La visite de François Hollande à Bangui met bien les points sur les "i".
Contrairement à ce que nous aurions pu penser, l'intervention militaire française en Centrafrique ne visait pas à sauver les populations chrétiennes et animistes du terrorisme islamique, encore moins à mettre un point d'arrêt à la progression musulmane vers le Sud, mais bien à empêcher le pouvoir islamique de s'effondrer sous le poids de ses exactions en entraînant un recul important de l’islam dans le pays.
Après avoir désarmé les milices musulmanes afin d'octroyer aux oppresseurs le statut de victimes — les guerres civiles étant ce qu'elles sont et le tempérament africain un peu chaud, les représailles étaient inévitables — les troupes françaises et africaines présentes sur place ont clairement affiché leur soutien aux musulmans.
Hollande a déclaré :
D'ores et déjà, des milliers de vies, je dis bien des milliers de vies, ont été sauvées grâce à vous. Des bandits terrorisent encore les populations, notamment musulmanes.
Monsieur mémoire courte n'a pas évoqué la réalité des massacres commis par les musulmans depuis deux ans qui ont officiellement entraîné la réaction de "la communauté internationale" et justifié l'envoi de troupes françaises sur place.
Le comportement bipolaire à l'échelle d'un pays ne peut qu'entraîner de graves problèmes.
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