J'étais dans le RER en direction de Corbeil-Essonnes, et à Grigny nous avons entendu beaucoup de bruits et de cris et nous avons vu des gens courir sur les quais", a déclaré un jeune homme sous couvert d'anonymat.J'aimerais bien que la garde des Sceaux s'exprime pour définir en l'espèce les limites de la légitime défense.
Après avoir tiré le signal d'alarme, les jeunes gens, qui avaient le visage dissimulé, sont passés de wagon en wagon et ont attaqué "le plus de monde possible", a-t-il expliqué. "Moi j'ai pris un coup de poing et du gaz lacrymogène dans les yeux. Ils ont arraché le sac à main de mon amie et m'ont pris mon argent. C'était rapide, violent et cela avait l'air très organisé", a ajouté ce jeune homme, étudiant à Evry.
"Cela ressemble à une attaque de diligence de l'époque moderne", a estimé la source policière. "De cette ampleur, ce n'est pas habituel." L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale. Nouvel Observateur
jeudi 21 mars 2013
L'attaque du métro 123
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