Le porte-parole de la présidence a refusé de fournir des précisions supplémentaires sur le comportement d'Oussama Ben Laden pendant l'assaut. Résister ne requiert pas nécessairement une arme à feu (1), a-t-il pris soin de préciser. "Des détails supplémentaires seront fournis dès qu'ils seront disponibles."
Interrogé dans l'émission "NewsHour" de la chaîne publique PBS, le directeur de la CIA Leon Panetta a déclaré qu'il n'y avait eu aucune communication verbale entre Ben Laden et les commandos.
"Pour être honnête, je ne pense pas qu'il a eu beaucoup de temps pour dire quoi que ce soit" (2), a-t-il dit.
"Il y a eu des gestes menaçants qui ont clairement représenté une vraie menace pour nos hommes et c'est pour cette raison qu'ils ont tiré", a-t-il ajouté.
On n'en doute pas... pour autant qu'il y ait un soupçon de vérité dans cette affaire, très brève mais qui a duré 40 minutes. On peut reconstituer la scène.
Jack Bauer, Stephen Segal et l'Inspecteur Harry pénètrent par la fenêtre arrosant tout ce qui bouge et tout ce qui ne bouge pas aussi, à l'américaine . Ben Laden réveillé en sursaut a le temps de leur faire un doigt d'honneur avant de s'en morfler deux en pleine tronche. A moins que tout simplement il ne se soit frotté les yeux.
Générique de fin sur fond d'hymne américain et Stars and Stripes claquant dans le vent.
On se fout de qui exactement avec ces versions à géométrie variable ? Cette histoire devient aussi fiable que le 11 septembre et ce n'est pas peu dire.
(1) (2) si je comprends bien aurait-il manifesté le souhait de se rendre qu'on ne lui en a pas laissé l'opportunité. Et il va falloir qu'on nous explique quelle peut être la résistance sans arme à feu qu'il a pu mettre en œuvre à quelques mètres et présentant une menace . Wait and see .
Ha ! Ha ! Ha ! Ben Laden ! Tu es pris au piège ! Rends-toi ! Il ne te seras fait aucun mal !
RépondreSupprimerJe le sens mal ce scénario, je vois plutôt une irruption de quatre ou cinq porteurs de flingues dans le dernier carré, chacun d'entre-eux ayant un secteur de tir, et dans cet instant fugace, immatériel, magique, il ne faut pas se frotter les yeux ni péter un coup, sinon, c'est le déluge.
Coach Berny
Il faudrait que les crânes d'oeuf de la CIA et les Obama boys prennent des cours chez les scénaristes d'Hollywood. Leur histoire ne tient pas la route.
RépondreSupprimerOn est bon public, mais il y a des limites...
je crois qu'on a tous un doute quand l'histoire nous est resservie plusieurs fois, à chaque fois un peu différente.
RépondreSupprimerEnfin...! le but est de servir Obama en faisant plaisir à l'Américain moyen qui, pas plus que dans les films hollywoodien, ne cherchera à démêler le possible de l'impossible, le probable de l'improbable, du moment que l'histoire se termine bien.