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mercredi 29 juillet 2015

Repaire de rats à Ankara (à la Jean Bruce)

On se souvient, ou plus probablement on ne se souvient pas, qu'on nous menaçait il n'y a pas si longtemps des pires malheurs si nous n'acceptions pas la Turquie dans l'Union.
Aujourd'hui on ne peut que s'en féliciter sinon cela signifierait qu'un membre de l'Union mènerait une guerre sur ses frontières c'est à dire sur la frontière de l'Union et que de facto, l'Union serait en guerre .
 On peut discuter naturellement  sur le fait qu'il vaille mieux être en guerre ou se laisser envahir sans guerre, toujours est-il que ce n'est pas à la Turquie que je confierais la défense de mon drapeau.

On apprend concomitamment que les USA et la Turquie ont conclu un accord pour lutter contre l’État Islamique et que la Turquie emportée par son zèle va même jusqu'à bombarder les positions des Kurdes en Syrie. D'une pierre deux coups dirait-on.
De toutes façons, rien de montre que la Turquie veuille d'une façon ou d'une autre la défaite de l'EI. Tout tend  à démontrer le contraire.
Erdogan se croit plus malin que les émirs de l'EI.
Rira bien qui rira le dernier. Quoi qu'il en soit heureusement que la Turquie n'est pas membre de cette p....n d'Union qui nous ruine et se prépare à nous assassiner.

6 commentaires:

  1. Extrait d'un article de Meyssan :

    "...
    L’Otan ne veut plus jouer

    Si les liens personnels de M. Erdoğan avec al-Qaïda ont été établis par la Justice turque, il ne fait plus aucun doute qu’il dirige personnellement Daesh. En effet :
    - L’organisation terroriste est officiellement commandée par Abu Bakr el-Baghdadi. Mais cette personnalité n’est mise en avant que parce que c’est un membre de la tribu de Qurays et donc un descendant du Prophète. Le commandement exécutif est confié à Abu Alaa al-Afri et Fadel al-Hayali (dit Abu Muslim al-Turkmani), deux Turkmènes agents du MIT (services secrets turcs). Les autres membres de l’état-major sont issus de l’ancienne URSS.
    - Les exportations de pétrole brut, qui ont récemment repris en violation de la résolution 2701 du Conseil de sécurité, ne sont plus assurées par Palmali Shipping & Agency JSC, la compagnie du milliardaire turco-azéri Mubariz Gurbanoğlu, mais par BMZ Ltd, la société de Bilal Erdoğan, le fils du président.
    - Les soins importants aux jihadistes blessés de Daesh sont fournis par le MIT en Turquie, dans un hôpital clandestin situé à Şanlıurfa et placé sous la supervision de Sümeyye Erdoğan, la fille du président [16].

    C’est pourquoi, le 22 juillet, le président Barack Obama a téléphoné à son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan, et l’a lourdement menacé. Selon nos informations, le président états-unien a déclaré s’être mis d’accord avec le Premier ministre britannique David Cameron pour exclure la Turquie de l’Otan —ce qui implique la guerre civile et la division en deux États— si la Turquie
    - 1. ne rompt pas immédiatement l’accord gazier avec la Russie ;
    - 2. ne participe pas immédiatement à la coalition internationale anti-Daesh.

    Le président Erdoğan, qui a une formation islamique mais pas politique [17], a réagi à la fois en tentant d’apaiser Washington et en poursuivant ses lubies.
    - 1. la Turquie a autorisé l’Otan à utiliser ses bases sur le territoire turc pour lutter contre Daesh, a arrêté des passeurs de Daesh, et a participé à des bombardements symboliques de Daesh en Syrie ;
    - 2. en outre, M. Erdoğan a déployé des efforts bien plus importants contre son opposition kurde que contre Daesh en bombardant massivement des positions du PKK en Irak, en arrêtant des membres du PKK en Turquie et bloquant de nombreux sites internet kurdes [18]. Le PKK a répondu par un communiqué laconique constatant que le gouvernement venait de rouvrir unilatéralement les hostilités ;
    - 3. on ignore, pour le moment, les décisions relatives au gazoduc Turkish Stream.

    Les États-Unis, par la voix du représentant spécial adjoint pour la lutte contre Daesh, Brett McGurk, et l’union européenne, par la voix de la Hautre représentante pour la politique extérieure, Federica Mogherini, ont vivement critiqué l’attaque contre le PKK et souligné l’absolue nécessité de maintenir le cessez-le-feu. De son côté, Massoud Barzani, le président du gouvernement régional kurde d’Irak, a publié un communiqué pour contredire le Premier ministre Davutoğlu qui avait prétendu avoir reçu son soutien.

    Nous arrivons maintenant à l’issue du délai constitutionnel de 45 jours au terme duquel le chef du principal groupe parlementaire devait constituer un gouvernement. Les trois principaux partis d’opposition, conseillés par l’ambassade des États-Unis, ayant refusé de s’allier avec l’AKP, Ahmet Davutoğlu n’y est pas parvenu. De nouvelles élections législatives devraient être convoquées. Compte tenu d’une part de la division de l’AKP (islamistes) et d’autre part, de la haine entre le MHP (conservateurs) et le HPD (gauche et kurdes), il sera difficile de trouver une majorité. Si tel est le cas ou si l’AKP parvient à se maintenir, la Turquie entrera en guerre civile..."
    Thierry Meyssan

    L'article complet, ici

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  2. suite:

    Le général John Allen [1], envoyé spécial du président Obama auprès de la Coalition globale contre Daesh, a profité de l’absence du président Obama de Washington (parti le 24 en Afrique après son entretien téléphonique avec Erdoğan) pour assurer le président turc qu’il pourrait créer une zone de non-survol en Syrie sur une profondeur de 90 km tout au long de la frontière.

    Cette zone de non-survol serait devenue la base arrière de l’opération « secrète » contre la Syrie, puis aurait été annexée au Kurdistan irakien lui offrant ainsi un débouché sur la Méditerranée, conformément au plan Robin Wright.

    Ce Kurdistan devant être contrôlé par les Israéliens via la famille Barzani, Allen et Erdoğan sont convenus de relancer la guerre contre le PKK d’Abdullah Öcalan, le rival des Barzani.

    Le Premier ministre turc, Ahmet Davutoğlu, a révélé l’accord sur la télévision « A Haber ».

    Le président Obama a réagi très vivement. Il a fait désavouer publiquement le général Allen et a nommé un envoyé spécial pour la Syrie, Michael Ratney, en remplacement de Daniel Rubinstein [2].

    Michael Ratney est un expert du Proche-Orient, mais c’est surtout un spécialiste en communication.



    [1] « L’incroyable plan de « paix » US pour la Syrie », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 29 décembre 2014.

    [2] « Un officiel US accuse Damas de soutenir Daesh », Réseau Voltaire, 3 juin 2015.

    ===

    Certains affirment que Meyssan est un dés-informateur...
    Dans ce cas précis, et en suivant d'autres info économiques, je n'ai pas l'imprrssion qu'il se plante.

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  3. tout cela n'est pas bien beau mais me semble cohérent. La Turquie n'a jamais caché son désir de reconquérir l’espace proche-oriental de l'ex empire Ottoman.
    Maintenant les USA ont-ils l'envie et les moyens d'aller au bout de leurs menaces ? Rien n'est moins sûr. Ils n'ont pas vraiment les moyens de prendre la Turquie de face et les Kurdes piétinent depuis tant d'années ...
    Toujours est-il que les mesures dilatoires qui ont abouti a reporter l'entrée de la Turquie au sein de l'UE sont une bonne chose et que l'on serait dans un monde où les politiques auraient un peu d'honneur, ceux qui nous ont vendu tant et plus la Turquie devraient pour le moins quitter la vie politique .

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  4. Il ne resterait plus grand monde de tout le cheptel politique hexagonal... Mais pas de problème, pour eux, il n'est de valeurs que républicaines et l'honneur ne doit pas en faire partie.
    Quant à Erdogan, s'il vient de changer de camp, c'est surtout pour contrer les Kurdes et se tailler un glacis aux marges de la Syrie au détriment des Alaouites et des Chrétiens. C'est donc quand même un allié objectif de Daesch même s'il se la joue un tantinet perso. Avec pareil allié, on n'a pas besoin d'ennemi !,

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  5. Pour lui (Erdogan) il vaudrait mieux qu'ils dirige l'EI plutôt qu'il essaye de jouer avec parce que ça c'est un jeu vraiment dangereux;

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