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samedi 22 septembre 2012

A propos du vote des étrangers.

La gauche nous présente le vote des étrangers comme une formalité à laquelle nous devrions nous plier  pour des raisons tout aussi non valables les unes que les autres : ça se fait ailleurs, tous nos partenaires européens le font (mon œil !), il est "normal" que quelqu'un établi depuis plusieurs années participe aux affaires de la ville etc ...

Aucune de ces raisons n'est évidemment valable. La capacité d'élire ses représentants au sein d'institutions de l’État est une prérogative du citoyen. C'est même actuellement la seule chose qui le distingue du non citoyen, du métèque au sens grec du terme.

Il n'est pas normal qu'un étranger participe aux affaires politiques du pays dans lequel il est accueilli. De tout temps, cela a même été considéré comme particulièrement anormal, du moins jusqu'à ce que survienne la néfaste révolution française.

Tout le monde le fait, nos partenaires européens le font. Quand bien même la terre entière le ferait, la souveraineté n'a pas à se partager. Chaque pays a donc toute latitude pour accorder ou non ce droit sans en référer au monde extérieur. En Europe ce droit est déjà bien ébréché par le droit de vote accordé aux membres de l'Union pour les élections européennes, raison de plus pour préserver ce qu'il reste de souveraineté.

Enfin, en France il est un paramètre que nous sommes les seuls à subir.
L'élection présidentielle souvent présentée comme une élection au scrutin majoritaire à deux tours est en fait une élection à trois tours.
Lors du premier tour, les candidats doivent recueillir un nombre non négligeable de parrainages de "grands électeurs" , même si ce mot est peu utilisé en raison des connections qu'il a avec le mode d'élection du Président sous la IV ème.
Ces grand électeurs, essentiellement des maires, conseillers généraux, élus divers et (a)variés, sont désignés par un scrutin local.
Comment imaginer que ces personnes déjà fort timorées, que l’État laisse menacer par des collectifs d'extrême gauche, dont certains doivent déjà leur élection à la présence d'électeurs dont l'acquisition de la nationalité est toute fraîche, — fraction de l'électorat  qui possède très souvent pour ne pas dire toujours une double allégeance nationale — puissent un instant faire l'impasse sur ce vote étranger ?
Donner le vote aux étrangers aux élections locales, au delà de la mesure symbolique, c'est nous précipiter un peu plus vite dans le nivellement politique centro-gauchisant et le grand melting-pot.

La gauche peut le vouloir, l'anti nationalisme, le rejet du passé de notre pays, font partie désormais de ses valeurs. La droite doit le refuser, c'est son honneur, pour autant que ses chefs aient encore une idée de ce que ce mot signifie.

Moi je m'y refuse. Probablement que le jour où cette loi passera je me ferai rayer des listes électorales.

3 commentaires:

  1. On croyait JMLP gâteux .. même pas mal. Là, il en remet une couche des 750.000 "naturalisés gaulois" par Sarko..

    http://lhddt.wordpress.com/2012/09/23/jmlp-gateux/

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  2. MDR, mon doigt a coincé ..

    750.000, sachant que c'est relativement difficile en papelards, justifs.. ça veut bien dire 5 fois plus "en attente" idem de "sans paier" tout court.

    Voilà - là, j'en ai fini (enfin, je me comprend quand j'écris "fini")

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  3. Si tu te comprends, au moins il y en a un :-)

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