Rappelons que ce rapport datant de septembre est en passe d'être validé par une loi. La mise en scène de l'affaire Finkelkraut ainsi que la dévastation d'un cimetière juif et quelques tags qualifiés d'antisémites sont à mettre en perspective dans le contexte visant à concrétiser ce rapport raciste dans la loi, car ce rapport est profondément liberticide et raciste.
Source Novopress
Flicage sur internet : qui a entendu parler du rapport élaboré par
Laetitia Avia députée LaRem (dont la famille est originaire du Togo),
Gil Taïeb vice-président du Crif et Karim Amellal écrivain ?
Ce rapport,
commandé par Emmanuel Macron lui a été remis en septembre 2018 et
prévoit d’encadrer au plus près la liberté d’expression sur internet
sous couvert de lutte contre le racisme. Explorons quelques pistes
liberticides parmi d’autres proposées dans le rapport.
Les réseaux sociaux sous surveillance
Les grands opérateurs auraient un délai de 24h pour supprimer un «
contenu haineux ». Rappelons pour mémoire que le fameux pacte de
Marrakech considère de facto que tout propos hostile à l’invasion
migratoire ou simplement négatif doit être considéré comme délictueux et
que les médias qui les propageraient doivent être punis financièrement.
Les opérateurs devraient nommer un représentant auprès de l’Union
Européenne et remettre un rapport annuel qui rendrait compte de leur
activité « anti haine ». Les amendes pourraient être multipliées par
cent (oui par 100, vous lisez bien) pour atteindre 37,5M€ pour les
personnes morales et 7,5M€ pour les personnes physiques.
Création d’une étoile jaune « porteur de haine »
Le rapport propose – sans rire – de « Créer un logo unique de
signalement des contenus illicites, visible et identifiable sur toutes
les plateformes » (recommandation 8).
Dans la recommandation 11 « il pourrait être envisagé de soutenir les
initiatives de « Name and shame » visant à publier la liste des
annonceurs dont les contenus sont visibles sur des sites internet
diffusants des propos haineux ». Ce qui rejoint une partie des
recommandations du pacte de Marrakech, voici un deuxième article sur le
sujet.
Dans le même article « parallèlement, il conviendrait de promouvoir les démarches dites d’« investissement publicitaire responsable » des entreprises, qui consistent à éviter la publication sur des sites toxiques ou non désirés (pornographie, antisémitisme, fausses informations, propagande extrémiste etc.) ».
Le terme propagande extrémiste est assez vague pour subir n’importe
quelle interprétation et aboutir à un très vaste champ de répression.
Surveiller et punir mais sans débat contradictoire
Bien entendu (recommandation 10), les dénonciations devraient être
facilitées sur une plate-forme unique, les juges saisis illico obligés
de statuer dans les meilleurs délais et par mise en demeure. Encore
mieux,
« Serait ouverte la possibilité pour le juge de recourir à la procédure simplifiée de l’ordonnance pénale comme il le fait déjà aujourd’hui pour les actes de contrefaçon sur Internet. L’ordonnance pénale est une procédure qui permet un traitement rapide des affaires en ce qu’elle ne nécessite pas de contradictoire et donc pas d’audience ».
Pas de contradiction, pas d’audience, automaticité pénale, bienvenue
dans le meilleur des mondes Avia/Taïeb/Amellal. Plus récemment deux
ministres du gouvernement Philippe, Mounir Mahjoubi et Marlène Schiappa
ont présenté un plan d’action inspiré du fameux rapport. Nous aurons
l’occasion d’y revenir.
Article paru sur le site de L’OJIM
Avia Taïeb Amellal, et Mahjoubi... Pas de Français. La loi en France est écrite par des étrangers. Nous sommes une colonie.
RépondreSupprimeret ils ne se dissimulent même plus on se croirait aux beaux jours de 1917 et suivants dans un pays situé assez nettement à l'Est
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