Il y a deux erreurs à ne pas commettre quand on fait une guerre interventionniste de type neo-colonial.
* intervenir,
* partir avant terme.
Il est clair que dans l'affaire d'Afghabnistan nous avons commis les deux erreurs. D'abord en intervenant contre un petit pays avec lequel nous n'avions aucun différent digne de provoquer une guerre.
Toutes ces histoires de droits de l'Homme, d'émancipation de la femme c'est de la soupe à gogos. La réalité c'est bien que les droits de l'Homme ne sont pas plus respectés aujourd'hui qu'hier, pas plus qu'ils ne le seront demain. Quant à l'émancipation de la femme, allez le dire aux femmes afghanes.
Puis les moyens financiers devenant rares et le coût de la guerre "zéro morts" ¹ devenant élevé, il a fallu songer au départ.
Nous partons la queue entre les jambes, après avoir "formé" une armée qui a surtout appris à tirer dans le dos de ses anciens alliés. Elle sera aussi solide que l'armée sud-vietnamienne d'il y a quarante ans. Les militaires ont j'en suis sûr fait du mieux que possible leur boulot dans les limites qui leur étaient imposées mais le résultat est là.
Au passage, la culture du pavot quasi éradiquée auparavant par les Talibans est repartie de plus belle et l'Afghanistan est désormais le premier fournisseur mondial.
En Sicile aussi, en 43-44, le passage de l'armée américaine avait donné un coup de fouet à la mafia mise au plus bas par Mussolini. Ce doit être une tradition démocratique qui se confirme avec le Kosovo par exemple.
Donnons nous rendez-vous dans cinq ans pour fêter l'accession au pouvoir à Kaboul du Mollah Omar ou de l'un de ses successeurs .
¹ une guerre de 5 ans avec une cinquantaine de morts, c'est une guerre "zéro morts"
Je plussoie avec vigueur !
RépondreSupprimerCinq ans ? Tu es optimiste... Ils ne tiendront pas trois ans et même pas deux après le départ des américains !
RépondreSupprimerje suis un grand optimiste, ça me perdra ;-)
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