Dialogues surpris dans les allées d'une supérette de quartier.
Le vigile, Noir d'Afrique discutant avec une jeune femme approvisionnant les rayons.
Elle manifestement d'origine sud méditerranénnne : mais je suis fière d'être française, je suis née ici.
Lui : tu peux plonger un morceau de bois dans la rivière, quel que soit le temps, il n'en ressortira jamais un caïman...
Quelques minutes plus tard, à proximité de la caisse, le même vigile discutant avec un client d'origine nord-africaine.
Le client : pour l'Aïd tu ne dois pas travailler, tu dois rester à la maison, même si tu es seul, et recevoir tes amis.
le vigile : non moi je travaille.
Et le client de poser son seul achat, ses trois packs de bière, sur le tapis roulant.
ça ne s'invente pas.
Un condensé d'identité française...
RépondreSupprimerc'est aussi la réflexion que je me suis faite.
RépondreSupprimerLe black sort une variante africaine de l'histoire du veau qui nait dans une écurie et qui ne sera jamais un cheval. Comme quoi l'identité est universellement ressentie de façon très simple : par la filiation, les hasards du séjour n'entrant guère en ligne de compte. Dernière preuve en date : des franco-algériens (deuxième ou troisième génération) tous français brandissent des drapeaux algériens et brûlent le drapeau de "leur" pays pour une affaire de match de foot au Caire.
RépondreSupprimerUne petite dernière (racontée dans "le Mammouth m'a té". Quatre petits "français" de CP discutent à la cantine : "Tu es quoi toi ?"
"Malien"
- Et toi ?
- Marocain.
- Et toi ?
- Algérien
- Et toi ?
- Turc.
Tous nés en France et aucun ne se sent Français! Bizarre non ?
on le constate dès que l'on est en contact avec ces populations.
RépondreSupprimerDe mes séjours coloniaux enfantins je connaissais la variante du bourricot lavé à l'eau de Cologne et battu avec une cravache en or et qui pour autant ne serait jamais un cheval de course.
Anecdote très sympathique.
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