Dans ces conditions, il parait de plus en plus évident qu'il n'y aura pas de sortie par la voie démocratique .
La classe politique est complètement déconsidérée, aux dépens des hommes politiques qui ont su rester probes, autant que faire se peut.
Tous les anciens présidents font désormais une escale par le juge d'instruction, même s'ils réussissent à s'en tirer là où vous et moi irions passer quelques mois en prison.
La crise financière est patente et le jour où l’État ne sera plus en mesure de calmer le lumpen prolétariat par des aides plus ou moins dissimulées n'est pas loin.
A titre d'exemple, l'Etat vient de subtiliser 700 millions aux familles alors que le budget de l'AME
Dans ces conditions on ne peut que prédire une crise financière dramatique qui va survenir sera suivie par des mouvements révolutionnaires certainement menés par l'extrême gauche mais plus encore par une religion-idéologie venue d'ailleurs.
Cela engendrera une réaction et la guerre sera sanglante.
Si d'aventure la réaction n'avait pas lieu, et rien n'est plus impossible, malheureusement, le pays se liquéfierait en plusieurs principautés ou républiques à l'ancienne, sous protectorat des voisins européens ou de nos créanciers moyen-orientaux.
Si la réaction survient, nous aurons à très court terme un État autoritaire seul en mesure de fédérer ce qui restera de la France. De plus en plus de personnes appellent ce genre de régime de leur vœux car ce qui fédèrent les gens autour d'un État c'est avant tout la recherche de sécurité et de protection, nécessaire à l'établissement de familles, à la naissance d'enfants ayant une chance raisonnable, à la pratique de l'industrie et du commerce.
Il n'y a plus de sécurité, il n'y a plus de protection, les enfants qui naissent sont en grande partie les outils d'une guerre de conquête larvée, l'industrie dépérit, le commerce est aux mains de l'extérieur, nous ne gouvernons plus notre économie ni même notre politique intérieure livrée aux mains de lobbies soutenus de l'extérieur.
Nous devons reconquérir notre pays ou périr.
Tout dépend, après tout, du point de vue où on se place. Le "pays", je dois dire que je m'en bats un peu l’œil... Il y a belle lurette que je me veux - ou me sais - étranger en ce pays d'ex-france. Je ne me sends pâs plus lié à lui qu'à un autre. Aussi, je suis libre de prendre mes dispositions si d'aventure je discerne tel ou tel danger pour les miens...
RépondreSupprimerCeci dit, je crains que tu ne cèdes, comme tant des nôtres, à l'auto-intoxication concernant l'effondrement, la convergence des catastrophes et autres mythes millénaristes avec quoi toutes les extrêmes-droites tentent de soigner leur impuissance... "Je ne peux rien sauver mais les faits vont me donner raison et la course naturelle des choses me vengera"...
Depuis le temps que je te lis, je crois que ceci est l'article le plus sombre que tu aies jamais écrit... Et comme ta lucidité est proverbiale et tes analyses jamais prises en défaut, ça donne à réfléchir. Comme Maurras, je pense que le désespoir en politique est la pire des erreurs et je me console en me focalisant sur ta dernière phrase : reconquérir ou périr, un magnifique slogan !
RépondreSupprimerCeci dit, je ne suis pas du tout d'accord avec Ivane. Un vrai patriote ne peut pas se "battre l'oeil" de l'avenir de son pays et chercher son salut dans je ne sais quelle fuite à la Depardieu.
Je suis d'accord avec Ivane sur un point, je cède parfois au péché d'orgueil qui consiste à écrire "je vous l'avais bien dit"
RépondreSupprimerMais je ne crois pas céder à une peur millénariste.
La crise financière est là et bien là, il suffit de voir la classe politique s'agiter dans le bocal en se demandant comment ils vont sauver leur tête le jour ils ne pourront payer ce que je nomme le lumpen selon l'expression marxiste et que chacun appellera comme il le veut. Le nom n'a pas d'importance en soi.
Ensuite on constate, contraint et forcé, qu'il y a un bouleversement total de la population de ce pays et (je crois que) cela aura des conséquences définitives sur ce qu'on nommait, avant que le racisme ne soit un crime, la "race" française (qui n'avait rien de génétique) et l'esprit français qui ont fait la force et la gloire de cette nation.
Enfin je me base sur l'histoire . Quand plus rien ne tient plus les membres d'un peuple ensemble et qu'il est soumis à d'importantes forces centrifuges : l'islam et le mondialisme en sont de puissantes, le pays éclate et se morcèle sauf à se fédérer autour d'une nouvelle idée, ou d'un homme fort (choix quasi exclusif à mon avis). Ou bien il est absorbé par ses voisins.
Il y a quelques mois j'avais posté un montage photo suggérant que nous serions un jour "libérés par les Américains après une expérience FN.
Merci CCRIDER mon plus fidèle lecteur ;-)
Comme le dit l'adage "le pire n'est jamais certain" et heureusement.
Mon choix va plutôt vers un régime autoritaire du moment qu'il ne soit pas théocratique, mais je ne méconnais pas les risques de dérive de ce type de régime quand il n'est pas canalisé comme l'était la monarchie .
Je plussoie à cet article .
RépondreSupprimerPerso ça fait 20 ans que je vois arriver une immense catastrophe , et pour ajouter de l'eau au moulin , je viens de lire ceci sur le site de Jovanovic :
LES 2000 MILLIARDS D'EUROS DE DETTES DE LA FRANCE: CE QUE CELA REPRESENTE VRAIMENT (A LIRE ABSOLUMENT)
du 6 au 10 octobre 2014 : Notre lecteur Eric nous livre ici une très bonne explosion, pardon, explication, lisez bien: "Je viens de visionner un document montrant que la dette totale de la France correspondait à deux Stade de France remplis de palettes de billets de 100 euros. Mais je crois avoir mieux: 2000 milliards d'euros, en partant de 40.000 euros pour 1 kilo d'or, cela nous fait exactement 50.000 tonnes d'or... soit plus que l'or détenu par toutes les banques centrales du monde entier, mais surtout... c'est aussi le montant quasi exact de toutes les réserves minières de la planète (51.000 tonnes d'or selon wikipedia). En clair, on peut commencer à creuser"...
Puis Eric revint avec une autre image "qui aidera nos concitoyens à saisir l'aspect astronomique de cette dette de papier: il suffit pour cela de passer du billet de 100 euros à la pièce de 1 euro. J'ai remarqué que 4 pièces de 1 euro empilées faisaient pile 1 cm. J'en déduis qu'il faut empiler 400.000 pièces de 1 euro pour faire 1 km en hauteur. Or, 2000 milliards divisés par 400.000 nous donnent 5 millions...de km donc. Sachant que la distance de la terre à la lune est de 300.000 kilomètres, vous réalisez que toutes les pièces de 1 euro empilées nous emmènent plus de 16 fois plus loin que la lune!!!
Mais bon, ce qui est le plus instructif, c'est effectivement, à mes yeux, de réaliser que cette dette n'est pas techniquement, matériellement payable par quoi que ce soit d'existant sur la planète de manière tangible, ce qui démontre à quel point la finance a depuis longtemps dépassé le cap de la folie.
Autre exemple: sachant que la pièce de 1 centime en acier (recouverte de cuivre) pèse 2,3 grammes et qu'il en faudra 200.000 milliards pour payer la dette, nous arrivons à 460.000 millards de grammes d'acier pour produire les pièces nécessaires, soit 460 millions de tonnes, soit 46.000 tours Eiffel..." Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2014
L'explosion de la crise financière n'est qu'une question de temps, transformer la dette en équivalent métal ou papier est parlant mais tant qu'il y a des séries à la télé ...
RépondreSupprimerReconquista !
RépondreSupprimerEt puis, c'est tout !
Mais je comprends un peu Ivane car lorsque je regarde de nombreux compatriotes, je m'interroge sur l'intérêt de vouloir sauver ce pays mais il faut aller au-delà de ce triste constat et penser plutôt à notre civilisation, à notre Histoire, nos bâtiments, notre culture.
A toute époque, il y avait des contemporains qui ne valaient pas que l'on se sacrifie pour eux, mais comme vous le dites c'est une structure, un ensemble à sauver, les individus eux-même vivront leur destin.
RépondreSupprimerTiens, tu arrives à être aussi pessimiste que moi ;-)
RépondreSupprimerje ne sais pas si c'est vraiment du pessimisme, j'appellerai plutôt cela du réalisme projectif pour faire dans la novlangue ;-)
RépondreSupprimerEh ben, c'est drôlement sombre le réalisme projectif !
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