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jeudi 12 juillet 2012

Voyage à Bamako

Il m'arrive parfois d'aller à Paris, où je ne mets pratiquement plus les pieds depuis  cinq ou six ans, bien que j'habite en banlieue parisienne et  cela  me cause à chaque fois des surprises dont je rends compte à mes lecteurs.
Aujourd'hui je devais me rendre dans l'Est de Paris, très exactement entre la place de la Nation et le Père Lachaise, quartier à cheval sur les onzième et vingtième arrondissements.
Je me suis balladé une petite heure dans le quartier. C'est atterrant !
 Il y a encore quelques ilots de résistance, comme une brasserie par-ci par-là, j'ai même vu je dois l'avouer un marchand de vin, et de manière très surprenante des librairies assez bien achalandées quoique très orientées politiquement. Du Brecht, mais pas d'Anouilh.

Mais globalement l'impression qu'on a c'est d'être à Bamako.
La population est typiquement subsaharienne avec les atours correspondants, il y a nombre de magasins fermés pour d'autres raisons qu'un départ en vacances.
Ceux qui sont ouverts sont des sortes de bazars. Le "tout à 1 franc" n'existe plus depuis longtemps mais ceux là doivent être "tout à 5 euros". L'esprit est le même. Hallal est là naturellement. Quelques épiceries "qui te relient à ton village" ou des échoppes "beauté africaine" et les omniprésents kebabs.

Ce qui m'a également surpris, c'est la présence majoritaire d'allogènes dans les mendiants. A vrai dire jusqu'à il n'y a pas très longtemps c'étaient plutôt des européens qui mendiaient. Le essdéhéf, majoritairement était français sinon européen. Une sorte de folklore local pourrait-on dire, malgré tout le malheur que cela recouvre.
C'est la première fois que je vois une vieille femme,  non européenne, ne faisant pas partie du cartel tzigane faire la manche dans la rue et un joueur d'un instrument non identifié — qui donne ce ton geignard à la musique chinoise — entre deux âges, de type asiatique faire la manche dans le métro.
Au milieu de tout cela il existe encore des sièges d'entreprise, dont les employés, ceux qui font tourner les brasseries,  doivent se précipiter dans les RER dès 17 heures.

Un spectacle de désolation. Onze ans de socialisme appliqué. On comprend in situ pourquoi les socialistes sont favorables au droit de vote des étrangers et on en mesure les conséquences.



5 commentaires:

  1. La France d'après... tu l'as rencontrée !
    Bienvenue pas-chez-toi !
    Quand, pendant plus de trente ans, des traîtres ouvrent toutes grandes les vannes, comment ne pas être submergé ?
    50 millions de Gaulois face à 1 milliard d'Africains, 1 autre milliard d'Hindous, de Chinois, de Pakistanais, etc... etc...
    On peut toujours se consoler en pensant que les rats finiront bien par quitter le navire quand il ne restera plus le moindre bout de fromage à grignoter...
    Franck Nullande et ses socialo-bobos s'y emploient tous les jours avec constance et détermination !

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  2. Quand on voit ça dans Paris intra-muros, on se dit que l'avenir sera plutôt dans une sécession que dans un départ auquel je crois de moins en moins. Et encore ....

    En fait comme tu le rappelles dans ta première phrase nous savions nous, que la France d'Après de 2007 ce serait cela. Mais le savoir et le voir ce n'est pas du tout la même chose.
    On passe de la connaissance intellectuelle à la réalité.
    On mesure tout le mal qui est fait à ce pays depuis les années 60 et l'effarante hypocrisie de Sarko le Petit et de ses sbires qui ont déchaîné dans des proportions incroyables l'invasion subsaharienne du pays.
    J'entendais ces jours-ci un Coppé, un Juppé ou un Bertrand quelconque, dire que si les socialistes avaient gagné c'était "grâce aux appels à l'abstention" de Marine Le Pen.
    Non seulement je suis heureux que la pseudo droite ait été balayée, ça ne sera pas pire avec la gauche, mais même, je comprends mieux les gens de droite qui ont voté Hollande. Au moins l'adversaire est clairement identifié et désigné. On sait qu'on n'a rien à attendre de lui et la situation est claire.

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  3. Tout le monde parle d'autre chose... C'est le miracle de ce temps d'aveuglement religieux... "La vraie révolution c'est le facteur nègre qui saute la bonne" prévenait Céline... A côté de ça, tout le reste, dissuasion nucléaire comprise, c'est de l'amusement, du divertissement, du pipeau...

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  4. J ai vécu 15 ans dans ce quartier même, je suis parti épouvanté par l'invasion !

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