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mardi 21 janvier 2020

21 Janvier

21 Janvier 1793, l'exécution du roi  .
Malgré les victoires napoléoniennes puis l'épopée coloniale, le début de la fin, la rupture de la France avec sa chrétienté .
Faudra-t-il que nous raclions le fond avant d'espérer remonter ?

6 commentaires:

  1. La descente s'annonce sans fin, surtout avec la disparition des derniers Français et des derniers occidentaux. Les flambeaux russe et chinois ne nous concernent pas, qui ne sont et ne seront pas les nôtres.
    Plus encore que la rupture avec la chrétienté, c'est la rupture avec l'héritage des ancêtres qui nous aura tués, faute de respect pour un passé qui vaut mieux que les présent et avenir.

    "Un géologue anglais, de l’esprit le plus riche et le plus ouvert, sir Charles Lyell, a établi, il y a quarante ans environ, ce qu’on nomme la théorie des causes actuelles. Il a démontré que les changements survenus dans le cours des âges sur la face de la terre n’étaient pas dus, comme on le croyait, à des cataclysmes soudains, qu’ils étaient l’effet de causes insensibles et lentes qui ne cessent point d’agir encore aujourd’hui. À le suivre, on voit que ces grands changements, dont les vestiges étonnent, ne semblent si terribles que par le raccourci des âges et qu’en réalité ils s’accomplirent très doucement. C’est sans fureur que les mers changèrent de lit et que les glaciers descendirent dans les plaines, couvertes autrefois de fougères arborescentes.

    Des transformations semblables s’accomplissent sous nos yeux, sans que nous puissions même nous en apercevoir. Là, enfin, où Cuvier voyait d’épouvantables bouleversements, Charles Lyell nous montre la lenteur clémente des forces naturelles. On sent combien cette théorie des causes actuelles serait bienfaisante si on pouvait la transporter du monde physique au monde moral et en tirer des règles de conduite. L’esprit conservateur et l’esprit révolutionnaire, y trouveraient un terrain de conciliation.

    Persuadé qu’ils restent insensibles quand ils s’opèrent d’une manière continue, le conservateur ne s’opposerait plus aux changements nécessaires, de peur d’accumuler des forces destructives à l’endroit même où il aurait placé l’obstacle. Et le révolutionnaire, de son côté, renoncerait à solliciter imprudemment des énergies qu’il saurait être toujours actives. Plus j’y songe et plus je me persuade que, si la théorie morale des causes actuelles pénétrait dans la conscience de l’humanité, elle transformerait tous les peuples de la terre en une république de sages. La seule difficulté est de l’y introduire, et il faut convenir qu’elle est grande."

    Rappel du conservatisme raisonnable et intelligent qu'illustraient, en langue ennemie, Roger Scruton et Allan Bloom.

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    1. je disais chrétienté, non pas par bigotisme mais parce que celle-ci ayant tenu le pays un bon millénaire je l'assimilais un peu à l'éternité, au sang de ce pays.
      Je crois que les ruptures sont brutales contrairement à l'auteur que vous citez.
      L'empire romain d'occident s'est vraiment effondré brutalement même si un observateur aurait pu le prédire au vu des deux siècles précédents.
      Reste à savoir si 8 générations c'est long ou c'est court, mais l'effondrement final s'est produit en quelques semaines.
      Entre la mort de Constantin I, le redresseur de l'Empire et l'abdication de Romulus Augustule il se passe 204 années, à peu près le temps qui nous sépare de la chute de Napoléon. Mon arrière grand père a certainement connu d'anciens soldats de Napoléon peut-être même d'anciens sans-culottes. Mon grand-père a certainement entendu des histoires de la révolution ou de l'Empire, sinon de témoins directs du moins de gens qui les tenaient de première main. C'est très proche.

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    2. Ce n'était pas une attaque contre la croix. ;-) Le respect des ancêtres, c'est universel -- ou ce devrait l'être.
      Appliquée aux sociétés, la théorie des causes actuelles aurait le mérite de favoriser les évolutions les plus raisonnables, et peut-être même d'interdire les plus nocives.
      Piganiol, Homo et Carcopino ne sont pas tout à fait de votre avis (mais je les ai peut-être mal lus). ;-)
      Sur l'imprévu, l'imprévisible et autres surprises de l'histoire, deux propos comparables et pourtant formulés par des ennemis :
      "Ce sont les paroles les plus silencieuses qui apportent la tempête. Ce sont les pensées qui viennent comme portées sur des pattes de colombes qui dirigent le monde."
      "Les idées qui bouleversent le monde marchent à pas de colombes."

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    3. à rapprocher du "mieux est l'ennemi du bien".

      Il y aurait un bon moyen de rétablir un peu de sérénité dans la vie politique française sans forcément quitter la république , ce serait de (re)venir à un scrutin proportionnel à un tour qui imposerait les compromis entre les partis, aucun ne pouvant tout changer tout seul, diminuer drastiquement la durée de la session parlementaire, moins ils seraient là moins ils feraient de conneries, limiter le pouvoir de proposition de loi du gouvernement.
      En fait le foutoir est une bonne protection pour les libertés et la protection de la population.
      Naturellement cela va de pair avec une sortie préalable de l'Europe

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  2. Cette république judéo-maçonnique, qui par bien des aspects ressemble à la République de Weimar agonisante, mérite d'être flétrie à tout jamais. Il ne me viendrait même pas à l'idée de vouloir réformer cette contrefaçon du pouvoir politique.

    Pour paraphraser l'empereur Hadrien, dans "Mémoires d'Hadrien" de Marguerite Yourcenar, je finis par trouver naturel, sinon juste, que nous devions périr.

    La conclusion de l'empereur résonne comme une implacable sentence : «[...] le temps pour s'instruire par leurs fautes n'est pas plus donné aux empires qu'aux hommes. Là où le tisserand rapiéçait sa toile, où un calculateur habile corrigeait ses erreurs, où l'artiste retouchait son chef-d'œuvre encore imparfait ou endommagé à peine, la nature préfère repartir à même l'argile, à même le chaos, et ce gaspillage est ce qu'on nomme l'ordre des choses. »

    Je renvoie les excellents lecteurs du blog au billet inspiré de Didier Goux d'où j'ai tiré la citation : "Natura deficit, fortuna mutatur, deus omnia cernit".

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    1. Je pense aussi que nous avons fauté et que nous devons périr même si parfois j'essaie de me persuader que nous avons encore une chance

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