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mardi 26 mai 2020

Vert, jaune, rouge, rose, on en a ras la casquette

Le gouvernement se gargarise avec le classement  en zone verte ou rouge et en tire des conclusions qui nous pourrissent la vie. Parcs ouverts ou fermés, plages , bars, terrasses etc.
Pourtant de l'avis de plusieurs responsables régionaux locaux ou régionaux, leur ville, leur département devrait être classé de telle ou telle couleur.
Le problème, c'est qu'aucun citoyen ne peut juger du bien-fondé de ces positions puisque les critères de classement sont, semble-t-il, For their eyes only . Tout au plus sait-on qu'il y aurait plusieurs critères. Et puis en écoutant un peu les divers intervenants on découvre que ce qui compte le plus c'est de protéger l'Hôpital, pas les patients notez bien mais l'hôpital !

Cela confirme que, pour la France du moins, mais ça se vérifie a contrario  avec l'Allemagne,  cette purée d'épidémie était surtout dûe à l'incapacité de nos hôpitaux d'accueillir et de soigner le surplus de malades.
Rien d'étonnant à ça, puisque le système était déjà saturé avant l'épidémie à cause des contraintes budgétaires imposées par l'Union européenne et par la mauvaise gestion des finances françaises depuis 1981.
Il est clair que lorsqu'un service d'urgence met 6 heures ou plus à traiter des cas relativement simples il n'est pas en mesure de traiter un afflux, fût-il  modeste, de malades en détresse respiratoire. D'ailleurs où les mettre puisque 10000 lits avaient été supprimés dans les mois et les années précédentes ?
L'hôpital français était calibré pour de la médecine de routine et de mépris du malade, incapable de gérer des à-coups importants. La moindre grippe sortant de la moyenne aurait causé un pétage d'une ampleur similaire, sans les morts peut-être, mais même cela n'est pas certain. C'est d'ailleurs ce qu'avaient signalé certains médecins à Macron lors d'une de ses premières visites.

Maintenant que l'hôpital semble avoir ré-acquis une autonomie et une capacité d'auto-organisation, il serait temps de lâcher la grappe aux Français qui ont déjà payé très-très cher cette incurie et qui vont payer le prix fort dans les semaines et les mois qui viennent.

Halte à la "distanciation sociale ¹" et au masque qui est une marque de soumission. Laissez-nous vivre !


¹ Depuis quand faudrait-il de la lutte des classes pour guérir une maladie ?


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