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samedi 13 juin 2020

Coronavirus : ce qui cloche dans les chiffres Français.

Alors que les autorités françaises ont cessé, ou presque, de nous parler d'une seconde vague de contagion, elles pratiquent toujours un déconfinement qui ressemble plus à une promenade dans la cour de la prison qu'à un retour à la liberté.
Les statistiques, que l'on retrouve sur le site Worldmeter ou bien sur le site du gouvernement français donnent en particulier 4 chiffres, celui du nombre total des gens qui ont été contaminés (cumulatif) celui  des personnes décédées (cumulatif), des personnes guéries (cumulatif) et celui des cas actifs, c'est à dire des malades ou contaminés en cours.
Compte tenu des conditions de recueil, ces chiffres peuvent être entachés d'une importante marge d'erreur. Ainsi le 02 juin, la méthode de recueil des cas a changé car certains malades étaient comptés deux fois. Le nombre de cas détectés a ainsi perdu 37543 cas et les et celui des cas actifs, 38267, ce qui représentait quand même 35% des cas recensés. Excusez la marge d'erreur !

Ça ne serait que cela ça ne serait pas trop inquiétant, l'erreur est humaine. On s'étonnera juste que la méthode de  comptage ait changé à la baisse quand le gouvernement a eu besoin d’étayer sa décision de remettre tout le monde, ou presque, au boulot. Quand il fallait confiner tout le monde, on pouvait compter les malades deux ou trois fois.
 Ce qui est étonnant, c'est que dans les pays qui semblent agir avec un peu plus d'honnêteté, les courbes cumulatives ont grosso modo la forme d'une demi-cloche qui ensuite se stabilise en plateau, alors que les courbes des cas au jour le jour (en rouge sue le graphique)   ont la forme d'une courbe de Gauss, plus ou moins déformée (ici le cas de l'Allemagne, l'Italie et la Suisse sont similaires)



Dans le cas de la France, la situation est très différente. La courbe des cas actifs est établie en plateau, ce qui logiquement veut dire, soit que les gens ne guérissent pas, soit qu'il y a un apport quotidien de malades égal aux sorties par décès ou par guérison ─ ce que semble démentir le gouvernement ─ et que le temps de guérison est exceptionnellement plus long que dans d'autres pays.
On notera les "escaliers" dus à diverses manipulations sur les chiffres et encore, j'en ai effacé quelques uns.



En gros, en France, depuis la mi-avril (si l'on excepte la magouille du 2 juin) le nombre de malades ne décroit plus alors qu'on nous affirme le contraire et que dans notre entourage nous ne sommes confrontés à aucun cas depuis que nos vieux sont morts quasi assassinés en mars-avril.
Si l'on regarde le chiffre des malades en réanimation, A Paris il était de 855 le 08 avril, de 232 le 18 mai et de 112 aujourd'hui. Il parait incroyable que la courbe des malades ne suive pas un chemin similaire.
L'impression que j'en retire c'est que le gouvernement s'en garde sous le coude "au cas où", lui qui, du jour au lendemain, a fait s'évaporer 35% des malades qui devenaient encombrants .

A quoi riment toutes ces simagrées ?  Quelle est la vraie situation du pays ? Que nous prépare encore le joker de l'Elysée ?





2 commentaires:

  1. Ils vont remettre ça à la rentrée.
    Ou avant même, puisque ça repart en Chine, paraît-il.
    Et on n'a quasi pas le droit de sortir de France. Les frontières n'existent que pour nous !
    Demande aux Brésiliens et Haïtiens qui déferlent en Guyane (où le virus fait rage du coup...)

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    Réponses
    1. je pense aussi au coup fourré en préparation

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