Comme beaucoup d'entre nous, j'ai suivi avec intérêt l'attentat de Boston et ses suites.
Comme beaucoup d'entre nous j'étais convaincu, photos douteuses à l'appui, qu'il s'agissait d'une opération "false flag" sous fausse bannière, c'est à dire menée ou pilotée en sous main par un État, le plus souvent contre sa propre population.
Comment alors interpréter le procès du co-auteur de ces attentats, ses excuses aux victimes et ce, malgré une condamnation fédérale à mort ?
Peut-on imaginer que la manipulation aille jusqu'à un simulacre d'exécution, laquelle n'interviendrait au mieux que dans une dizaine d'année et que Djokhar Tsarnaev disparaisse discrètement dans la nature ? peut-on imaginer que ce jeune homme tout juste sorti de l'adolescence accepte de passer 12 ans de sa vie en prison pour faire plaisir à l’État américain . Qui donc accepterait aujourd'hui de sacrifier sa vie pour un État occidental ? qui donc pourrait l'assurer sur une aussi longue durée qu'il ne serait jamais exécuté et finirait par sortir de là ?
Ou bien ne faut-il pas humblement accepter que nous nous sommes — et moi le premier — lamentablement plantés dans l'interprétation de ce drame faisant ainsi le jeu des auteurs de cet attentat et des charlatans disposant soi-disant de sources de première main.
Félicitations Paul-Emic, l'ambiance de l'époque est plutôt à l'obstination dans le déni.
RépondreSupprimerOn nous ment tellement que l'on finit par tombé dans le complotisme, c'est humain.
RépondreSupprimermerci à tous les deux mais reconnaitre ses erreurs est indispensable si l'on veut progresser, sinon on finit comme les actuels "partis de gouvernement"
RépondreSupprimerConvenir de ses torts, c'est se corriger dit-on.
RépondreSupprimerComme vous à l'époque, ici même si mes souvenirs sont exacts, je partageais la même idée fausse. Il est honnête de le reconnaître et je vous remercie de pouvoir l'exprimer.