Dans les temps qui s'obscurcissent, il est réjouissant de voir la volaille financière s'égailler en tous sens dans la basse-cour mondialiste.
Tout était pourtant bien réglé, les spéculateurs avaient pris leurs marques, les banquiers avaient huilé les gonds de leurs chambres fortes, les charognards de tout poil reluquaient les trésors de la Grèce en spéculant sur le prix qu'ils pourraient en tirer sur le marché de l'art et patatrac ! cet imbécile de Papandréou, décide de faire valider ses décisions par le peuple !
Pas un seul démocrate pour s'en réjouir tant il est acquis dans les milieux de la bonne gouvernance que le peuple n'est qu'une variable d'ajustement aux profits et aux marges commerciales. Se référer, si nécessaire, à l'attitude de notre Nico à nous, lors du référendum sur la constitution européenne et son volet II, le traité de Lisbonne.
Le peuple, beeeerrrk quelle horreur !
Le racisme est crime abominable, mais pour nos démocrates franc-maçons, il est acquis que tous les Grecs ne sont que voleurs et fraudeurs et qu'on doit leur appliquer une punition collective, quand on sait bien que ce n'est pas le larbin du Club Med ou le vendeur de cacahuètes ou de journaux qui a placé 290 milliards d'euros en Suisse, ni lui qui roule en Porsche Cayenne.
Papandréou a dû avoir vent du coup fourré que lui préparait la bonne gouvernance mondialiste et vient de limoger d'un bloc toute sa haute hiérarchie militaire.
Faut dire que son grand-père Georgios, du même nom, avait été renversé par les Colonels. Il sait donc que l'ordre mondial n'aurait pas hésité à les lui lancer dans les pattes si le besoin s'en était fait sentir. Il est quand même du sérail , le Papandréou, il connait les risques créés par le manque à gagner.
Il ne reste plus au NOM qu'à acheter suffisamment de députés d'ici la fin de la semaine ( et le prix ne doit pas être très cher) pour faire tomber le gouvernement Papandréou, tenter d'annuler le référendum, et peut-être bien déclencher une guerre civile ou au moins une grosse vague de terrorisme comme en Italie pendant les années noires 70-80.
Ce qui est dramatique, c'est que ce genre d'hypothèse apocalyptique avait été envisagée par les opposants à l'euro dès sa mise en place.
Tous les experts qui voulaient bien dire la vérité savaient bien qu'un euro trop fort laminerait les pays "du Sud", ceux que les anglo-saxons pétris d'humour et du respect des autres, appellent du charmant acronyme de PIGs.
Comme à son habitude, la réalité, qui ne lit pas les journaux économiques et assiste encore moins aux séances de formation à la langue de bois et d'endoctrinement, s'est rappellée au bon souvenir de nos politiciens et ça ils n'aiment pas.
A moins qu'un vilain (islamiste, nazi, turc loup gris, fanatique catholique ou orthodoxe, au choix) télécommandé par la CIA, (NSA, Mossad, MI6, ISI, au choix) ne descende le Papandréou qui ose en référer au peuple. L'assassinat politique fait partie de leur panoplie...
RépondreSupprimerLes semaines à venir ne vont pas manquer d'intérêt(s)... et pas seulement pour les banquiers !
A la vitesse où les ministres grecs, unanimes avant-hier dans le soutien, démissionnent ou font part de leur désaccord, le problème politique sera réglé d'ici lundi.
RépondreSupprimerL'Histoire revient en force, on dirait.
RépondreSupprimeron dirait bien.
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