A la question de savoir pour qui il demanderait à voter en cas de choix entre l'UMP et le FN, François Hollande a répondu qu'il avait déjà, par le passé, appelé à voter pour Chirac contre Jean-Marie Le Pen.
Il ne fait pas de distinction entre les Républicains, [il] fait une distinction entre les Républicains et ceux qui combattent les valeurs de la République. [Marine Le Pen ] est autorisée (sic) de la République. Elle n'a pas les mêmes valeurs que celles que je porte, je n'ai pas les mêmes valeurs qu'elle.
Nicolas Sarkozy qui vient de recevoir le soutien du CRIF pour le second tour note que [ce n'est pas Marine Le Pen qui est compatible avec la République] c'est la candidature de Mme Le Pen qui est compatible avec la République.
Et la question de l'ineffable Jean-Michel Apathie : N’allez vous pas très loin dans la normalisation du FN ?
Glané sur RTL ce 27 avril.
On retiendra que les "valeurs portées" par Hollande, élevé au statut d'étalon républicain, sont l'aune à laquelle on mesure le degré de républicanisme et qu'un régime qui a poussé à l'invasion de son territoire par des foules au mieux acculturées, au pire semi fanatisées qui n'ont qu'une volonté, celle de remettre en cause les bases de notre société et entre autres celles de notre République, se permet par ses porte-paroles de juger du degré de républicanisme des enfants de ce pays .
Pour rappel, le seul "crime" contre la République retenu par la constitution est celui de remettre en cause la République elle-même, pas d'avoir des opinions différentes sur la manière dont elle devrait fonctionner, ni sur la forme exacte de ses institutions.
Par de tels propos, François Hollande et dans un moindre degré Nicolas Sarkozy se placent d'eux-mêmes en marge de la République.
Le candidat Hollande admet, frileusement, qu'une candidature FN est compatible avec l'image de la République, il réfute, par contre sa représentante légale MLP.
RépondreSupprimerUn peu léger de la part du candidat qui, bénéficiant des frasques de DSK, s'est hissé péniblement à l'investiture présidentielle.
MLP,n'est pas une candidate par défaut! Pour FH et ses sbires, elle n'est pas "soluble" dans la République, seul l'islam, à leurs yeux, peut prétendre à ce titre.
L’échec de Mélanchon ne leur a pas servi d'avertissement, FH se prépare en cas de victoire à retoquer la loi sur la laïcité entre autres joyeusetés.
La France n'a pas besoin d'un donneur de leçon nommé FH pour respecter les principes fondamentaux de la République.
On ne se pose pas les mêmes questions pour Nathalie Arthaud, ou pour Philippe Poutou tandis qu'ils revendiquent clairement la destruction du système par la lutte armée. Leurs candidatures n'étant à leur yeux qu'un moyen de publicité... Pourtant, ce sont d’authentiques républicains, eux.
RépondreSupprimerC'est le privilège des figurants...
toujours ce deux poids deux mesures. En fait on n'est républicain que si l'on prône l'abaissement de la nation et le melting-pot institutionnalisé.
RépondreSupprimerCe n'est pas tant le privilège des figurants, mais le fait que les crimes sont (considérés) beaucoup moins graves quand ils sont commis par la gauche. Je peux développer largement là dessus, il y a de quoi dire.
RépondreSupprimer@Mica
RépondreSupprimerce qui est proprement stupéfiant c'est la propension qu'à la gauche à s’évertuer à détruire par tous les moyens l'héritage qu'elle revendique comme la laîcité ou la liberté (de penser, d'agir etc), voire un certain pacifisme, tout en traitant de fascistes ceux qui proposent des manières concrètes de maintenir ces acquis, alors qu'elle même fait les yeux doux à des mouvements totalitaires et guerriers, que ce soient l'islam mais aussi l'ultra-gauchisme des années 60-70 ou les dictatures "prolétariennes" comme Cuba, Pol-pot et j'en passe.
Il y avait le fameux "Pas de liberté pour les ennemis de la liberté". Avec Nullande, on nous sert sa variante : "Pas de république pour l'ennemie de la république !"
RépondreSupprimerSachant qu'est déclaré "ennemi" tout ce qui ne pense pas comme eux...
En cela on est dans le droit héritage de 1793. Leur exemple c'est la Révolution déjà dévoyée.
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