Emmanuel Macron a demandé la dissolution d'"associations ou
groupements" racistes ou antisémites, à commencer par les organisations
d'extrême droite Bastion social, Blood and Honour Hexagone et Combat 18,
mercredi lors du dîner annuel du Conseil représentatif des
organisations juives de France.
"Parce que la période met en cause
ce que nous sommes, la France doit tracer de nouvelles lignes rouges
(...). J'ai demandé au ministre de l'Intérieur d'engager des procédures
visant à dissoudre des associations ou groupements qui par leur
comportement nourrissent la haine, promeuvent la discrimination ou
appellent à l'action violente", a déclaré le chef de l’État.
Source Le FigaroMacron a donc choisi sa méthode de sortie de la crise des GJ. Ni la culpabilisation sociale, ni le grand débat où les questions et les réponses sont déjà décidées ni aucune initiative gouvernementale, ne la violence débridée contre les GJ, ni les dénonciations de prétendues violences commises par de prétendus GJ ne sont en mesure de bloquer la dissidence .
Devant un tel échec, il ne reste qu'une arme avant l'utilisation d'armes réelles et létales, l'antiracisme et plus précisément l'antisémitisme.
Dès le début de la contestation, cette possibilité était latente et on a entendu au mois de décembre, déjà, des accusations de racisme, d'antisémitisme, de glissement vers la droite extrême fuser sur les différents médias.
L'utilisation des milice d'extrême gauche pour torpiller le mouvement n'ayant pas produit tous les effets escomptés, Macron a décidé de procéder à une rapide transition latérale.
Si le prétendu proverbe chinois dit qu'au pied du mur, le sage voit le mur, confronté aux difficultés, le politicien français voit l'antisémitisme et ce n'est pas innocent, un habile conditionnement mental en place depuis 1945, mais surtout depuis des années 70, l'affaire Touvier en avait été le révélateur, fait que le Français est prêt à rentrer à la niche dès qu'on brandit l'oriflamme de l'antisémitisme.
C'est quasiment imparable.
Face à des difficultés, il faut un ennemi commun, une victime expiatoire. Peu importe qu'elle n'ait aucun lien avec les évènements réels ou pas, sa seule dénonciation vaut accusation et jugement. Nous ne sommes pas très loin des massacres de septembre 1792 évoqués ici il y a quelques semaines.
Revenons aux faits, lors de l'acte XIV, Finkelkraut, philosophe français et sioniste par ailleurs, sort d'une bouche de métro, fort opportunément à proximité d'un groupe de gilets jaunes dont certains, musulmans de bon cru, convertis ou pas peu importe, l'assaisonnent quelques exclamations bien senties quant à son engagement politique, son rapport avec les excréments et peut-être même son origine sinon raciale du moins religieuse.
Cette attaque est filmée par un vidéaste dont l'identité et la qualité nouss sont inconnues mais qui s'empresse de communiquer son film aux médias.
Nous connaissons les péripéties, le rappel du ban et de l'arrière ban de la "communauté", la montée au créneau de tout le monde politique pratiquement sans exception - ce qui permet de faire un tri utile en vue des élections prochaines - et l'auto-saisine du pouvoir décidé à en finir avec ce comportement Himmonde (bien aspirer le H) digne des HLPSDNH.
L'auteur principal des faits, tout au moins celui que l'on voit le mieux sur la vidéo étant un salafiste non fiché mais connu, on pourrait imaginer que l'Etat allait procéder à un contrôle plus intense des mosquées et salles de prières salafistes, ainsi que de leurs sites internet.
C'est mal comprendre comment fonctionne la France. Les coupables de ces propos salafistes, ce ne peuvent être que les immondes, les untermenschen de la droite la plus extrême, la plus radicale, que Le Figaro cite pus haut.
Ces gens qui se comptent sur les doigts d'une main, qui n'ont mené aucune action antisémite depuis des lustres pour autant qu'ils en aient jamais menées, sont les coupables idéaux. On va pouvoir pondre des lois, procéder à quelques arrestations au petit matin blême en attendant le rétablissement de la guillotine pour ces crimes atroces comme de traiter un sioniste avéré et revendiqué de "sioniste de m...e" comme si le jugement de valeur était interdit en France . En fait il l'est. au pays de l'égalitarisme.
Le corollaire, le plus important en fait c'est que ce "crime" va permettre d'affaiblir encore plus le mouvement, de renforcer des lois déjà hyper liberticides, de museler tout débat politique. Ceci est parfaitement bien décrit dans le texte de Lucien Cerise que j'ai mis en lien dans l'article précédent.
C'est comme cela que l'on entre de plain-pied en dictature de type orwellienne aux cris à peine assourdis de "tuez-les tous". Pas besoin de chars à tous les carrefours, il suffit d'un pouvoir disposant de tous les moyens de contrôle et de milices dévouées comme le sont devenues les forces "de l'ordre".
L'opposition, la seule, celle qui est qualifiée d'extrême droite, d'ultra doite même pour laisser vivoter l'exutoire officiel du régime, le RN dont l'utilité n'est plus à démontrer en vues des élections, va être laminée, fichée, condamnée, poursuivie. Le sort d'un Boris Le Lay n'est qu'une vison de ce qui nous attend si nous persistons à nous dire Français, à penser que les dirigeants sont des traitres et des voleurs, parfois aussi des incapables vaniteux.
On n'entrave pas la marche vers le chaos, qu'on se le dise !
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