14/02/2017 – 12h40 Dinan (Breizh-Info.com) – Une
petite fille âgée de 4 ans est décédée de la tuberculose en fin de
semaine dernière. Elle habitait la région de Dinan. Scolarisée à
Vildé-Guingalan, elle avait été transférée à l’hôpital de Rennes, où
elle est décédée des suites de la maladie.
L’Agence
Régionale de Santé (ARS) a par la suite organisé une réunion à
destination des parents d’élèves de l’école, jeudi soir, à la salle des
fêtes de Vildé-Guingalan, en présence d’un médecin et d’une infirmière.
Des
tests de dépistage ont été organisés dans l’école, et les deux classes
de maternelle de l’école devront faire des radios des poumons, qui
seront renouvelées dans trois mois.
La fillette était scolarisée dans une classe ou évoluaient des élèves de petite et moyenne section.
La
tuberculose est une maladie infectieuse causée par le bacille de Koch,
qui atteint le plus souvent les poumons. Très contagieuse, elle se
transmet par voie aérienne, lorsqu’un malade tousse à proximité par
exemple, et se manifeste par de la toux, de la fièvre, de la fatigue,
des douleurs thoraciques et un amaigrissement.
En
Bretagne, l’Agence Régionale de Santé en Bretagne avait, en 2013 édité
un document qui analysait la tuberculose entre 2001 et 2013 (voir le document ici). On y lisait notamment que «
le taux de déclaration de la tuberculose a globalement décru en
Bretagne depuis 2010 en dépit d’une augmentation ponctuelle en 2012. En
2013, le taux de déclaration en Bretagne de 6,3 pour 100 000 est au
niveau de celui des autres régions de province (5,7 p 100 000) alors
qu’il lui était supérieur depuis 2001 » .
Deux types de tuberculose en Bretagne
L’ARS concluait de la façon suivante :
« Schématiquement, deux types de tuberculose coexistent en Bretagne :
celle touchant des personnes nées en France atteint des sujets plus
souvent âgés, est plus souvent à localisation respiratoire et plus
souvent contagieuse tandis que celle touchant des sujets nés à
l’étranger est plus souvent extra-respiratoire que celle des autochtones
et les atteintes respiratoires sont moins souvent contagieuses.
Géographiquement, la tuberculose du sujet âgé autochtone prédomine dans
les Côtes d’Armor, le Finistère et le Morbihan alors que la tuberculose
du migrant jeune prédomine en Ille-etVilaine.»
En 2014, Le Figaro écrivait à propos de la maladie : «
comme d’autres grandes villes (Londres, Barcelone ou Milan) rassemblant
des populations précarisées ou des migrants nés dans des pays fortement
touchés par la tuberculose, Paris se distingue par une incidence
élevée, mais en recul: 491 cas ont été déclarés en 2010, soit 21,9 cas
pour 100.000 habitants, contre 1060 cas en 2000, soit 49 pour 100.000
habitants.».
Le Monde expliquait en juin 2016,
après l’évacuation d’un camp de migrants à Paris pour des raisons de
santé publique, que 60 % des nouveaux cas de tuberculose recensés en
France concernaient des personnes nées à l’étranger, bien que la
précarité soit également en cause dans la propagation d’une maladie.
Sur le site de l’OMS, on peut lire que «
la tuberculose n’est pas facilement transmissible, et seule une faible
proportion des personnes infectées contracte une maladie évolutive
(allant d’un risque de 10 % sur la vie entière à un risque annuel de 10 %
chez les personnes séropositives) et ce, quelques mois ou années après
l’infection. Enfin, les cas de transmission de la tuberculose des
migrants à la population locale sont peu nombreux en raison des contacts
limités.».
Certains
professionnels de la santé soulignent toutefois le risque potentiel de «
bombe sanitaire » en Europe avec l’arrivée de populations pauvres et
non soumise, de façon obligatoire, à des dépistages. Malgré cela, l’OMS
« ne recommande pas le dépistage systématique des maladies dans les populations réfugiées et migrantes,
car il n’existe aucune donnée démontrant clairement son intérêt (ou son
efficacité par rapport au coût). En outre, ce contrôle peut être source
d’angoisse pour certains réfugiés et pour la communauté au sens large.»
A comparer avec le laconique communiqué de Ouest France
Ca fait peur...
RépondreSupprimerIlva falloir surveiller nos enfants et petits enfants sur tous les plans...
Breizh info le dit de manière indirecte, mais l'origine ethnique de la maladie n'est pas difficile à deviner.
SupprimerLa galle qui se répand pas mal dans les écoles.
RépondreSupprimerLes maladies pulmonaires importées qu'ont fait passer pour la grippe.
Les MST revenant d'afrique en recrudescence massive.
Mais bon, les personnels de santé osent en parler en privé mais de là à en parler en public, le kapo Patrick Pelloux veille au grain ...
chuuuuut interdiction d'en parler surtout , ne pas évoquer ce qui blesse au sens propre comme au sens figuré, c'est waciste
Supprimerhttp://lesobservateurs.ch/2017/02/23/maladies-chez-les-migrants-le-rapport-alarmant-de-la-revue-medicale-suisse/
RépondreSupprimerc'est malheureusement connu mais en parler ne serait pas politiquement correct, voire ce serait raciste.
SupprimerForce est de dire qu'une société aussi conne que la notre il n'y a pas dû en avoir beaucoup sur terre.
https://civilwarineurope.com/2017/02/25/immigration-un-rapport-alarmant-sur-les-risques-epidemiologiques-en-europe/
RépondreSupprimerl'expression "chances pour la France" prend là toute sa saveur
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