Le premier article de la loi bioéthique volé à l'Assemblée

Richard Ferrand, mis en examen pour "prise illégale d'intérêts", malgré cela et les tonitruantes déclarations du fondateur de son parti, est demeuré président de l'Assemblée Nationale.
Même les médias inféodés se sont demandés pourquoi Ferrand était au dessus des règles, faisant là acte d'audace frisant la témérité.

Aujourd'hui, on a la réponse. On pourrait dire qu'elle nous illumine, s'il ne s'agissait de lumière  noire.

On ne s'en rend pas encore vraiment compte, mais la loi sur la bioéthique est destinée à marquer le quinquennat de Juju de manière encore plus durable que l'avortement à marqué la mandature de Giscard et de son âne damné, Chirac.
Cette loi a une portée ontologique destinée à marquer l'avenir de l'homme. Entre la PMA ouverte à tous et les fantasmes du "Meilleur des Mondes" il n'y aura plus  que les capacités techniques, c'est à dire la mise au point d'un utérus artificiel ce qui interviendra pendant ce siècle sauf interruption brutale de notre civilisation . Qu'il plaise à Dieu !

Sous-jacent on retrouve le vieux plan, porté par la franc-maçonnerie, les Lumières et les révolutionnaires ayant sévi depuis plus de deux siècles, celui d'un homme nouveau.
Transformer l'homme, lui substituer un "homme augmenté" quand il ne sera qu'un mi-homme asservi, voilà quel est le véritable dessein de ces apprentis sorciers.
Si je me place d'un point de vue religieux, c'est évidemment une démarche démoniaque et ce qui se déroule sous nos yeux est un des éléments du combat eschatologique qui a véritablement commencé.

Dans ce contexte, Il fallait un homme sûr à la présidence de l'AN et il fallait naturellement que ce ne fût pas un homme intègre et sans scrupule . Ferrand correspond à tous ces critères . Il le porte d'ailleurs sur son visage.

Ferrand à l’œuvre a donc sans aucune vergogne volé le vote des députés présents dans l'hémicycle, alors que la très grande majorité d'entre eux, encore sensibles au sentiment de honte pour certains, sûrs que la loi serait de toute façon votée pour les autres, étaient prudemment absents

Voilà à quoi mène la démocratie. Le phénomène de la dérive de la démocratie vers ce qu'on nomme aujourd'hui la dictature a été décrit dès Thucydide ou Aristote . 

Réjouissons-nous, il n'est pas donné à tout le monde de vivre un tel phénomène historique.