Inviter d'anciennes colonies, toutes ensemble, à venir parader sur les Champs Elysées à l'occasion de l'anniversaire du cinquantenaire de leur indépendance, franchement cela a-t-il un sens autre que celui de la matérialisation de l'ouverture de la France à ses anciens colonisés sous toutes les formes que pourrait revêtir leur présence.
Nous aurions invité un seul de ces pays, je n'aurais pas eu grand chose à y redire puisque malheureusement l'habitude en a été prise mais tous ensemble, je trouve cela déraisonnable .
Faisant suite à la décision de payer des retraites entières de combattant à des étrangers, cela montre bien que l'État français à perdu tout sens commun et qu'il n'a plus aucun repère, déboussolé qu'il est par l'appartenance à des alliances multiples parfois contradictoires. C'est la matérialisation de l'installation de la politique française dans le relativisme le plus absurde.
La gauche n'a pas manqué de faire remarquer que ce défilé avait des relents de colonialisme.
De colonialisme je ne sais pas, car je doute que la démarche coloniale ait jamais été une doctrine en "isme" , mais on est bien obligé de constater que ce n'était pas un hommage à l'Afrique (sur quelles bases d'ailleurs ?) mais bien un hommage, s'il faut l'appeler ainsi, à nos anciennes colonies.
Compte tenu que nombre d'entre elles ne vivent pas leur décolonisation de manière sereine et que, plus le temps passe, plus on est déconnecté de ce que fut réellement la colonisation française, plus des revendications se font jour contre l'ancien colonisateur.
Dans ces conditions, cette venue d'anciens colonisés est un non-sens. On aurait mieux fait de doter les lycées français à l'étranger de crédits de fonctionnement substantiels.
Tous ces devoirs de mémoire m'insupportent ! La décolonisation voulue par de Gaulle et les américains date d'un demi-siècle quand même. Quand se tournera-t-on vraiment vers l'avenir sans perpétuellement ressasser les erreurs du passé ?
RépondreSupprimersi nous devions caractériser la malaise français, ce serait peut-être bien cela : ne pas avoir digéré son histoire du siècle dernier et d'avancer à reculons. ce qui d'ailleurs ne nous empêche pas de nous rapprocher du mur à grande vitesse.
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