J'ai trouvé sur Internet un bulletin de sécurité aérienne de 2008, d'une compagnie secondaire tunisienne qui consacre quatre pages au risque présenté par les nuages volcaniques.
On y apprend que jusqu'à présent, 7 évènements de rencontre avec un nuage sont allés jusqu'à des extinctions de réacteurs et ce jusqu'à 600 Nm (1100 km) du volcan.
Ceci est tout à fait cohérent avec ce que montre la simulation norvégienne : un nuage dense jusqu'au nord de l'Ecosse et la côte norvégienne.
Par ailleurs aucune étude n'existerait sur le risque en fonction de la concentration des poussières. Quand on voit les risques encourus et les conséquences, c'est complètement surréaliste. à l'époque ou la moindre capsule de soda est testée dans tous les sens et tracée jusqu'au consommateur.
Entre 1973 et 2000, une centaine d'avions de ligne ont été endommagés par les poussières, portant la note à 250 millions d'euros. Il semble évident que la fermeture de toute l'Europe va couter nettement plus cher pour un risque illusoire.
En effet, en l'absence de normes, il n'y a probablement aucun prélèvement fait dans l'atmosphère puisqu'ils ne seraient comparables à rien . Tout repose sur des calculs mathématiques et statistiques de présence de la poussière dans l'atmosphère. Selon la limite indiquée dans le modèle cela peut couvrir rapidement le quart du globe sans que cela ne nous renseigne sur le véritable danger présenté.
Les scientifiques font ce qu'on leur demande : calculer la diffusion des poussières en fonctions des paramètres connus, quant aux politiques ils se retranchent derrière les conclusions des scientifiques et préfèrent tout arrêter que de prendre une décision.
Le problème c'est que comme pour la vache folle ou les différentes "pandémies", la décision est prise sur des travaux qui ne correspondent pas au but recherché.
Dans le cas de la H1N1, la grippe était probablement contagieuse mais absolument pas dangereuse, pourtant on a fait comme si c'était la peste ou le choléra. Pour les cendres on agit comme si un grain de poussière suffisait à faire tomber un 747 ce qui n'est pas non plus le cas.
je partage complètement votre analyse.
RépondreSupprimerMerci pour votre travail d'analyse scientifique efficace. J'espère que d'autres sites vont le relayer.
RépondreSupprimerConclusion : les avions ne vont pas tarder à voler à nouveau. Trop d'intérêts économiques sont en jeu.
RépondreSupprimerQuelle belle chose que ce fameux principe de précaution ! S'il avait existé à leur époque, Colomb n'aurait pas découvert l'Amérique et Marco-Polo ne serait jamais allé en Chine...
ça y est c'est reparti au moins à Orly .
RépondreSupprimerAvec le principe de précaution ni invention de la roue et encore moins du feu
Dommage pour les contaminés du HIV que les ministres socialistes de l'époque n'aient été un tout petit peu plus précautionneux. Avec nos dirigeants c'est tout ou rien... et c'est inquiétant.
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