Ce qui suit reprend à 90% mon commentaire sur son blog ; l'article est un peu mieux structuré et plus complet.
1 ère réponse
Les Anglais s'en sortent toujours bien lorsqu'il s'agit de bai..r l'Europe mais le petit plus du Brexit n'est pas là.
Depuis 1957 où furent signés les traités de Rome, l'Union s'est située sur une courbe expansionniste. Toujours plus de membres, toujours plus de contraintes, toujours moins de démocratie, toujours plus de morgue. Pour bientôt on nous promet un impôt européen pour financer je ne sais quoi, en plus de ce que paient les États à l'Union.
Pour la première fois (Dieu fasse que ça se réalise) un membre déciderait d'en sortir. C'est un coup d'arrêt, un petit Stalingrad infligé à cette union libérale-soviétique. Libérale pour les banquiers et les multinationales, soviétoïde pour le reste.
Parions que quels que soient les avantages concédés à la perfide Albion, ça fera du bruit dans le Landerneau européen.
Soit certains vont s'arc-bouter sur le plus d'Europe, comme la France et ça va crisper les populations qui n'en peuvent plus de ce "machin" pour citer De Gaulle, soit certains États vont y aller eux aussi de leurs conditions d'allégement (je pense en particulier aux ex pays de l'Est) et ça va énerver les autres (pourquoi pas nous ?). Une conjonction des deux attitudes est plus que probable. Charge à nous, à notre niveau, de mettre de l'huile sur le feu.
Un bon bourrage d'urnes ne m'étonnerait pas s'il s'avère que l’assassinat de la députée anglaise n'a pas suffit pour acquérir la majorité anti-Brexit, les mondialistes et leurs vassaux les européistes ont montré sans faillir que la magouille ne les effrayait pas plus que le meurtre quand leurs intérêts étaient en jeu.
Deuxième réponse
je vous concède que le terme libéral que j'utilise ne correspond peut-être pas à la théorie libérale pour tant est qu'il en existe une, car je ne connais pas un seul pays "libéral" au monde quand ses intérêts sont en jeu. A commencer par le phare du libéralisme, les USA. Reste que c'est le terme consacré pour ce type d'économie qui consiste à refuser ou limiter au maximum les droits sociaux de même que le paternalisme et qui considère les êtres humains comme des paramètres économiques dont le seul but, la seule finalité sur terre serait d'augmenter les profits de l'entreprise, c'est à dire les profits d'une classe relativement réduite d'individus aux dépends des autres, moins intelligents, moins chanceux, moins je ne sais quoi ou parfois plus honnêtes ou plus scrupuleux. Tout cela n'a pas grand chose à voir avec la liberté je vous l'accorde.
La mise en concurrence des services publics dont la finalité n'est pas de gagner de l'argent mais de rendre un service uniforme sur un territoire ou à une population n'est pas non plus une bonne chose, à mon avis. Supprimer les abus aurait dû être suffisant, mais cela nous le verrons dans trente ans ou moins, je ne vais pas me battre là-dessus tellement je suis sûr d'avoir raison. Il n'est même pas impossible que réapparaisse un jour l'économie planifiée pour faire face aux gaspillages qu'engendre le "capitalisme de connivence". Après tout c'était le système économique des 30 glorieuses en France. Ça a redressé la France malgré des guerres coloniales coûteuses. Actuellement on sacrifie à la théorie, au mythe (y compris les mythes de gauche comme l'égalitarisme) et on voit où on en est.
Les Russes, il ne s'agit pas de les aimer ou pas. Moscou est à 2500 km de Paris à vol d'oiseau, on peut y aller à pied, à cheval, en voiture si nécessaire . Washington est à 6200 km et il faut franchir un océan. Ça répond à toute question en la matière. Nous sommes une péninsule du continent asiatique . L'Europe sans la Russie c'est une tête sans jambes et ça les Américains l'ont bien compris et depuis longtemps et ils n'ont pas l'intention que nous recouvrions notre corps complet.
J'ai grand peur ..
RépondreSupprimerPro UE 77, Break-Exit : 22% ce jour :(
Désolé mai entre temps j'ai ajouté une partie supplémentaire à mon texte.
RépondreSupprimerCes chiffres c'est du pipeau je ne crois pas que les Anglais soient aussi cons pour passer de 45% ou plus à 22% parce qu'un type dérangé de la calebasse a dessoudé une pom-pom girl pro-Europe.
Wait and see et s'ils veulent rester ce sera une calamité pour eux mais aussi pour nous. Ça précipitera peut-être la guerre civile européenne qui point tout doucement à l’horizon. Nous venons de connaitre la guerre d'Espagne en Ukraine, les USA font monter la pression . Advienne que pourra.
Au final, que les Anglais sortent ou pas, je prends le pari qu'ils vont pas se laisser faire et que Bruxelles va baisser sa culotte comme d'habitude...
RépondreSupprimerJe suis d'accord ils sont tres forts
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