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dimanche 8 mars 2020

Qu'est-ce qu'on fout encore en Afrique Noire ?

Reblogué depuis EUROLIBERTES

«« À bas la France ! », « Barkhane dégage ! », « Stop au génocide français au Mali ! »… Dans un précédent article, je pointais la difficulté pour nos 5000 soldats français de l’opération Barkhane de réussir à contrôler un territoire aussi étendu que l’Europe qui s’étend sur cinq pays, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

Soldats français au Mali.
Soldats français au Mali.

En 2013, les troupes françaises arrivaient au Mali, accueillies par une foule en liesse. Aujourd’hui, notre action est de plus en plus critiquée par une partie de l’opinion. L’euphorie laisse place au doute sur l’issue de ce conflit et même à la suspicion. Les causes de ce revirement ? Elles sont quatre : déception, colère, amertume et soupçon.
Déception, car les Maliens qui avaient sûrement mythifié le pouvoir de nos troupes imaginaient que leur arrivée mettrait un coup d’arrêt rapide aux attaques djihadistes. Mais depuis deux ans la pression des rezzous mécanisés musulmans s’accentue contre les camps militaires maliens, les postes de gendarmerie et les villages. Actions éclairs menées en Toyota ou à motos, par des groupes puissamment armés. Ils frappent, tuent et disparaissent. Au Mali et au Burkina Faso, des dizaines de militaires et de civils sont tués chaque mois et des régions entières échappent désormais à l’autorité de l’État. Terrorisées les populations commencent à se demander si elles peuvent continuer d’avoir confiance en nous aux côtés de l’armée malienne ou si elles ne doivent pas commencer à composer avec les terroristes.
Colère, car ce sont surtout les soldats maliens qui se font tuer et qui apparaissent insuffisamment soutenus par les Français. Après ceux de Dioura et de Mondoro, l’attaque du camp militaire de Boulkessi fut psychologiquement catastrophique, car considéré comme l’un des plus sécurisés du pays, il était occupé par une centaine de commandos parachutistes placés sous le mandat de la Force conjointe du G5 Sahel. Les morts sont les militaires Maliens et les populations sont restées perplexes : comment les djihadistes ont-ils réussi à s’en emparer si facilement ?
Amertume également. De nombreux Sahéliens, dont Mahamadou Issoufou, le président nigérien, considèrent que la pénétration des djihadistes est la conséquence de la calamiteuse intervention militaire contre Mouammar Kadhafi, en Libye, en 2011. La suite était prévisible et ils reprochent aux Français de n’avoir jamais tenu compte de leurs mises en garde. Amertume également vis-à-vis de ce qu’ils considèrent comme du mépris. Au Mali, personne n’a oublié lors de la libération de Kidal, en 2013, que les soldats français sont entrés dans la ville sans aucun militaire malien à leurs côtés alors qu’ils avaient pourtant combattu courageusement et subi des pertes importantes.
Soupçons enfin. Cette guerre s’éternise. La multiplication des attaques et le manque de protection des soldats maliens, malgré la présence de ces forces internationales, engendre une suspicion généralisée de connivence entre Barkhane et les terroristes, explique Issa Ndiaye, politologue et professeur de philosophie à l’université de Bamako. Ainsi l’idée que la France maintiendrait volontairement une forme de chaos dans la région fait son chemin. Certains sont convaincus que si cette grande puissance occidentale, avec tous ses moyens militaires et technologiques, ne parvient pas à neutraliser quelques centaines de jihadistes, c’est qu’elle ne le veut pas vraiment.
Ce discours est relayé par des personnalités politiques ou publiques. En juin, Chériff Sy, le ministre burkinabé de la Défense, s’étonnait que la France n’ait pas réussi à « éradiquer cette bande de terroristes » et se demandait si elle n’avait pas « d’autres priorités ».
« Tout laisse à penser que la France coopère avec les groupes jihadistes pour rendre la zone instable et piller nos matières premières », renchérit Hervé Ouattara, le responsable burkinabé de l’association Urgences panafricanistes, présidée par Kémi Séba.
Soupçons contre lesquels Joël Meyer, l’ambassadeur de France au Mali s’insurge.
« Si la France est intervenue militairement au Mali – une intervention encadrée par un mandat du Conseil de sécurité des Nations Unies –, c’est parce qu’il y a eu une demande d’assistance des autorités maliennes », insistait-il ainsi en juillet dernier dans un entretien accordé au journal L’Indépendant.
« Nous ne souhaitons pas rester indéfiniment au Mali et n’avons aucun intérêt à le faire, au-delà du devoir accompli ».
Avec les tueries d’Arbinda puis de Silgadji au Burkina Faso, puis de Sokolo au Mali, ces assurances ne convainquent pas les populations massacrées. L’Afrique semble grignotée par ces attaques qui se multiplient trop impunément, faute de pouvoir être contenues par des troupes manifestement insuffisantes et qui apparaissent impuissantes aux yeux des populations. Déçues des résultats contre des terroristes qui donnent l’impression de faire ce qu’ils veulent, elles sont de plus en plus réceptives au discours affirmant que la force Barkhane est impuissante et qu’elle n’est là que pour défendre des dirigeants corrompus au service des intérêts français.
Philippe Joutier »

Les Maliens en colère  parce que leurs soldats se font tuer pour défendre leur pays ! On marche sur la tête !
Qu'est qu'on a à faire avec des QI85 ?  si ça plaît aux Chinois ou aux US de se faire tuer pour des gens qui tôt ou tard leur cracheront à la gueule, qu'ils y aillent.
Une des pires fautes de l'Homme Blanc  a bien été de coloniser l'Afrique, oh non pas pour des raisons morales, l'histoire se passe le la morale et du bon droit, encore que la gauche a cru accomplir là une œuvre humaniste  mais parce que ça a été une grave faute contre notre culture et notre race  !

Nous, nous avons beaucoup mieux à faire. Il faut ici nettoyer les écuries d'Augias et rapatrier dare-dare tous ces parasites dans leurs beaux pays d'origine, sortir de l'UE et reconquérir notre territoire, notre monnaie et notre indépendance, arrêter les banquiers et les bradeurs de richesses nationales et épurer la classe politique et économique de tout ce qu'elle comporte d'internationalistes profiteurs.
Après seulement l'horizon sera de nouveau dégagé pour la reconstruction.

6 commentaires:

  1. Une seule question : avec quelles forces ? Hélas, pour l'heure, c'est du domaine du rêve... de fer-blanc.
    Dire que sans l'intervention des occidentaux, l'Afrique s'éteignait doucement -- suffit de voir les nombres de la démographie avant et après l'irresponsable "colonisation" engagée par les humanitaristes gauchistes *et* crypto-racistes.

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    1. nous ne le verrons probablement pas mais il y a des tendances lourdes de l'Histoire . Tout ne peut que revenir à un certain ordre ancestral

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  2. Cette grave faute contre notre culture et notre race Céline l'évoque brièvement au sujet du Sénégal. Dans une lettre envoyée à son père le 11 octobre 1916 il écrit :
    « Notre colonie la plus ancienne, le Sénégal, accuse un léger mieux, mais nos institutions libérales l'ont gâtée, nous avons immédiatement créé des Électeurs sénégalais, les Droits de l'Homme et du Citoyen etc etc etc.
    Autant de choses dont l'application est dangereuse aux Blancs, et fatale aux Noirs. »

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    1. D'une certaine manière nous avons gâté l'Afrique en lui apportant la pseudo démocratie

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  3. Pas tout à fait dans le sujet mais pas hors de propos non plus:
    Le site géopolitique Strategika51.

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