Ingénieurs ou présumés tels assènent des arguments irréfragables pour ou contre la thèse de l'attentat.
A la limite, peu importent les arguments techniques.
A part quelques illuminés qui assurent que les attentats n'ont jamais eu lieu,que tout cela n'est que montage et bidouillage et que les tours se dissimulent dans un repli de l'espace temps nous allons partir du fait que deux avions ont bien percuté les tours du WTC et que quelque chose s'est écrasé sur le Pentagone.
Encore une fois les arguments techniques sont d'un autre niveau que le notre surtout en l'absence de renseignements techniques précis à notre disposition.
Les seules questions qui vaillent sont :
- Est-ce que les autorités politiques savaient et subsidiairement ont elles laissé les attentats se perpétrer pour servir des intérêts stratégiques considérés comme vitaux ?
- Avaient-elles les moyens de savoir mais les renseignements n'ont pas été correctement exploités ?
- ou bien les autorités américaines ont elles été complètement incapables de déceler la menace ?
Il va sans dire que la position officielle est la dernière. C'est aussi la moins plausible. D'autant moins plausible qu'il y eut une apathie plus que certaine au niveau de la réaction de défense aérienne dans un pays qui en a tous les moyens alors que tous les chasseurs disponibles auraient dû être en l'air dans le quart d'heure suivant la première collision.
En aucun cas le second appareil n'aurait dû pouvoir survoler New York, quant au Pentagone n'en parlons même pas. Dans tous les pays un tant soit peu modernes, il y a une alerte de défense aérienne permanente ne serait-ce que pour des besoins d'assistance en vol. Au pire le second appareil aurait dû avoir un chasseur d'accompagnement cherchant à déceler la situation dans la cabine de pilotage.
Sur la seconde hypothèse, on peut citer comme prêchant en sa faveur, le fait que les USA pétris d'orgueil et de vanité ont peut-être négligé certains signes précurseurs, malgré l'attentat islamique perpétré, déjà, quelques années auparavant dans les sous-sols du WTC.
Ainsi, la NASA savait pratiquement dès le premier jour que la mousse destinée à isoler le réservoir principal de la navette spatiale était potentiellement dangereuse.
De risque calculé en risque inconsidéré on est parvenu à la disparition de deux navettes et à la perte de deux équipages. Naturellement les drames de la navette n'ont rien à voir dans l'affaire mais montrent bien comment peut fonctionner l'administration américaine, ceux qui portaient la mauvaise nouvelle étant systématiquement écartés.
Quand à la première hypothèse, elle fait peur c'est certain et c'est pour cela que l'on cherche à tout prix à nier sa réalité, mais les intérêts stratégiques (1) des USA tels qu'ils étaient analysés à l'époque valaient probablement la mort de 3000 personnes, mort qui n'est peut-être due qu'au fait que personne ne pensait que les tours puissent s'effondrer et encore moins si rapidement . Elles étaient quand même certifiées comme pouvant résister à la collision d'un B707 qui n'est pas précisément un avion d'aéroclub. Deux ou trois heures de plus et il n'y aurait eu qu'une poignée de victimes.
Rappelons nous : on se situe 10 ans après la chute de l'ex-URSS et personne n'est en mesure de contenir la dernière hyper puissance du globe. La Russie embourbée en Tchétchènie est occupée ailleurs et la Chine sort tout juste de l'ombre.
Il fallait un acte tel que l'Amérique puisse se déclarer fondée à défendre sa sécurité et l'attaque suffisait à justifier cette déclaration. Les morts n'étaient pas indispensables.
Toute la polémique technique sur la manière dont les tours se sont effondrées et sur ce qui a réellement touché le Pentagone, ne sert qu'à valider ou non l'hypothèse selon laquelle l'administration ou une partie d'entre elle, aurait joué un rôle actif et direct dans les attentats, mais l'invalidation d'une participation directe ne remet aucunement en cause la première hypothèse évoquée ci-dessus. Sur un degré de 10 sur l'échelle de l'horreur on redescendrait de 10 à 8.
Pas de quoi pavoiser.
(1) prendre pied dans le Moyen-Orient en contrôlant des champs pétrolifères parmi les plus riches du globe en contrôlant l'Iran et l'Arabie Saoudite ce n'était pas rien.