La diversitude prête à nous refaire la guerre d'Algérie ?

La gauche issue de la diversitude est prête à envoyer la troupe dans les banlieues chaudes, nommées aussi pudiquement "zones de non-droit" . C'est en tous cas ce que demande la sénatrice maire PS Samia Ghali, appuyée aujourd'hui par la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem.

Pour ceux qui viennent de naitre ou auraient trop subi les stages de recyclage mental, rappelons que la guerre d'Algérie a été déclenchée par le FLN, c'est sûr, mais alors que le gouvernement était de gauche présidé par Mendès France, le ministre de l'intérieur étant Mitterrand. Dans la même année, cette flèche de la politique a quand même réussi, après avoir perdu une guerre à Dien Ben Phu, à faire déposer le roi du Maroc, interner Bourguiba et mener la première riposte contre l'insurrection algérienne avec suffisamment de maladresse pour que la guerre l'emporte sur la politique, que la Tunisie et le Maroc acquièrent leur indépendance, suivies de l'Algérie quelques années plus tard.

On sait ce qu'il en est advenu ensuite, la gauche retournant assez rapidement  sa veste pour fournir des porteurs de valises, militer contre l'armée française qui ne faisait que son devoir, rôle qui lui avait été confié par le pouvoir politique de gauche. La droite, idiote utile, jouant la défense de l'Empire et passant dans l'histoire pour celle qui était à l'origine des choses. Finalement une rupture durable entre la nation et son armée permettant beaucoup de compromissions.

A Marseille dans les années 30 c'étaient les gangs italiens qui tenaient le haut du pavé, puis après guerre et  les gangs corses, voici venu le temps des Arabes, dans vingt ans ce seront les Malgaches, les Comoriens  ou les Albanais. De toutes façons, Marseille est une ville gangrénée, les règlements de compte interviennent à chaque prise de pouvoir et sont d'autant plus violents quand on change de groupe ethnique. Rien de nouveau sous le soleil, le combat s'éteindra faute de combattants.

Et voilà qu'aujourd'hui, celles qu'il convient de nommer des provocatrices, se servant de banals règlements de comptes entre malfrats, plus ou moins islamisés, profitant de 30 années de politique de gauche ou inspirées par un laxisme de gauche tentent de nous refaire la même :

1. on envoie la troupe,
2. les choses s'envenimant on confie des pouvoirs de police à l'armée,
3.  l'extrême gauche prend la défense des "opprimés",
4. la gauche retourne sa veste à l'occasion d'un changement politique,
5. une situation insurrectionnelle est en place permettant toutes la magouilles territoriales et politiques.

Il faut à tout prix éviter de tomber dans cette embuscade politique dont les buts sont plus visibles que le soleil en plein jour.
S'il le faut manifestez vous auprès de votre député .