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mardi 15 mars 2016

Baroud d'honneur et pots-de-vin sociaux.

La  loi sur le travail ayant été améliorée sur un coin de table par le Président et son Premier ministre pendant le week-end, la gauche va pouvoir bouffer la couleuvre toute crue . Oh !  il y aura bien quelques pseudos- irréductibles qui vont nous la jouer village gaulois, mais nous savons tous que l'affaire est dans le sac puisqu'il suffit que le parlement vote pour que la loi existe, l'accord de l'exécutif étant acquis et pour cause.

Et le Parlement votera, puisque la "droite" est a priori pour, tandis que les députés de gauche savent que sans soutien gouvernemental, ils sont sur un siège éjectable aux prochaines élections.
Quant aux (syndicats) étudiants, ils sont de la mouvance du pouvoir et ne sont là que pour montrer qu'ils existent.

Dans la foulée, le gouvernement annonce qu'il va augmenter le point d'indice des fonctionnaires, non concernés par la loi mais toujours capables de descendre dans la rue pour tout et n'importe quoi.

Le fond du problème, c'est que cette loi s'ingénie à dresser les générations les unes contre les autres, les "insiders" c'est à dire en charabia américano-économique ceux qui ont la chance d'avoir un boulot relativement stable, contre les précaires, les CDD contre les intérimaires etc ...

Précariser les gens établis ne sédentarisera pas les précaires, puisque le but du patronat français, un des plus méprisable du monde, est justement de précariser tout le monde. Il suffit d'entendre les protestations de Gattaz, à l'annonce du non plafonnement des indemités de licenciement et ses menaces à peine voilées envers la responsable du syndicat CFE-CGC.
La solution passe par le retour du travail en France et la précarisation ne fera pas nécessairement revenir le travail , puisqu'un précaire français coûtera toujours plus cher qu'un précaire Sri-lankais ou même Roumain .
 D'ailleurs, nombre d'entreprises s’accommoderaient sans problème de la journalisation avec embauche le matin et débauche le soir comme aux plus beaux jours du XIXème.
L'entreprise du XXIème n'est plus bâtie pour l'homme et autour de l'homme, mais pour la banque et autour des robots-traders qui opèrent des centaines ou des milliers de fois par seconde,  des achats et des reventes qui ne tiennent aucun compte de l'homme. L'époque de Terminator et de la suprématie des robots n'est pas si loin. L'homme gêne désormais.

J'ai l'impression (et un peu plus même) que le problème de notre pays c'est qu'il faut toujours qu'il pousse tout vers l'absolu, le bien comme le mal. Nous sommes en ce moment dans une époque où le mal triomphe et nous Français, nous ingénions à êtres des champions dans le domaine. Il nous manque la simplicité, le pragmatisme, il nous manque la dimension humaine que probablement nous avons perdue un jour de janvier 1793.

3 commentaires:

  1. L'essentiel n'est-il pas que le joli ptit gars barbu qui semble à la tête de l'UNEF, comme jadis ce salopard de Cambadélices, aie d'ores et déjà son poste assuré à l'AN, puis au sénat ?
    Son avenir est assuré.

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  2. C'est clair, lui ne sera pas "précaire"

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