Dans mon périple, je suis passé par la place de la Réunion qui comportait autrefois un joli petit square, squares qui étaient un lieu de rencontre, de détente et même parfois de convivialité dans la capitale.
Mais les mamans ont dû en avoir marre de récupérer seringues et préservatifs dans les bacs à sable.
Alors la mairie a pris une vraie décision.
Plutôt que de clôturer le square ou de demander à la police d'effectuer des rondes ou, comme on l'aurait fait au temps béni où nous n'étions que des sauvages, mandater quelques citoyens pour chasser ces parasites du square de leurs enfants, la mairie a décidé de raser le square inspirant sans le savoir les démolisseurs de marabouts de Tombouctou
Plus de square, plus de plaintes des mamans.
La solution par le vide.
Alors maintenant on a ça ...
Si l'on fait abstraction du fait que c'est juste après le marché et que des employés municipaux très "locaux" sont en train de nettoyer, on admirera la pureté des lignes, la facilité pour jouer de la lance à incendie pour nettoyer les sols. Bon ça y a perdu un peu en cachet, mais il faut savoir s'adapter à la richesse humaine que nous apporte la diversité.
Je ne sais pas ce qu'en a pensé la Grün Armee Fraktion du conseil municipal ?
C'est dans ce petit square enclavé et pimpant, qu'un campement de familles africaines s'installa sauvagement durant l'été 1990 pour réclamer un relogement immédiat. Elles étaient soutenues par le Comité des mal logés, le ban et l'arrière ban de l'ultragauchisme, l'abbé Pierre, la fondation Emmaüs, les anarcho-syndicalistes de la rue des Vignoles,... l'apprentissage de la méthode en somme avant d'autres occupations... l'action directe et spectaculaire au service de l'envahisseur... le commencement de la fin pour les familles populaires autochtones de cet arrondissement grouillant de vie où j'aimais flâner étant jeune.
RépondreSupprimerToutes les familles africaines furent relogées.
Dommage il était bien mignon ce petit square.
RépondreSupprimer@ Danny
RépondreSupprimereffectivement les murs du quartier sont couverts d'affiches plus ou moins fraiches des comités de sans logement, sans papiers et sans plein d'autres choses.
Quant au relogement, on ne voit que ça.
@ Pharamond, je trouve aussi.