Cela ne signifie pas que le progressisme est entré à la Haute Assemblée, non, bien au contraire. Cela montre que désormais le conservatisme est de gauche, que c'est la partie de la France rassie dans un progressisme de façade qui tient toutes les rênes du pouvoir. Presse, pouvoir politique local ou national, syndicats, associations, milieux d'affaires, éducation, rien n'échappe à cette nouvelle bourgeoisie.
C'est grâce aux idées délétères mises au point dans les milieux intellectuels souvent en marge de la bourgeoisie et qui ont éclot en mai 68 que nous en sommes arrivés où nous en sommes. Le personnel politique de la "droite" souvent issu des mêmes milieux a, au mieux, laissé faire, au pire accompagné le mouvement.
Finalement on constate que pour se maintenir au pouvoir, la bourgeoisie a changé d’oripeaux. Mais elle reste la bourgeoisie. Oh plus la bourgeoisie décrite par Balzac persiflée par les moqueurs et ses adversaires ! la bourgeoisie moderne est écologiste et hédoniste, produit peu et profite beaucoup, mais dans l’échelle sociale elle occupe le même créneau qu'auparavant.
Désormais il va lui falloir s' inventer des ennemis encore plus implaccables pour justifier la course folle vers le gouffre où tous ces donneurs de leçons (mais pas pour eux, pour les autres ) nous entraînent. Le choc est désormais proche.
Ces gens-là sont interchangeables... Tous francs macs, tous bourgeois, tous conservateurs sentant le vent tourner, tous voulant profiter des grasses prébendes de la ripoublique et se souciant du peuple comme de leur première chemise. A virer d'urgence !!!
RépondreSupprimerA de rares exceptions près, le Sénat, comme d'ailleurs l'Assemblée Nationale, ont toujours été de simples chambres d'enregistrement.Donc, gauche, droite, ça ne changera pas grand chose, sinon, ainsi que tu le dis, que le mur approchera encore plus vite.
RépondreSupprimerSuper le sketch de Métayer...
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