Ce qui m'étonne dans l'affaire Merah, c'est que pas un journaliste , ni même un politique, même pas Marine Le Pen, pour autant que je sache, ne fasse de comparaison entre cette affaire du tueur de Toulouse et l'affaire Khaled Kelkal, le tueur islamiste de l'année 1995.
Né en Algérie mais arrivé enfant en France, Kelkal avait plutôt bien commencé son intégration en France jusqu'en seconde, où suite à l'influence néfaste d'un frère ainé, il bascule dans la "petite" délinquance. Emprisonné pour quatre ans il est converti en prison par des intégristes et collabore avec le GIA qui à l'époque lutte en Algérie contre le pouvoir du FLN.
Probablement pour punir la France d'aider le gouvernement algérien, le GIA active des agents et sympathisants en France pour y commettre des attentats.
Kelkal participera à de nombreux attentats meurtriers en 1995, en particulier celui de la ligne C à Saint-Michel — 8 morts 117 blessés — et d'une école juive de Villeurbanne — 14 blessés —(il y a des grands classiques n'en déplaise à l'intelligentsia bobo-gauchiste) .
Il finira par rencontrer son destin face à la gendarmerie le 26 septembre 1995 près de Lyon.
On y retrouve quasiment le même parcours, un basculement dans la délinquance dans l'adolescence, une conversion au contact d'intégristes, en prison, une participation à un mouvement islamiste armé, puis de retour en France un parcours de terroriste contre des innocents avec comme cerise sur le gâteau, une école juive au menu.
En 17 ans, la France n'a tiré aucune leçon de la précédente affaire et je prédis que les élections passées, n'en tirera aucune de l’affaire Merah, jusqu'au clash qui interviendra tôt ou tard. Trop tard pour les Français, c'est sûr.
Et personne ne le dit. Et les censeurs gauchistes comme Buffet ou Mélenchon continuent de nous faire la morale et de ramener leur bave venimeuse devant des journalistes, qui opinent gravement du chef et les dirigeants d'une communauté juive, qui continuent à fantasmer sur le retour de la bête immonde quand ils la croisent partout autour d'eux sans vouloir la voir au nom d'un "cousinage" racial et religieux. C'est vraiment à désespérer de nos concitoyens.
lundi 26 mars 2012
5 commentaires:
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Je ne connaissais pas cette affaire.
RépondreSupprimerJe suis également persuadé qu'un jour ou l'autre, d'autres affaires suivront, peut-être de mêmes ampleurs qu'à Oslo.
Un peu partout, je perçois des discussions inquiètes; et pas que chez les anciens.
Effectivement, c'est navrant mais pas surprenant. Voir des similitudes entre Kelkal et Merah serait admettre qu'il y a un dangereux problème à analyser autrement que par le petit bout de la lorgnette.
RépondreSupprimerHélas, rien à attendre des partis de gauche, atteints de cécité dès qu'il est question d'intégrisme religieux!.
Marine Le Pen ne peut se permettre d'attiser le feu sans risquer de se voir à nouveau ostracisée, ce qui pourrait semer le doute parmi son électorat " un peu tiède ".
Quant au candidat-président, il y a aussi des électeurs potentiels parmi les minorités, pas d'amalgame ni de stigmatisation.
Après lui le déluge.
@ blh, vous étiez absent de France certainement parce que l'attentat de Saint Michel et la mort de Kelkal presque en direct au journal de 20 heures ont quand même marqué l'année 95.
RépondreSupprimerBonjour gentes Dames et gentils Damoiseaux,respect au webmaster,j'apprecie particuliérement son blog.
RépondreSupprimerje ne me souvenais plus quant a la date concernant Qualaide Quelquale (francisons nos noms que diable ;-))
Je me souviens trés bien par contre que nos medias(devenus merdias dorénavant pour la plupart) radio avaient diffuser quelques paroles en pleine action de nos gendarmes d'elite lors de cette arrestation: "fini le fini le!" disait celui-ci a celui-la,de judicieux coups de feu retentirent peu aprés.
Au plaisir de vous lire.
Dom.
Paroles justifiées par le fait que Kelkal était toujours armé et vivant et présentait un danger. La vraie vie avec des armes c'est tout sauf le pays des Bisounours parce qu'une seule balle même tirée par un mourant peut vous exploser le foie ou la tête et vous tuer.
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