Dans la première partie l'auteur constate que les jeux olympiques contemporains ont toujours été une source de dettes incontrôlées et incontrôlables, pour les villes et les pays organisateurs, en grande partie à cause de l’immixtion de l’État dans le processus. Il en tire donc les enseignements suivants.
PRIVATISER LE SPORT
Pour un économiste, il est clair qu'il faut privatiser le sport : il s'agit d'un ensemble d'activités qui devraient rester purement privées, que ce soit le sport amateur, ou le sport professionnel ou le spectacle du sport de haute compétition hors J.O. Cela impliquerait la suppression du ministère des sports ainsi que de ses succursales, dépendances...Si l’État s'en occupe, ainsi d'ailleurs que les collectivités de moindre grandeur, ils ne peuvent échapper à la médiocrité qui frappe toute intervention publique abusive dans les activités non régaliennes.A la suite d'une défaite de la France dans une compétition de football, le pouvoir de l'époque convoqua des « États généraux du football ».. Dans le livre « Parlottes et fêtes », j'ai décris les divers malheurs de la France avec les parlottes coûteuses et inutiles censées les conjurer.Puisqu'il est question du football signalons que les déboires de la Fédération Française de Football (FFF) sont anciens. La Cour des Comptes l'avait contrôlée sur les exercices 1984 à 1988 et avait relevé des « dysfonctionnements » graves ; dans son langage feutré, une telle expression veut dire que rien ne fonctionnait normalement. Elle a effectué en 2003 un nouveau contrôle et rien semble-t-il n’avait bougé. Depuis lors, nous ne savons pas.Si le sport était libéré en France, les privés y régnant en maîtres, il n’y aurait pas de risques pour l’État et pas de contrôle nécessaire pour la Cour. Les problèmes seraient résolus dans le cadre du marché, les propriétaires subissant, parfois rudement, les risques de leur impéritie éventuelle.COMMENT LA RUINE AVEC LES J.O ?
Les chemins de la ruine sont bien balisés.Les dépenses publiques sans limite génèrent un flot d'impôts destructif de l'économie et créateur de chômage. Personne ne chiffrera jamais pour le Royaume-Uni cette conséquence et personne n'a intérêt à le faire.S'ajoutent les « éléphants blancs », à savoir les équipements surdimensionnés : que vont devenir les immenses stades déserts? La double ruine menace. Pour cacher leur impéritie, les pouvoirs inventeront avec subventions de fausses utilisations. Ils engageront également des dépenses d'entretien superfétatoires.Les habitants d'Albertville, après les J.O. d'hiver de 1992 ont pu constater le désastre pour leur portefeuille.Les intérêts embusqués dans l'affaire et signalés plus haut se défendront en invoquant le prestige, la cohésion nationale ou d'autres prétextes mensongers du même genre. Ayons la gentillesse de penser que le prestige séculaire de nos voisins d'outre-Manche pouvait se passer de cet événement ruineux et éphémère.LES J.O. DE 2024
Cela fera plaisir à nos lecteurs Franciliens de savoir que la région va se lancer dans la compétition pour recevoir les J.O. de 2024. Avec 12 ans d'avance le robinet des dépenses est déjà ouvert pour une candidature incertaine.Ainsi se confirme la vanité de tous les calculs précédents, ces coûts anticipatifs étant sciemment oubliés.C'est à ce moment même que le chômage, fruit de ces folies et de bien d'autres, ne cesse de progresser !MICHEL de PONCINS
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