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mercredi 12 mai 2010

Hachis à Tripoli

Un avion qui se crashe à l'atterrissage ça n'a rien d'extraordinaire. La plupart des avions civils qui s'écrasent le font pendant la phase de décollage et d'atterrissage. C'est d'ailleurs pourquoi je me suis intéressé et je continue de m'intéresser à l'accident de l'AF 447, parce qu'il y a un aspect complètement atypique dans cet accident.

A Tripoli, (Libye) , c'est un peu différent.
Au départ ça pourrait passer pour un accident "normal". Une arrivée trop rapide ou trop lente, un vent de travers, des mauvaises conditions météo, une infrastructure dépassée ou un avion en ruine peuvent expliquer des accidents à l'atterrissage.
Mais là ! tempête de ciel clair, infrastructures en bon état, avion en bon état, équipages qualifiés et surtout témoignages disant que l'avion s'est quasiment désintégré à un mètre du sol !

Cela ne se passe jamais ainsi .  L'avion peut rebondir, rater la piste, voire s'écraser avant ou sur la piste entre autres causes en raison d'un feu à bord, mais exploser en vol au moment de toucher la piste, c'est du jamais vu.
Naturellement les témoignages sont parcellaires et la Libye n'est pas réputée pour être un pays ouvert et communiquant. Déjà qu'avec le BEA ce n'est pas facile !
Quoi qu'il en soit, les déclarations de M. Mohamed Zidane écartant a priori tout  risque d'attentat me semblent vouloir dire tout le contraire, car devant un accident tellement atypique, c'est quand même la première idée qui vient à l'observateur. Mais il est vrai qu'on se demande qui pourrait en vouloir aux avions du phare du (tiers) monde qu'est le Guide Muhamar Khadafi . Quoiqu'en cherchant un peu on doit pouvoir trouver.

2 commentaires:

  1. On peut rapprocher le vol AF447 de l'accident du vol AeroPeru603 en 1996 : un technicien qui repeignait l'avion au sol avait mis un adhésif sur la fente situé sur le flanc de l'appareil afin de ne pas laisser passer de peinture sur les capteurs de pression et de température, mais avait omis de l'enlever. Les indications fournies aux instruments de bord étaient du coup totalement erronées en vol, ainsi que les informations de la tour de contrôle provenant de l'avion lui même. Le pilote pensant être à 10 000 mètres rasait en fait l'océan pacifique et a fini par s'abimer.

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  2. Quoi qu'en disent Airbus et le BEA, il fait peu de doute que l'accident de l'AF 447 a été causé par un givrage simultané des 3 tubes pitots, l'un d'entre eux alimentant le système de secours et ce en raison d'un problème de conception.
    D'où la première décision, juste après l'accident de changer au moins un des 3 tubes pour celui d'un industriel différent de Thalès.
    Il y a certainement des causes secondaires mais Air France, Airbus et le BEA ne communiquent pas .

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