l'antisémitisme" par l'ineffable BHL qui ferait bien de s’inspirer des propos de sa sœur convertie au catholicisme, festival couronné  par l'incontournable saccage de cimetière juif, sans lequel une campagne orchestrée contre un antisémitisme illusoire ne saurait être complète !

En fait, les violences, les propos outranciers, les saccages de cimetière, demain peut-être les agressions physiques ne visent qu'à une chose, permettre au gouvernement de resserrer encore le collier qui étrangle ses oppositions. Cela a déjà été bien décrit par des écrivains  politiques . C'est gros mais ça marche et ça marche d'autant mieux que le Français moyen a peu  pour ne pas dire pas de moyen de chercher une contre information fiable et identifiée comme telle. Nous vivons dans l'univers décrit par Orwell où même l'opposition "officielle" est une créature du pouvoir et les autres des parias ayant tout juste le droit à l'appellation d'hommes (pas pour tous d'ailleurs) .
Les individus sont des atomes isolés face à cette machine qui broie et demain tuera et le gouvernement emploie tous les moyens pour que ces atomes n'aient que peu de chance de se rencontrer et surtout d’œuvrer ensemble  de manière coordonnée . Ne cherchez pas ailleurs les raison de la violence débridée utilisée contre des manifestants dans l'ensemble très pacifiques.

Il y a un stade que nous n'avons pas encore atteint, c'est celui de la vraie résistance, celui de la Rot Armee Fraktion, des Brigades Rouges, d'Action Directe, des djihadistes, plus anciennement des chemises brunes, de la résistance française contre l'occupant allemand quoi qu'on  pense par ailleurs. de ces mouvements .
C'est celui du courage, de l'abnégation, du sacrifice de soi et de l'acceptation de la violence comme moyen politique. Jusque là le peuple français sera  condamné à se faire balader et étriller par le pouvoir et ceux qui le manipulent .

lundi 18 février 2019

Blogs disparus





Fréhel : "Où sont-ils donc ?


Je viens par curiosité de faire le tour de mes liens menant à des blogs amis.

C'est avec inquiétude que je constate qu'un tiers environ ont disparu ou n'ont pas été mis à jour depuis plus d'un an. Dans quelques cas rares et connus il s'agit de décès mais pour la majorité des cas c'est une disparition sans nouvelle.

Lassitude, peur de représailles, ennuis judiciaires ? nul ne le sait mais ça ne laisse pas d'être inquiétant  au pays de la Liberté. Liberté de quoi au fait ?

dimanche 17 février 2019

« J'appelle les Gilets Jaunes à l'union » – THIBAULT CONTRE-ATTAQUE


Du rififi dans les armées

L'article qui suit a été publié par Spoutnik est issu d'un article du Monde.
Voilà comment le pouvoir politique, assisté par quelques généraux serviles parce que cooptés, affaiblit nos armées et corsète la réflexion stratégique et tactique.
Tous n'ont pas osé parler, mais ceux qui l'ont fait ont tous été écartés et sanctionnés, n'en doutons pas.
«Nous avons (…) donné à la population une détestable image de ce que peut être une libération à l’occidentale.» Alors que la coalition internationale en Syrie sonne les dernières heures de Daech*, le colonel de l'armée française François-Régis Legrier, a énergiquement fustigé ses actions, ce qui pourrait lui coûter cher, écrit Le Monde.
En écrivant un article dans lequel il dénonce vigoureusement la stratégie de la coalition internationale en Syrie, le colonel François-Régis Legrier s'est attiré les foudres du cabinet du ministre des Armées. Dans son texte publié dans la revue Défense nationale, celui-ci critique la stratégie de la France et de la coalition internationale contre Daech* lors des ultimes batailles du conflit.
Cet officier supérieur français, chef de corps du 68e régiment d'artillerie d'Afrique, a été récemment engagé durant six mois au service de la coalition internationale antiterroriste dirigée par les États-Unis. Il vient en outre d'achever sa mission de commandant de la Task Force Wagram, le bataillon qui actionne depuis l'Irak les canons Caesar contre les derniers bastions du groupe terroriste.
Alors qu'il était encore en mission, le colonel a rédigé l'article «La bataille d'Hajin: victoire tactique, défaite stratégique?» dans la revue Défense nationale, où il s'en prend à la stratégie des militaires français et occidentaux.
L'affrontement s'est terminé par la victoire pour les forces armées occidentales, mais le colonel tient à en soulever le prix : «la bataille d'Hajin a été gagnée […] à un coût exorbitant et au prix de nombreuses destructions», et estime qu'elle aurait pu être réglée bien plus rapidement si les décideurs politiques n'avaient pas eu peur d'engager des troupes aux sols. Selon lui, la coalition, notamment les Américains, a préféré utiliser «des proxys», les Forces démocratiques syriennes, ce qui a changé la donne: la coalition «a renoncé à sa liberté d'action et perdu du tempo stratégique».
«Nous avons détruit massivement les infrastructures et donné à la population une détestable image de ce que peut être une libération à l'occidentale laissant derrière nous les germes d'une résurgence prochaine d'un nouvel adversaire. Nous n'avons en aucune façon gagné la guerre», conclut-il.
L'article peut valoir au militaire français des ennuis :  Le Monde rapportait vendredi 15 février que le colonel Legrier devrait être sanctionné, selon des informations obtenues par le journal auprès de l'État-major, qui «lui reproche de n'avoir pas soumis son projet et de s'être exprimé sans attendre son retour en France». Le premier «retour d'expérience» que doit faire un chef de corps est auprès de ses généraux, via un «compte rendu de fin de mission», doit être confidentiel.
Pour sa part, le rédacteur en chef de la revue Défense nationale, le général Jérôme Pellistrandi, a indiqué «avoir manqué de discernement» et a retiré le texte du site de la publication.

samedi 9 février 2019

Les responsables militaires US sont des fous furieux

Selon  un récent article de Sputnik, les USA, ou du moins certains membres des hauts états-majors, non sanctionnés par le pouvoir politique envisagent de procéder à une première frappe "préventive" contre la Russie et la Chine suspectées d'être agressives.
Qui donc est agressif sur cette planète sinon les USA ? qui donc est le seul capable de déclencher une guerre mondiale pour assouvir sa soif de puissance et quelques fantasmes politico-religieux ?
Les USA, dans une moindre mesure Israël, un certain nombre de sectes musulmanes.
Personne d'autre ! Le triangle du mal est connu, quand donc ces gens là seront-ils mis au pas ?
Le chef des opérations maritimes de l’US Navy a jugé nécessaire de «jouer en premier» face à Moscou et Pékin qui se montreraient de plus en plus «agressifs».
Les États-Unis doivent être prêts à réaliser la première frappe contre la Russie et la Chine qui utilisent leurs forces navales pour s'emparer de nouveaux territoires, a déclaré le chef des opérations maritimes de l'US Navy, l'amiral John Richardson.
D'après lui, les États-Unis ne doivent pas se contenter d'options de riposte face aux démarches agressives de la part de Moscou et Pékin:
«Je crois qu'il serait bon que nous forcions les Russes, et d'autres de nos adversaires, à répondre à une première action de notre part. C'est toujours un avantage de jouer en premier», a estimé l'officier général cité par The Business Insider.

Dans le même temps, M.Richardson a souligné qu'il était toujours nécessaire de garder patience, de respecter les règles et de s'en tenir à l'approche diplomatique. Pourtant, une fois les règles enfreintes, les États-Unis doivent selon lui opposer une réponse énergique, indique The Business Insider. Les déclarations du chef de l'US Navy surviennent sur fond de tensions consécutives à la sortie des États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), signé en 1987 par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev. Vladimir Poutine a pour sa part annoncé que la Russie suspendait également sa participation au Traité, en réponse au retrait américain.

mercredi 6 février 2019

La crise au Venezuela en 10 minutes // The Venezuelan crisis in 10 minut...







Cette vidéo date d'il y a un an et demi, je ne crois pas qu'aujourd'hui, Vincent Lapierre en appellerait à l'honneur de la France.

Tensions Internationales : Le Chaos en 2019 ? Janvier 2019









Un langage un peu trivial mais une analyse non dépourvue de qualité

mardi 5 février 2019

« Macron, c'est ma p*** » : il s'excuse !




En fait il ne s'excuse pas vraiment , suit une interview très intéressante.

Les USA préparent-ils un conflit dans les Balkans ?

Les Balkans sont traditionnellement une poudrière potentielle , la mèche de conflits armés possibles en Europe. Enfin ... vu de l'extérieur, car si on se réfère à l'histoire, s'il y a toujours eu des conflits régionaux, alimentés essentiellement par la présence de l'Empire  Ottoman et ses visées hégémoniques, les Balkans n'ont été à l'origine que d'un seul conflit de grande envergure, la première guerre mondiale, et encore de manière tout à fait accessoire.

Ce n'est pas l'assassinat d'un archiduc à Sarajevo qui a déclenché cette guerre, mais bien la volonté du Royaume-Uni de limiter la puissance des Empires centraux en particulier de l'Allemagne, secondée en cela par les bourrins revanchards et incapables  de la III Ripoublique pour le plus grand profit des banquiers internationaux et des lobbyistes sionistes ; toute ressemblance avec notre époque n'étant pas du tout fortuite !

L'éclatement de la Yougoslavie a créé quelques conflits locaux, ethnico-religieux pour les apparences, visant surtout à permettre aux USA de disposer de bases importantes dans la région. Rien ne vouait les conflits entre les Serbes les Croates et les Musulmans à devenir ce que l'intervention occidentale en a fait. On peut noter au passage que la reconnaissance des sécessions, par l'Allemagne plus que probablement manipulée par les USA, a mis le feu aux poudres.

La Serbie serait, par exemple, parfaitement capable de ramener l'ordre et le droit au Kosovo si l'Occident ne s'en mêlait pas et ne s'en était pas mêlé.

Le rôle de l'OTAN, qui "incarne" l'Occident européen et américain dans la région est avant tout d'entretenir la zizanie est le désordre sans jamais contribuer à rien régler, un peu comme une cocote minute que l'on met sur petit feu.

Et ne l'oubliez jamais, pour les USA, les pays européens sont des vassaux  ! (Le Grand Échiquier, l'Amérique et le reste du monde)



Pour l'instant, la Russie et la Serbie ont pris sur elles malgré les nombreuses provocations du Kosovo soutenu, pour ne pas dire manipulé par les USA via l'OTAN. Nous savons tous que l'équilibre est fragile, un conflit entre musulmans et le reste de la population en Macédoine, de nouvelles exactions contre les populations Serbes au Kosovo voire des revendications territoriales supplémentaires de ce dernier et le feu serait rallumé. Une protestation de la Russie et une intervention de l'OTAN, a contrario, c'est à dire intervenant pour le maintien de la paix c'est à dire  aux dépens des intérêts des agressés, avec l'assassinat d'un leader d'un camp ou de l'autre pourrait effectivement démarrer un conflit de plus grande ampleur pour la plus grande satisfaction des banquiers internationaux et des faucons de Washington.


C'est ce que décrit cet article de Spoutnik qui se base sur une déclaration d'un officiel américain prévoyant un prochain conflit dans les Balkans.

Dans son rapport annuel, le directeur du renseignement national des États-Unis Daniel Coats mentionne entre autres les Balkans occidentaux comme source potentielle de «menaces mondiales» en 2019 et n’y exclut pas le déclenchement d’un conflit armé. Deux politologues serbes commentent la situation pour Sputnik.
Les États-Unis n'excluent pas un conflit armé dans les Balkans dès cette année, accusant la Russie d'être prête à exploiter les tensions inter-ethniques dans cette région pour empêcher sa progression vers l'Union européenne et l'Otan. On ne doit évidemment pas exclure un conflit militaire dans les Balkans et ce d'autant plus que les officiels américains ne cessent d'en parler, a déclaré à Sputnik le politologue serbe Alеksandar Pavic.

«Il se peut que quelque chose de ce genre se produise effectivement surtout que les Américains interviennent souvent en pompiers pyromanes. S'ils insistent et continuent d'exercer des pressions sur la Serbie et la République serbe [de Bosnie, ndlr], en les
poussant vers l'Otan, s'ils s'emploient à contraindre par n'importe quels moyens Belgrade à signer un accord sur le Kosovo, les chances d'éclatement du conflit ne feront qu'augmenter»
, a estimé l'interlocuteur de l'agence.

Et d'ajouter que, quant au rôle de la Russie, les États-Unis la considéraient toujours comme source d'une influence «maligne».
«Désormais, toutes leurs forces seront employées pour entraîner la République serbe et la Serbie dans l'Otan. […] L'Otan et l'Amérique en ont besoin pour former un "front unique" contre la Russie», a expliqué M.Pavic.

Un autre interlocuteur de Sputnik, l'analyste politique serbe Dragomir Andjelkovic, a souligné pour sa part que les Balkans étaient cette «poudrière de l'Europe qui était toujours allumée de l'extérieur».
Selon l'expert, l'objectif des États-Unis consiste à regrouper tous les centres de forces occidentaux et à les mobiliser contre la Russie.
«Ils [les Américains, ndlr] parlent de la Russie comme d'un facteur susceptible de devenir une source de problèmes dans les Balkans, mais nous ne savons que trop que ces problèmes dans  les Balkans n'ont jamais été engendrés par la Russie, mais par des  centres néo-libéraux occidentaux», a résumé le Serbe.

dimanche 3 février 2019

La mort atroce de la Princesse de Lamballe le 3 septembre 1793

Voilà pourquoi je ne ressens aucun respect pour cette ripoublique qui se revendique héritière de ces égorgeurs . A chaque fois que la République s'est sentie en danger, elle a mis un bémol  à ses revendications totalitaires . Cela s'est produit en 1914 à peine quelques années après  les lois scélérates de 1905 et la campagne anticléricale qui les avaient préparées. A peine l'orage passé , nul doute qu'un Front populaire non interrompu par la guerre aurait repris le chemin . La guerre puis l'occupation et les guerres de décolonisation qui nécessitaient encore des esprits dévoués et de la chair à canon ont encore ralenti le processus jusqu'aux années 70.
Puis la campagne a repris, appuyée il faut bien le dire de l'intérieur par l’Église elle-même.
Depuis les années 80 avec l'avènement du mensonge et de la traitrise comme moyen de gouvernement, les Français sont de nouveau à chaque occasion dressés les uns contre les autres. En 2007, avec l'avènement  sans masque de l'oligarchie banquière qui nous gouverne, héritière de 1789, les choses sont devenues encore plus exacerbées .

C'est pourquoi il est bon de lire le texte qui suit pour comprendre d'où vient la République et donc où elle nous mène, maintenant qu'elle a décidé d'importer des égorgeurs depuis le Proche-Orient, aux seuls fins de les lâcher dans les rues sous quelques mois, au pire quelques années, tout cela sous le couvert de ce qui est devenu le catéchisme  militant du mondialisme, les fameux et malléables Droits de l'Homme.
Sur les 8 heures du matin, le 3 septembre 1792, deux gardes nationaux pénètrent dans la chambre de la princesse de Lamballe à la prison de la Force. Sans égard pour son air défait, ils lui intiment l’ordre de les suivre pour être transférée à la prison de l’Abbaye. Arrêtée le 10 août précédent aux Tuileries avec le couple royal, la surintendante de Marie-Antoinette a une mine de déterrée. Elle n’a pas dormi de la nuit.
Elle a rêvé que Marat l’égorgeait sur un monceau de cadavres avant de lui dévorer le coeur. Elle ne veut pas quitter sa cellule. Les rumeurs des massacres opérés depuis la veille dans les prisons parisiennes sont parvenues jusqu’à elle. Toute la nuit, elle a entendu les cris, les hurlements, les roulements de tambours, les injures et les râles. La tuerie aurait été provoquée par la folle rumeur d’un complot aristocratique. Il se murmure que des royalistes auraient dissimilé  des armes dans les prisons pour fomenter une contre-révolution. Le peuple mené par de sanguinaires sans-culottes égorge des centaines de nobles, mais aussi de prêtres, de femmes et d’enfants. Ils sont éventrés, démembrés, hachés, piétinés, désossés et même bouffés ! Ce matin-là, le soleil hésite à se lever, répugnant à illuminer un Paris rougi par les massacres…

Les détenus égorgés à la chaîne
Les deux gardes nationaux se sont retirés pour aller chercher des ordres. Pendant ce temps, la foule rassemblée autour de la prison commence à scander le nom de Lamballe pour réclamer sa mort. Celle-ci tombe évanouie. Sa femme de chambre, qui n’a pas voulu la quitter, la fait revenir à elle. Elle délire. Vers 11 heures, la porte s’ouvre avec fracas, poussée par les deux mêmes gardes nationaux qui lui ordonnent de venir à l’instant parler à des commissaires de la commune l’attendant au greffe. Le temps de passer une robe blanche toute simple et d’enfermer sa magnifique chevelure blonde dans un bonnet de coton, elle les suit. Comme elle hésite encore, ils l’empoignent sans ménagement par le bras.
Dans le greffe, plusieurs sinistres membres du comité de surveillance de la Commune du 10 août, ceints de leur écharpe, jugent les détenus à la chaîne. Aussitôt condamnés à mort, ils sont égorgés par des hommes couverts de sang. …
À la vue des cadavres et du sang, la princesse de Lamballe s’évanouit de nouveau. Sa femme de chambre la relève. Les menaces reprennent de plus belle. Elle perd de nouveau connaissance. Elle se tord sur le sol. Enfin, la voilà en état de répondre.
« Si vous ne jurez pas, vous êtes morte »
Un juge brandit trois lettres qui ont été trouvées dans son bonnet, dont une de Marie-Antoinette. L’interrogatoire débute :
– Qui êtes-vous ?
– Marie-Louise, princesse de Savoie.
– Votre qualité ?
– Surintendante de la maison de la reine.
– Aviez-vous connaissance des complots de la cour au 10 août ?
– Je ne sais pas s’il y avait des complots au 10 août, mais je sais que je n’en avais aucune connaissance.
– Jurez la liberté, l’égalité, la haine du roi, de la reine et de la royauté.
– Je jurerai facilement les deux premiers, je ne puis jurer le dernier, il n’est pas dans mon cœur.
Entendant cette réponse, un ancien valet de chambre de la princesse mêlée à la foule se penche vers elle. « Jurez donc, si vous ne jurez pas, vous êtes morte. » La princesse se tait. Alors, le juge prononce la phrase : « Qu’on élargisse madame. »
« Je suis perdue »
Comment faut-il interpréter cet ordre ? Certains le prennent au premier degré : le tribunal fait relâcher la princesse. Celle-ci sort donc par le guichet. Voyant les cadavres des détenus assassinés, elle aurait été prise d’un malaise. D’où la méprise des tueurs, qui, la croyant déjà frappée, abattent leurs armes sur elle. Pour d’autres, la phrase du juge est un code arrêté avec les tueurs pour les appeler à frapper. Madame de Lamballe sort donc dans la cour de la prison. Quelqu’un lui recommande de crier « vive la nation ». Mais la vue des cadavres lui fait dire :  » Fi ! L’horreur ! » Elle ajoute : « Je suis perdue. » Aussitôt, un garçon perruquier ivre tente de lui enlever sa perruque à la pointe de son sabre. Il fend le front de la malheureuse, qui s’effondre en sang. Deux hommes grimaçant de haine la saisissent sous les bras pour l’obliger à marcher sur les cadavres. Elle est au bord de la syncope. Dans la foule, des voix crient  » grâce, grâce ! ». Les assassins hésitent quelques secondes, mais un certain Charlat, tambour de son état, lui porte un terrible coup de bûche à la tête qui l’étend raide. De multiples coups de pique l’achèvent.
Le nègre Delorme, ramené de Saint-Domingue par Fournier l’Américain, s’empare du cadavre pour le déshabiller et éponger le sang afin d’en faire admirer la blancheur aristocratique. Ses gros doigts violent la morte. Il est hilare. La foule s’époumone. Les yeux brillent d’une fureur incontrôlable, les gorges hurlent des insanités, les bras dessinent des obscénités. Un garçon boucher nommé Allaigre s’empare de la tête de la princesse, qu’il sectionne adroitement avec un long couteau de boucher. C’est atroce. L’homme s’enfuit avec son butin sous le bras, bientôt il plantera la tête sur une pique. Pendant ce temps, on continue de profaner le corps dénudé de la princesse. On lui découpe les seins. Le même Charlat déchire les entrailles et arrache le cœur. Plus horrible, un inconnu découpe le sexe, qu’il porte à sa bouche pour en faire une moustache. Certains rapportent des scènes d’anthropophagie.
Insulter le couple royal
Pendant ce temps, la troupe qui s’est emparée de la tête et du coeur entreprend une tournée de Paris pour montrer son trophée. Premier arrêt chez un marchand de vin, rue du cul-de-sac des Prêtres. Les égorgeurs déposent madame de Lamballe sur le comptoir pendant qu’ils vident des pichets de vin. Après avoir obligé le tenancier à boire, la troupe repart. Deuxième arrêt chez un perruquier pour qu’il « accommode la tête de madame de Lamballe ». Menacé de mort, il lui faut obéir. Il lave la longue chevelure blonde collée par le sang, la tresse et la poudre. « Au moins, maintenant, Antoinette peut la reconnaître », lance malicieusement quelqu’un.
Le cortège prend la direction de l’abbaye de Saint-Antoine pour présenter la tête et le cœur à l’abbesse, ancienne amie de la princesse. Cette politesse effectuée, Charlat, qui tient toujours la pique, prend la direction de l’hôtel de Toulouse, demeure de la princesse, pour « faire baiser à cette… ses beaux meubles », mais il y renonce pour se rendre aux Tuileries. Comme on ne les laisse pas entrer avec leur sanglant trophée, ils font demi-tour. C’est alors que surgit l’idée de se rendre à la prison du Temple pour insulter et effrayer le couple royal.

La tête récupérée par un proche
Trois heures viennent de sonner. Sortant de table, Louis XVI et Marie-Antoinette entendent une rumeur enfler. Des tambours battent. Bientôt le cortège est sous leur fenêtre. Des hurlements. Que se passe-t-il ? Un garde municipal, qui découvre le spectacle hideux, referme aussitôt les fenêtres et les rideaux pour épargner le couple royal. L’agitation s’accroît dans la rue. On prend peur. Plusieurs officiers accourent dans la pièce en demandant au Roi de se montrer à la fenêtre pour calmer la foule. Louis XVI exige de savoir ce qui se passe. Un jeune officier répond : « Eh bien, Monsieur, puisque vous voulez le savoir, c’est la tête de madame de Lamballe qu’on veut vous montrer. » Ces mots glacent d’horreur la reine, qui s’évanouit. Ses enfants fondent en larmes. Dehors, les cris se font plus menaçants. On injurie la reine. Les gardes municipaux empêchent l’horrible cortège de pénétrer dans la prison du Temple en plaquant un ruban tricolore sur la porte d’entrée. Colère des tueurs. Finalement, on négocie. Les assassins de la princesse sont autorisés à faire le tour de la tour du Temple, où loge la famille du Roi.
La balade n’est pas achevée. Madame de Lamballe va maintenant se promener sous les fenêtres du Palais-Royal pour saluer le duc d’Orléans, son beau-frère, qui déjeune. Il en perd l’appétit. Direction les Halles, où un boucher s’empare du cœur, le hache et offre à la foule de le manger. Le steak tartare ne faisant pas encore partie de la gastronomie française, tout le monde refuse. Les chiens se régalent. Enfin, la tête et même le corps que les barbares traînaient avec eux sont jetés sur un tas de cadavres devant le Châtelet. Un proche de la famille de Lamballe, qui avait suivi les assassins toute la journée, parvient à récupérer la tête pour la remettre à monsieur le duc de Penthièvre, beau-père de la princesse de Lamballe, qui la fait enterrer à Vernon.
Et c’est cette république qui veut donner des leçons d’humanité…

Source Le Point & Lys ardent

samedi 2 février 2019

Un pas de plus vers la guerre

Après que les USA ont annoncé leur retrait de l'accord INF sur les armes nucléaires intermédiaires, la Russie a annoncé ce jour qu'elle faisait de même.
Ces deux puissances vont désormais pouvoir déployer des missiles en Europe, enfin surtout les USA pour "nous défendre", les Russes pouvant au mieux en déployer dans l'enclave de Kaliningrad.
Je ne vous fais pas un dessin pour vous dire qui sont les dindons de la farce.
Nous allons y gagner une menace supplémentaire et une emprise un peu plus complète des USA sur l'Europe, tout cela parce que nos gouvernements sont composés de fiottes plus aptes à enlacer des jeunes mâles ultramarins qu'à avoir une politique nationale et volontaire