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dimanche 6 novembre 2011

La corvée pour la dette.

La journée de solidarité pour les petits vieux et  handicapés avait déjà fait couler pas mal d'encre.
Non pas que le Français déniaient tout principe de solidarité, ils le prouvent par leurs dons et par leurs impôts, mais parce que par définition un travail salarié n'est pas gratuit . On peut pratiquer du bénévolat, on peut faire don d'une partie de sa vie à la nation, comme du temps du service militaire obligatoire, mais il me semble qu'on ne peut pas imposer à monsieur Toulemonde d'aller à l'usine ou au bureau et travailler pour la gloire pour un entrepreneur privé.
Les Français qui n'ont plus beaucoup de sens politique ont finalement accepté ou plutôt subi cette journée de solidarité sans trop broncher, d'autant plus que les RTT ont permis de faire passer la pilule en douceur.

Et voilà qu'après avoir plombé les comptes de la Nation, le gouvernement actuel qui nécessairement porte l'héritage de toutes les erreurs passées, et d'autant plus qu'il a suivi la même ligne politique jusqu'à ces dernières semaines, nous concocte une augmentation d'impôt dissimulée sous couvert de la journée de la dette.
Je ne partage pas la ligne politique de M. Thibault le leader de la CGT mais comme lui je pense que si nous laissons faire, les journées de ceci ou de cela vont fleurir.
Ce n'est même pas une question d'argent, c'est une question de principe.
Les impôts physiques comme la corvée ¹ ont été abolis lors de la Révolution. Il est hors de question qu'ils soient rétablis d'une manière ou d'une autre.
Si l’État a besoin d'argent, qu'il augmente les impôts, comme cela les Français verront combien leur coûte l'incurie de leurs  gouvernants depuis trente ans. Un peu de courage monsieur le Président !


 ¹ La corvée (du latin corrogare, « demander ») est un travail non rémunéré imposé par un seigneur/maître à ses dépendants, qu'ils soient de statut libre ou non.

1 commentaire:

  1. Bon prince vaut mille fois mieux que la Gueuse, l'éternelle mancharde. Et cela, depuis le cours forcé des assignats, c'est dire...

    Il faut relire le drolatique Mea Culpa de Louis-Ferdinand Céline, par exemple.

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