Selon un rapport émanant du Conseil général de l'alimentation (CGA) de novembre 2011 60% des ovins, 40% des bovins, sans parler des volailles, sont abattus rituellement selon le rite cachère ou halal.
Le rapport conclut que 51% des animaux, toutes espèces confondues, sont abattus rituellement !
Bruno Lemaire a beau démentir, ce rapport a été rendu par un groupe d’expert composé en grande partie de fonctionnaires qui n'avaient aucun intérêt à noircir le tableau, leur seul souci en l'espèce étant de vérifier la conformité des méthodes utilisées avec la loi en vigueur. A l'époque, il y a 4 mois, le débat n'était pas encore sur la place publique. Je dirais même qu'un fonctionnaire prudent aurait eu tout intérêt à ne pas enfler les chiffres de peur d'une réaction de son ministre. Déjà qu'ils constataient que la loi n'était pas toujours respectée ... Dans la fonction publique, c'est un peu comme dans l'Antiquité, le porteur de mauvaises nouvelles est parfois traité comme une victime expiatoire toute désignée.
Le Point qui publie ce rapport nous la joue un peu « victoire du journalisme d'investigation » ; Or Le Point n'est pas le Washington Post et ses journalistes ne sont pas Bob Woodward ni Carl Bernstein. Cette information n'avait rien de secret puisque le Conseil général de l'agriculture de l'alimentation et des espaces ruraux publie une lettre mensuelle publique, laquelle, dans son numéro 61 de novembre 2011 indiquait :
Ce qui est exactement ce que je donnais comme raison, il y a quelques jours (Tout est bon dans le cochon), à l'extension du halal dans nos boucheries : l'appât du gain, une grosse histoire de fric illustrant la fameuse phrase de Lénine « ils nous vendront à crédit la corde pour les pendre ! ».
La télévision, puis Marine Le Pen n'ont fait que porter sur l'espace médiatique une information publique que tout le monde politique connaissait depuis le mois de novembre. Les dénégations des uns ou des autres, les «découvertes» par les uns, les décisions à venir ou les commentaires offusqués des autres ne sont que de la poudre aux yeux avec pour seul but, récupérer les voix « égarées » des électeurs potentiels du FN.
Le rapport conclut que 51% des animaux, toutes espèces confondues, sont abattus rituellement !
Bruno Lemaire a beau démentir, ce rapport a été rendu par un groupe d’expert composé en grande partie de fonctionnaires qui n'avaient aucun intérêt à noircir le tableau, leur seul souci en l'espèce étant de vérifier la conformité des méthodes utilisées avec la loi en vigueur. A l'époque, il y a 4 mois, le débat n'était pas encore sur la place publique. Je dirais même qu'un fonctionnaire prudent aurait eu tout intérêt à ne pas enfler les chiffres de peur d'une réaction de son ministre. Déjà qu'ils constataient que la loi n'était pas toujours respectée ... Dans la fonction publique, c'est un peu comme dans l'Antiquité, le porteur de mauvaises nouvelles est parfois traité comme une victime expiatoire toute désignée.
Le Point qui publie ce rapport nous la joue un peu « victoire du journalisme d'investigation » ; Or Le Point n'est pas le Washington Post et ses journalistes ne sont pas Bob Woodward ni Carl Bernstein. Cette information n'avait rien de secret puisque le Conseil général de l'agriculture de l'alimentation et des espaces ruraux publie une lettre mensuelle publique, laquelle, dans son numéro 61 de novembre 2011 indiquait :
Les auditeurs ont également constaté que, pour des raisons économiques (moins de personnel et de matériel pour l'abattoir) et des raisons commerciales (mieux répondre à la demande d’abats rituels), le nombre des abattages rituels augmente ce qui conduit à valoriser des carcasses issues de ces abattages dans un circuit « classique ».
Cette évolution pose toutefois encore des questions (étiquetage des produits…).
Ce qui est exactement ce que je donnais comme raison, il y a quelques jours (Tout est bon dans le cochon), à l'extension du halal dans nos boucheries : l'appât du gain, une grosse histoire de fric illustrant la fameuse phrase de Lénine « ils nous vendront à crédit la corde pour les pendre ! ».
La télévision, puis Marine Le Pen n'ont fait que porter sur l'espace médiatique une information publique que tout le monde politique connaissait depuis le mois de novembre. Les dénégations des uns ou des autres, les «découvertes» par les uns, les décisions à venir ou les commentaires offusqués des autres ne sont que de la poudre aux yeux avec pour seul but, récupérer les voix « égarées » des électeurs potentiels du FN.
FRANÇAIS ! ON VOUS MENT TOUT LE TEMPS ET PARTOUT (ou presque)
Mica
RépondreSupprimerJe crains, hélas que toute cette histoire ne subisse le sort du pétard mouillé.F.Fillon ayant déjà fait son méa-culpa, comment pourrait-il en être autrement si N.Sarkozy obtient un second mandat ou si, par malchance, le candidat de gauche est plébiscité.
Il semblerait selon les sondages (plutôt orientés)relatés par la presse écrite et télévisée que ce problème ne fasse pas partie des priorités des français, j'en doute, cependant où sont passés les défenseurs des droits des animaux si prompts à monter au creneau pour fustiger les expériences en laboratoires? Seule B.Bardot ose s'offusquer...
Quant à la dîme versée lors de l'achat de cette viande, ce devrait être aussi un argument (de masse) qui achéverait de convaincre.
On consacre une partie de notre budget pour s'alimenter, il est inimaginable que le contenu de notre assiette (à moins de devenir végétarien) nous soit indifférent!
Bonsoir.