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mardi 24 février 2009

Affaire des dégradations de monuments religieux dans le Finistère en 2007

Quatre tarés black-métallisés comparaissent devant le tribunal correctionnel.


L'affaire avait fait grand bruit à l'époque et avait mobilisé de nombreuses personnes sur l'enquête. Fin juin 2007, la gendarmerie annonçait qu'elle avait mis la main sur les auteurs de profanations, dégradations et incendies sur des édifices religieux. Trois hommes étaient mêmes incarcérés en détention provisoire.

Jeudi, ils seront quatre sur le banc des prévenus devant le tribunal correctionnel de Quimper, tous sous contrôle judiciaire aujourd'hui. Quatre hommes, âgés de 23 à 28 ans, poursuivis pour « dégradations et destructions de biens, et destruction par incendie en bande organisée ».

Courant mai et juin 2007, ils avaient semé la panique dans la Cornouaille et au-delà. Dans la nuit du 7 au 8 mai, à Gouesnac'h, ils dégradent le cimetière et la chapelle de Saint-Cadou. Quelques jours plus tard, c'est le calvaire de Langolen qui est brisé. Puis, la chapelle du Drennec à Clohars-Fouesnant est vandalisée. La même nuit, ils s'en prennent au calvaire de la chapelle Saint-Thomas à Pleuven et à celui du Perguet, à Bénodet.

La liste des forfaits continue avec la chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté à Combrit dans la nuit du 17 au 18 mai. Puis, le 18 mai, c'est la fontaine de la chapelle Saint-Come, à Plomeur, qui est visée. Le 20 mai, des dégradations sont constatées à la chapelle de Kerdevot, à Ergué-Gabéric.

À chaque fois, la même inscription est retrouvée sur les lieux : « TABM », qui signifie « True armorik black metal ». À l'époque des faits, notre confrère Le Télégramme et la gendarmerie avaient reçu des courriers signés de ces mêmes lettres. Le groupe se revendiquait comme étant « extrémiste anti-ecclésiastique ».

Dans la nuit du 15 au 16 juin, la violence des auteurs monte d'un cran. La chapelle de La Croix, à Loqueffret est incendiée et son toit s'effondre.

L'édifice du XVIe siècle était classé à l'inventaire des monuments historiques depuis 1924. Là encore, plusieurs inscriptions « TABM » sont découvertes.

Face au tribunal, les prévenus devront s'expliquer sur ce qui a motivé leurs actes et sur cette fameuse signature.

L'affaire avait causé un vif émoi, dans la communauté religieuse mais aussi chez tous les amoureux des vieilles pierres qui s'étaient ensuite mobilisés pour réparer les dégâts et qui viendront certainement demander réparations.

source Ouest-France

Pour ce genre d'actes, mieux que la prison, le pilori me semblerait particulièrement adapté.

1 commentaire:


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