Bon résumons nous.
Le premier ministre grec, pas très heureux de la tournure de l'aide apportée par les "grands" à son petit pays décide d'en référer au peuple. Le même jour il renvoie tout le haut état-major de son armée. Je n'y vois aucune coïncidence, juste une mesure préventive. Les choses sont liées.
Puisque l'intimidation interne dès lors ne pourra pas fonctionner, les "grands" convoquent le premier grec en lui tenant à peu près ce langage : " tu te plies ou tu crèves".
Sensible à un langage si direct et à tant d'attention, le premier décide que, finalement, il va toujours demander la confiance mais pas le référendum. On niche son honneur où on peut.
L'incident est clos, le premier grec songe à ouvrir un garage en Albanie ou en Turquie pour subvenir à ses besoins et les "grands" peuvent vaquer aux affaires du monde.
On murmure même dans les coursives, que finalement ce qui nous manque, à nous Européens, c'est un État fédéral qui puisse tenir tout ça d'une main de fer avec sanctions à la clé. Faire payer un pays submergé par les dettes, pourquoi n'y avoir pas songé plus tôt ! Est-on bête et distrait parfois. Quand on voit comment l’État central, en France est incapable de juguler les dettes et la soif de dépenses des pouvoirs locaux, il y a vraiment de quoi mourir de rire. Passons.
J'ai l'impression que le petit Nicolas a remué beaucoup d'air et montré du doigt ses petits camarades de Grèce, d'Italie, d'Espagne et du Portugal, pour ne pas qu'on jette un œil dans sa gamelle, pour ne pas qu'on s'intéresse à notre propre déficit public et à la manière dont il a crû de manière abyssale en un an.
Il va essayer de faire trainer les choses jusqu'aux élections soit en laissant à son successeur la joie de régler le problème économique et financier, mais surtout son volet social ou alors en espérant acquérir une nouvelle légitimité et faire taire les opposants.
Allez je lance un pari ! A la veille de l'été 2012, c'est la France qui sera sur la sellette parce qu'aucune composante de "la bande des quatre" et successeurs, n'a la capacité de réformer ce pays en profondeur, trop engoncé qu'ils sont dans le clientélisme financier politique et social.
Quoi qu'il en soit, la seconde partie de l'année 2012 va être très, très, dure.
Je suis d'accord et puis pour 2012 même les Mayas l'on dit...
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