Une explication de l'hécatombe dans les EPHAD
Décret du 28 mars 2020.
« Art. 12-3.-I-Par dérogation à l'article R. 5121-82 du code de la santé publique,
les spécialités pharmaceutiques à base de paracétamol sous une forme
injectable peuvent être dispensées dans le cadre de leur autorisation de
mise sur le marché, jusqu'au 15 avril 2020, par les pharmacies à usage
intérieur autorisées à délivrer des médicaments au public en application
du 1° de l'article L. 5126-6 du même code, sur présentation d'une
ordonnance émanant de tout médecin portant la mention “ Prescription
dans le cadre du covid-19 ”, pour permettre la prise en charge de la
fièvre et de la douleur des patients atteints ou susceptibles d'être
atteints par le virus SARS-CoV-2 et dont l'état clinique le justifie.
«
Le pharmacien de la pharmacie à usage intérieur appose sur l'ordonnance
le timbre de la pharmacie et la date de délivrance ainsi que le nombre
d'unités communes de dispensation délivrées et procède à la facturation à
l'assurance maladie de la spécialité au prix d'achat de la spécialité
par l'établissement de santé.
« Lorsqu'elle est ainsi dispensée, la
spécialité est prise en charge sur la base de ce prix par l'assurance
maladie avec suppression de la participation de l'assuré prévue à l'article R. 160-8 du code de la sécurité sociale.
«
Lorsqu'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
dispose d'une pharmacie à usage intérieur, celle-ci peut se procurer la
spécialité auprès de l'établissement pharmaceutique qui en assure
l'exploitation ou auprès d'une pharmacie à usage intérieur d'un
établissement de santé.
« II.-Par dérogation à l'article L. 5121-12-1 du code de la santé publique,
la spécialité pharmaceutique Rivotril ® sous forme injectable peut
faire l'objet d'une dispensation, jusqu'au 15 avril 2020, par les
pharmacies d'officine en vue de la prise en charge des patients atteints
ou susceptibles d'être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l'état
clinique le justifie sur présentation d'une ordonnance médicale portant
la mention “ Prescription Hors AMM dans le cadre du covid-19 ”.
«
Lorsqu'il prescrit la spécialité pharmaceutique mentionnée au premier
alinéa en dehors du cadre de leur autorisation de mise sur le marché, le
médecin se conforme aux protocoles exceptionnels et transitoires
relatifs, d'une part, à la prise en charge de la dyspnée et, d'autre
part, à la prise en charge palliative de la détresse respiratoire,
établis par la société française d'accompagnement et de soins palliatifs
et mis en ligne sur son site.
« La spécialité mentionnée au premier
alinéa est prise en charge par les organismes d'assurance maladie dans
les conditions du droit commun avec suppression de la participation de
l'assuré prévue au R. 160-8 du code de la sécurité sociale. »
La prise en charge du Rivotril est assurée à 100% par l'assurance maladie, même en dehors de l'autorisation initiale de mise sur le marché... sans aucune participation financière du patient ou de ses ayant-droit..
RépondreSupprimerElle est pas belle, la vie ?
Au moins, c'est pas comme en Chine.
RépondreSupprimerIci, on n'a pas à payer la balle.
c'est à ça qu'on reconnait une vraie démocratie 😷 😳
SupprimerL'arrivée de la pandémie doit être traitée comme une investigation criminelle.
RépondreSupprimerBonne idée mais peu de chances de succès.
ce que l'on sait déjà :
Supprimer- Wohan était le lieu où préexistait un laboratoire P' et l'épidémie est partie de Wohan
- le pangolin se mange cuit et le virus est détruit à 63°
- Des chercheurs (les premiers étaient Indiens) ont découvert des fragments de VIH dans le Covid-19 qui serait donc un croisement artificiel entre le SRAS et le VIH
- un documebntaire de 2015 italien fait part de travaux chinois sur le virus du SRAS croise avec des gènes de chauve-souris "à des fins de recherche"
- la souche origine aurait été volée dans un labo américain ou canadien de la côte ouest.
Voilà ce que je connais. On peut toujours hurler au complotisme mais ça fait beaucoup quand même