Si on n'est pas capable de tuer pour défendre ce qui a le plus de prix au monde pour soi-même, mérite-t-on alors de vivre ?
C'est au fond le Thème du "Camp des Saints" et ces jours-ci l'affaire se précise, ça risque d'être notre avenir plus ou moins proche.
Mourir tout le monde peut le faire, c'est même une chose à laquelle personne n'échappe. Seules les circonstances varient. On peut mourir de vieillesse ou de maladie, le lot le plus commun, mourir en se battant ou mourir comme un poulet à l'abattoir, ce qui me semble être le sort qui guette nombre d'Européens.
Tuer, c'est tout autre chose. Ça déclenche même chez les gens normalement cablés un sentiment de répulsion et ça nécessite un bonne motivation. Or dans ce monde gâté pourri, si des racailles peuvent tuer sans raison autre que leur bon plaisir, on a l'impression que rien ne saurait pousser les citoyens ordinaires à se défendre, on a l'impression qu'ils vivent dans un film ou un feuilleton de série B où le happy end est de rigueur.
J'ai toujours pensé mourir les armes à la main, mon métier m'y préparait, puis l'âge venant la perspective plus commune se profilait.
Ne dirait-on pas que peut-être Drogo verra les Tartares ?
C'est un beau texte, un peu triste. Aujourd'hui, la guerre semble lointaine. Mais la situation internationale change rapidement en ce debut d'annee. Le reste de l'annee risque d'etre tout aussi mouvementee. Si une crise mettait a bas notre mode de vie, les instincts reprendraient leurs droits meme dans notre population anesthesiee!
RépondreSupprimeroui mais peut-être un peu tard
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