Cet épisode de la vie politique française, pour anodin qu'il soit est quand même très révélateur de l'ambiance délétère qui règne ici. Au passage, Copé vient de perdre tout espoir d'être candidat à la présidence dans 5 ans ... Allez non je rigole, les Français n'ont aucune mémoire.
Comme le rappelait sur France Info Serge Karlsfeld, sommité éminente de l'étude de la déportation, personne n'a été déporté en France pour raison d'homosexualité, sauf dans les territoires placés sous juridiction allemande, à savoir l'Alsace et une partie de la Lorraine. Comme d'autres sources donnent 62 personnes déportés pour cette raison de mœurs, on peut donc en déduire qu'il y a eu 62 déportations en Alsace-Lorraine.
Christian Vanneste a donc complètement raison dans sa déclaration. Mais pas en France où le mensonge est désormais institutionnalisé et où il existe une vérité officielle.
Peu importe que les historiens qui ont étudié le sujet, que des professionnels de l'étude de la déportation disent le contraire de monsieur Copé et indirectement renforcent la position de M. Vanneste.
Ce dernier a commis le crime de non adhésion au dogme de la nouvelle foi , il sera donc roué, écartelé et son corps brûlé en place de Grève. Ses cendres seront dispersées dans les eaux du fleuve afin que nul ne puisse se recueillir sur sa tombe.
Et Copé pourra continuer à dire des ...neries.
Triste France !
Cependant le sieur Vanneste dont l'utilité évidente a été des lustres durant de récupérer l'électorat mel-pensant, ne s'est que modérément ému des persécutions, autrement douloureuses, qui depuis des décennies sanctionnent invariablement les mal-pensants et les mal-cherchants... Alors, pour sympathique que soit ce Vanneste homophobe...
RépondreSupprimerLe sieur Vanneste ne m'intéresse pas, ce sont les contradictions du système et le conformisme au dogme d'une nouvelle religion qui me font réagir.
RépondreSupprimerVoilà quelqu'un qui est voué aux gémonies parce qu'il a osé dire quelque chose qui est à la fois historiquement avéré et qui était dans le domaine public puisque des publications l'ont révélé.
Après, qu'on le classe "homophobe", ce qui en soit ne veut rien dire, c'est un autre aspect des choses.
Peut-être suis-je homophobe aussi, puisque je pense que les pratiques sexuelles n'ont pas grand chose à voir avec les droits sociaux sauf quand la société les classe comme criminelles, c'est à dire en Droit bien assimilé comme nuisibles à sa stabilité, voire à sa survie.
Il y a quelques années, l'homosexualité a été décriminalisée, dont acte, pour autant ça ne dote pas les pratiquants de droits hors du commun comme de faire valoir des contre-vérités ayant un pouvoir supérieur aux faits.
COPEVITCH
RépondreSupprimer