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lundi 5 décembre 2011

du réchauffement climatique et de la panne mentale

Je lisais l'autre jour sur le blog d'un éditorialiste d'un journal connu, un billet comparant les postures sur l'Euros et la viscosité mentale affirmée de ceux qui remettaient en cause le réchauffement climatique, sous entendu (mais à peine) le rôle de l'homme dans ce réchauffement.

Il n'y a pas de doute que le climat s'est réchauffé ces dernières années, se réchauffe-t-il encore, les avis sont partagés. Peut-on valablement, sur une période d'un siècle et quelques années de collecte de données, parler valablement de réchauffement ou de refroidissement ?
Dans son ouvrage, Histoire humaine et comparée du climat, Leroy Ladurie montre bien comment, sans recul, il est difficile de tirer des conclusions définitives. Les années froides et chaudes se succèdent, pareil pour les années sèches et humides, de même pour les décennies, les siècles, les millénaires peut-être. Or le moins que l'on puisse dire, c'est qu’actuellement nous sommes le nez dans le guidon. Tout évènement climatique ordinaire devient une catastrophe du siècle, de mémoire humaine etc.

Il y a  30 ans c'est au contraire un refroidissement important que nous prévoyaient les scientifiques. Il faut dire qu'à l'époque plusieurs hivers rigoureux s'étaient succédé entre les années 60 et 80. En 63 ou 64, la mer gelait en Bretagne sur la côte Sud, j'ai vu de mes yeux dans la même décennie des cascades gelées dans le Morvan. En 78/79, la région parisienne était bloquée entre Noël et le premier de l'an par un mètre de neige. Seuls les tanks de l'armée pouvaient ouvrir les routes ! Dans les années 80 les aérodromes du nord de la Bretagne étaient bloqués par le neige pendant quelques jours, les lignes à haute tension de l'Ouest se brisaient sous le poids de la glace.
A l'appui de cette hypothèse, le fait que notre époque se situe à ce qui semble être un pic de réchauffement entre deux périodes glaciaires.  Une inconnue aussi, c'est qu'on n'a que de vagues hypothèses sur les raisons qui ont bien pu déclencher les réchauffements et les refroidissements dans les temps passés.

La peur du réchauffement repose sur deux axiomes. Le premier postule que nous serions fautifs, le second que ce serait mauvais pour la planète considérée comme un être vivant.

Ne serait-ce que pendant les 2000 ans que nous connaissons bien, plusieurs réchauffements et refroidissements ont alterné et nous sommes toujours là.
Si on remonte encore plus loin dans le temps, sur plusieurs dizaines de milliers d'années d'abord, sur plusieurs millions d'années ensuite, il y a eu des périodes de froid extrême et des périodes de chaleur extrême. Et pourtant nous sommes là. Pendant les périodes chaudes on chassait en string en Alaska et pendant les périodes froides, on nageait tranquillement dans le Hoggar.

Un des points d'appui des réchauffistes, c'est à dire ceux qui tiennent l'homme pour responsable des changements de climat, c'est le taux de gaz carbonique dans l'atmosphère.
On ne va pas faire le tour des hypothèses scientifiques mais on peut au moins citer une controverse sur le dégagement de gaz carbonique. Pour les partisans d'une cause humaine dans le réchauffement, les émissions de gaz précèdent et sont la cause du réchauffement, pour d'autres  ça n'en n'est que la conséquence.
En fait dans tout cela, le réchauffement n'a pas d'importance en soi. Ce qui compte, à l'heure où la religion traditionnelle de l'Occident semble régresser, c'est de recréer une nouvelle religion avec sa déesse Gaïa, ses interdits, ses péchés, son péché originel et tutti quanti.
Écraser l'homme sous le péché du réchauffement pour mieux le tenir et le diriger voilà le vrai but. Contrairement au péché originel  de la religion chrétienne, ce péché ne se rachète pas puisque la faute c'est d'exister — Je respire donc je pollue — . Le seul rachat c'est nécessairement la disparition de l'espèce. Belle religion que celle-là !

Comme dans toute religion naissante, les hérétiques, les mécréants, les apostats, les non croyants sont sévèrement ostracisés. On n'en est pas encore à les agresser physiquement, mais j'ai bon espoir que cela  se produise sous peu. Les principes scientifiques ne jouent plus, on adopte la théorie aux voix. Cette théorie regroupe plus de (centaines de scientifiques) et est reconnue par les gouvernements de (dizaines de pays) donc elle est vraie et il n'y plus lieu dans discuter. Notez bien elle est vraie, donc ce n'est plus une théorie, c'est un dogme nécessairement religieux, parce qu'une théorie c'est un outil dont on se sert pour progresser, pas une fin en soit.
Si demain l'expérience scientifique sur les neutrinos prouvait définitivement que la vitesse de la lumière n'est pas fixe et que des neutrinos peuvent se déplacer plus vite que C alors la théorie générale de la relativité qui explique beaucoup de phénomènes scientifiques, mais pas tous, serait remise en cause et on en élaborerait une autre.

Selon certains scientifiques Russes, on va droit vers un refroidissement extrêmement important d'ici au plus une cinquantaine d'années. Ont-ils tort ou raison je ne sais pas, mais j'aimerais bien voir la tête des donneurs de leçon actuels si d'aventure ces Russes  avaient raison.

13 commentaires:

  1. Si C n'est plus la vitesse limite pour, notamment la force de gravitation, on remplacera simplement la relativité d'Einstein par la relativité de Lorentz.
    Cela ne changera pas grand chose, si ce n'est qu'on pourra recommencer à faire des hypothèses sans être accusé d'antisémitisme.
    Historique

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  2. tout à fait, mais bien que la théorie de la relativité générale soit très "protégée" il est encore possible de la contester scientifiquement, ce qui ne semble plus être le cas dans le cas de la climatologie.

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  3. Il me semble que ce n'est que depuis 10 ans qu'on peut essayer timidement de s'attaquer à la relativité: GPS
    On a au moins perdu 50 ans dans la recherche en physique générale, si ce n'est pas un siècle.
    De plus on est en train de nous faire plus ou moins le même coup avec la théorie des cordes (ça dure depuis 30 ans).

    La climatologie officielle est sous contrôle, mais on peut au moins en débattre sur internet, ce qui est mieux que rien.
    Et je crois que le plateau de température que l'on observe depuis 10 ans commence à se savoir ?

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  4. Magistrale démonstration, bravo Paul-Emic !
    Au fait, as-tu remarqué qu'on commence à entendre parler d'une augmentation de température de plus de 3° ?
    1 à 2° ne devait pas faire assez peur...

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  5. @ jazzman, vous avez raison, la relativité était protégée mais ça n'a pas empêché d'élaborer d'autres théories même si elles n'ont pas la notoriété de la première.
    Effectivement l'affaire des neutrinos "super C" peut débloquer le système bien que je vous sente un peu dubitatif.
    ps : honnêtement je n'ai pas bien vu où le document que vous donnez en lien remet la relativité en cause, même timidement .

    @ CCRIDER, merci, mais c'est juste du bon sens étayé par une honnête culture historique.
    J'ai bien noté l'inflation des températures. Il y a encore deux ans 2° étaient présentés comme catastrophiques mais après la pause stratégique de l'hiver précédent (difficile de parler de réchauffement quand on a les pieds dans la neige) on nous sert "à l'aise" du 3° voire plus.

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  6. L'auteur est très prudent et factuel mais il écrit quand même au-dessus de la Table 1:
    -- at least not in Einstein's favor.
    Effectivement, c'est la relativité d'Einstein (SR) qui est mise en cause pas la relativité tout court.
    Il précise un peu dans la toute dernière phrase du document.

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  7. Effectivement, je suis dubitatif car je suis un hérétique beaucoup plus radical: je crois à l'existence de l'éther, ce qui est encore un sujet tabou.
    Une des 4 équations de Maxwell est enseignée comme div B=0, alors qu'elle devrait être div B=K, car on n'a jamais trouvé de monopôle magnétique. Cela ne veut pas dire qu'ils n'existent pas.
    On enseigne aussi que l'expérience de Michelson-Morley a donné zéro, alors qu'il semble que c'était seulement une valeur beaucoup
    plus petite qu'attendue et très variable (peut-être due au passage de la lune).

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  8. Tout cela m'amène à penser, pour l'instant, que la courbure apparente de l'espace viendrait seulement d'un gradient de densité de monopôles magnétiques en fonction du champ de gravitation, car mes monopôles auraient une masse non nulle.
    On ne pourrait pas les observer car ils iraient toujours par paire, alors que les électrons et les protons peuvent être séparés.
    Ce n'est qu'une ébauche de modèle.

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  9. En fait Einstein avait déjà été accusé d'être un simple plagiaire de Lorentz, et il s'était défendu en disant qu'il proposait une nouvelle interprétation des équations de Lorentz. C'était vrai, dans le sens où il donnait C comme la limite de TOUS les phénomènes physiques. C'est précisément cette interprétation qui est remise en cause aujourd'hui.
    Autour de 1800, Joseph Lagrange avait déjà calculé de manière assez simple que la gravité devait se propager au moins 100 fois plus vite que la lumière et il faudra des pages d'équations complexes simplement pour suggérer qu'il n'avait pas forcément raison (théorie de la covariance).

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  10. je suis malheureusement bien en peine de vous apporter la contradiction (constructive naturellement).
    Il y a juste une chose qui m'étonne un peu, c'est comment pouvons-nous voir des objets qu'on nous donne comme étant à des milliards d'années lumière, relativement contemporains du Big Bang, si la vitesse de tout mobile est nécessairement inférieure à celle de la lumière.
    Si nous provenons tous du même point zéro, il y a belle lurette que aurions dû être dépassés par la lumière des premiers milliards d'années de l'univers

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  11. Pardon pour ces disgressions, je voulais montrer que la volonté de corruption de l'histoire a aussi des conséquences très néfastes sur la recherche et sur la connaissance tout court. Après tout c'est un peu la base de toute religion révélée.
    Le réchauffement climatique semble faire partie de cette même volonté de corruption, avec toutefois une composante politico-économique dominante.

    Pour ce qui est du big-bang, ce n'est pas mon rayon et ça ne m'a jamais beaucoup intéressé. Il s'agit avant tout de discussions dans le vide (c'est le cas de le dire) puisqu'on sait qu'il est improbable qu'on puisse faire l'expérience d'une création d'univers pour savoir ce qu'il en est. Cette volonté de pousser en avant des sujets de réflexion impossibles à trancher est bien dans l'air du temps, peut-être parce que justement cela rabaisse la science au niveau d'un religion.

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  12. Ne devrait on pas mettre un bouchon à tous les êtres vivants sur cette terre ayant un sphincter car si je ne m'abuse le méthane est un responsable de ce réchauffement et les herbivores en produisent beaucoup alors: exigeons que les végétariens soit plus taxés que les carnivores.

    Je sais , je sors!

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  13. @ jazzman je suis entièrement d'accord sur l'aspect "nouvelle religion".

    @gandpas la mort par occlusion ne doit pas être des plus agréable :-(

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