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lundi 13 mai 2019

El Djezaïr connection

Source Sputnik

«Au terme d’une enquête, le journaliste Marc Endeweld* a publié le livre «Le grand manipulateur» où il revient sur les liens que le Président français aurait établis en Algérie. Il s’agit notamment de deux oligarques, les hommes d’affaires influents Ali Haddad et Issad Rebrab, arrêtés en avril dans le cadre d'enquêtes sur des affaires de corruption.

Alors qu'il se trouvait en pleine campagne électorale à la veille de l'élection présidentielle, en février 2017, Emmanuel Macron s'est rendu à Alger où il a eu des rencontres discrètes avec des hommes d'affaires parmi les plus influents du pays, raconte dans son livre «Le grand manipulateur. Les réseaux secrets de Macron» le journaliste Marc Endeweld. Il explique qu'à l'époque le candidat était dans une situation financière assez difficile, l'argent ayant «manqué terriblement pour poursuivre sa campagne, le budget étant très entamé».
Selon Marc Endeweld, il s'agissait notamment de deux hommes influents du pays, Ali Haddad, dans l'entourage d'Abdelaziz Bouteflika, et Issad Rebrab, soutenu par l'ancien département du Renseignement et de la Sécurité algérien, avec qui le futur Président aurait tissé des liens.
 
«Le 14 février, en fin de matinée, un petit déjeuner est organisé sur la terrasse de l'hôtel El Aurassi avec les représentants du FCE, le Forum des chefs d'entreprises, l'équivalent du Medef», raconte le journaliste parlant du voyage d'Emmanuel Macron. Ali Haddad y était présent, «tout sourire» face au futur Président français. 
Quelques heures plus tôt dans le même hôtel, l'homme d'affaires avait déjà pris un autre petit déjeuner avec Macron, selon l'auteur du livre. Rien n'avait filtré de cette rencontre, précise-t-il.

Comme l'explique Marc Endeweld, à l'époque, Alexandre Djouhri, dit Alex, proche à la fois de Dominique de Villepin, l'ancien Premier ministre de Chirac, et de Maurice Gourdault-Montagne, l'actuel secrétaire général du Quai d'Orsay, séjournait fréquemment en Algérie et avait des relations poches avec Ali Haddad.

«Selon trois sources différentes, l'homme d'affaires algérien a bien rencontré à cette occasion le futur Président», affirme le journaliste. Toutefois, cette information a été démentie par Djouhri.

En même temps, la veille de ces petits déjeuners avec Ali Haddad, Macron aurait dîné avec une autre personnalité influente, Issad Rebrab, qui avait à l'époque des relations tendues avec le Président algérien et son entourage, indique Marc Endeweld précisant que le futur Président de la République avait toutefois accepté l'invitation au risque de mécontenter Bouteflika.

Comme l'écrit le site Web d'investigation Mondafrique, il y avait deux raisons. La première est que Macron «connaissait bien l'industriel kabyle qui investissait massivement en France alors qu'il était secrétaire général adjoint à l'Élysée puis ministre de l'Industrie durant […] François Hollande».

La deuxième raison est liée aux liens «très nombreux entre les entourages du candidat et de l'oligarque».

«Rebrab est en effet un intime de François Touazi depuis fort longtemps. Le groupe Cevital que l'homme d'affaires a fondé a fait travailler Alexandre Benalla à l'époque où ce dernier avait créé, depuis le Maroc, la société de sécurité Velours.»

En outre, écrit Mondafrique, Rebrab a été assisté dans ses investissements en France par un ancien trader franco-algérien, Farid Belkacemi, «proche ami d'Alexandre Benalla». Depuis son élection, Emmanuel Macron «n'a cessé de témoigner de son amitié pour l'industriel kabyle», précise le site.

«De là à imaginer des sources de financement algériennes dans la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, il y a un pas que plusieurs sources à Alger franchissent en privé, mais sans preuves et au sein d'un microcosme où courent les rumeurs les plus folles», a résumé le média.

Le 22 avril, plusieurs hommes d'affaires ont été arrêtés en Algérie dans le cadre d'enquêtes pour corruption, dont Ali Haddad et Issad Rebrab.»
* un beau remueur de merde à ce qu'il semble, mais il en faut .

15 commentaires:

  1. Faites attention à vous ! J'ai peur qui sur cette lancée vous ne vous retrouviez devant la 17ème Chambre du Tribunal de Grande Instance !

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    1. Il n'y a nul racisme dans cet article qui ne fait que citer quelques passages du livre d'Endeweld et ce n'est pas moi qui ai décidé d'arrêter ces escrocs. Quant à Macron s'il a décidé de rencontrer des escrocs, ça ne regarde que lui et éventuellement la justice française.
      Merci de vous inquiéter pour moi.

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    2. Permettez-moi d'insister. Je relève, pour vous, chez La Plume :

      " Me voilà donc comme Eric Zemmour il y a peu, poursuivi non pour ce que je dis ou écris, mais pour ce que je suis supposé… supposer ! L’avocat de monsieur Bergé ne pouvant attaquer ce que j’écris effectivement, il attaque… ce que selon lui je pense ! …"

      A bon entendeur...

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    3. mais je ne suppose rien

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    4. Vous n'avez pas besoin de supposer. Il suffit qu'on décrète ce que vous êtes supposé supposer lorsque vous relayez tel ou tel article !

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    5. les seuls mots de moi sont le renvoi :
      "un beau remueur de merde à ce qu'il semble, mais il en faut ."

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    6. autant fermer tous les blogs et décréter la censure

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    7. Voilà ! Cette fois vous avez compris !

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    8. peut-être mais je ne vois pas L’intérêt d'obtempérer alors que je suis bien en deçà du permis

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    9. Je ne dis pas que vous avez "intérêt à obtempérer", je dis seulement que vous devez être conscient des risques que vous prenez en n'obtempérant pas !

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  2. EQUALIZER15/5/19 01:05

    Cela me fait penser aux manifestants gilets-Jaunes poursuivis pour "participation à un groupe en vue de commettre des violences et dégradations". Le "en vue de" tient de la voyance ! nous sommes sous la menace des "lois raflantes" selon A. Soljenitsyne ! L' état de droit du plus fort , celui qui ordonne à la matraque .

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    1. C'est complètement ubuesque cette histoire. On peut écrire un livre le publier sans contrainte mais en citer un passage serait criminel, non pas à cause des droits d'auteur, mais à cause du fond. Je ne supporte pas ce genre de menaces qui vise à instaurer une auto-censure la pire des censures.

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  3. EQUALIZER15/5/19 23:25

    On peut avec Daesh égorger et décapiter des gens -des "mécréants"- , mettre le film en ligne à la gloire d' Allah ! mais celui qui diffusera une image pour dénoncer ces horreurs sera poursuivi pour "apologie du terrorisme". Belle inversion accusatoire !!! on reconnait ((ceux)) qui ont du métier !

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