En complément avec ce que j'écrivais hier, il se confirme que les interventions en Somalie et au Mali ont été mal préparées parce que l'ennemi a été sous-estimé.
En Somalie, les commandos français se retrouvent à 1 contre 2 ou 3, leur hélicoptère se pose à 3 kilomètres de la cible. Résultat 1 mort, 1 disparu et l'otage mort ou toujours retenu.
Appelons cela un fiasco. Encore heureux que cela ne ce soit pas terminé à la "FauconNoir".
Au Mali, l'opération ne se passe pas aussi bien que prévu.
Il ne s'agit pas de quelques soudards à bord de Toyotas avec quelques armes comme le pensait l'entourage de l'Elysée, mais d'éléments motivés et fanatisés, équipés d'armes modernes, soit saisies dans les arsenaux libyens, soit peut-être même fournies par la France ou les USA aux islamistes libyens ayant contribué à renverser Khadafi.
Rebelles maliens équipés du dernier modèle de Toyota. Au passage notez l'aspect très "malien" du combattant au premier plan. |
Notre force c'est l'arme aérienne, mais si par ailleurs les contingents terrestres africains sont incapables de mettre à profit les dégâts infligés depuis les airs, tout cela va virer en eau de boudin.
Le seul intérêt que j'y vois c'est peut-être de faire prendre conscience à la gauche de l'erreur commise là-bas et ici quant à la prise en compte du danger musulman.
D'un autre côté je ne crois plus au père noël.
Edit :
C'est à pleurer (de rage)
à lire sur 20Minutes
"quelques soudards"
RépondreSupprimerLes "occidentaux" comprennent mal quelque chose de simple pourtant : ces gens ont une socio-culture, un fonctionnement à des années lumières, une capacité de résistance.. les hommes bleus (& leur familles) fonctionnent avec un litre d'eau par jour et par personne. Il faut de se rappeler ce film où le captif ricain des Viets.. tout le monde accroupis pieds nus dans la boue. Le GI demande : je veux parler à votre commandant ! et les yeux se tournant vers l'une de ces cloches sans godasses.
Une guerre tactique, c'est égal à égal.. je me comprend.
du temps des colonies nos soldats savaient cela et ne vivaient pas avec plus quand ils étaient sur le terrain.
RépondreSupprimerLe charme des guerres néo-coloniales, pardon, asymétriques.
RépondreSupprimernovlangue oblige, merci Pharamond de t'y plier.
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