LES ARCHIVES DU FIGARO - Alors que la France vit une canicule d’une «intensité exceptionnelle», en 1911, une vague de chaleur spectaculaire s’abat sur le pays pendant plus de deux mois. Bilan pas moins de 40.000 morts.
Un épisode caniculaire inédit en Europe et en France. «La chaleur bat nos murs, répand sur le pavé de Paris ses éclaboussures de feu, dessèche les gosiers, brûle les crânes et donne aux plus joyeux comme une envie de pleurer» se désole le journaliste du Figaro le 29 juillet 1911. «Vague de chaleur» c’est ainsi que la dénomment les météorologistes poursuit-il en ajoutant: «Ah! cette vague, comme nous bénirons le reflux qui l’emportera!». Les jours passent et la fournaise continue. Les journées des 22 et 23 juillet sont exceptionnelles. Le mercure affiche partout plus de 35°. Le Figaro espère une accalmie pour le mois d’août: «Ça ne peut plus durer». Les rumeurs affirment alors: «Lorsque le mois de juillet est chaud, le mois d'août est frais». Or le mois d’août sera l’un des mois les chauds de l’histoire, en particulier à Paris avec treize jours consécutifs de températures supérieures à 30°. L’observatoire de Montsouris marque 37°7 le 10 août 1911, la «plus haute température que le thermomètre enregistre depuis 1757…sous Louis XV», rapporte Le Figaro.
Cette canicule est l’une des plus longues de l’histoire. Elle se poursuit jusqu’à la mi-septembre. Cette terrible vague de chaleur en 1911 emportera au total 40.000 âmes en France, principalement des enfants.
Note : Juste une précision, la photo au bout du lien montre des gens qui dorment dehors dans une impasse et non pas des corps que l'on aurait exposés au vu et su de tout le monde
Greta... dis quelque-chose !
RépondreSupprimerEn regardant des photos anciennes sur YouTube je voyaos des photos prises en 1910 "pendant la canicule" . Sauf erreur d'année, c'est un phénomène qui semble ne pas avoir été rarissime. Mais celle de 1911 qui a touché le continent Nord-américain et l'Europe semble être extraordinaire par l'élévation de ses températures et l'étendue de la zone géographique touchée.
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