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lundi 27 novembre 2017

Les conséquences politiques et stratégiques du retour à l'autonomie énergétique par les USA

Une excellente synthèse des conséquences de l'indépendance énergétique des USA sur leur politique au Proche et au Moyen Orient . A lire sur Leblogalupus

En lisant cet article, une question me vient. Et si les mouvements écologiques ayant conduit le gouvernement à interdire, ne serait-ce que la recherche de ressources énergétiques de type gaz de schistes, en France, n'étaient pas une manœuvre de plus pour nous maintenir dans une dépendance énergétique et donc dans une dépendance politique ? Est-ce qu'une fois de plus nous ne serions pas des ânes bâtés ?

10 commentaires:

  1. c' est manifestement le cas en voulant diminuer la production d' électricité nucléaire de 50% ..

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    1. là effectivement je ne sais pas où nous mène la politique schizophrénique du "en même temps"

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  2. Ce n'est pas si simple et tout le monde n'est pas d'accord :
    http://lachute.over-blog.com/2017/11/aie-et-usa-dans-le-fumage-de-moquette.html
    D'abord la production ne peut garder son rythme qu'en ouvrant sans arrêt de nouveaux puits, particulièrement pour le gaz de shiste. Or la baisse de prix a entraîné un quasi arrêt de la prospection...
    Il semble avéré qu'une compagnie américaine de GPL revendait en fait du gaz russe liquéfié (et en multipliant le prix par 5).
    Pour le nucléaire, les réserves exploitables d'uranium ne semblent pas énormes, donc ça ressemble assez à faisons semblant de l'avoir décidé.
    En résumé, je crois qu'il est difficile de savoir où on en est vraiment...

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  3. ... sauf que nous avons des réserves de plutonium pour 1000 ans ! mais que ces connards d' écolo ont fait fermer Super Phénix (promesse tenue par Mitterrand!) sinon , pour en savoir plus et éviter de marcher sur un neutron :
    https://metamag.fr/2017/11/26/le-delire-de-la-politique-energetique-francaise/
    et d' autres ...
    https://metamag.fr/metamag/nucleaire/

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    1. Super Phénix c'était 500 T de sodium liquide...
      En cas d'incident je n'aurais pas aimé habiter dans la région, et justement j'habitais dans la région...alors...

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    2. effectivement c'est un bon argument contre :-)
      Le refroidissement c'était le gros hic de ce concept si prometteur

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  4. il ne fait bon d' habiter près d' aucun site industriel , se souvenir d' AZF Toulouse ("qui n'était pas un attentat") ni à Fos-sur-mer (record de cancers...) Dommage pour la recherche avec les surgénérateurs capables de brûler le plutonium ...

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    1. le problème ne vient pas tant des difficultés à maitriser le refroidissement que de l'abandon des recherches en la matière. Du coup les déchets représentent une vraie gageure et cela donne des arguments à ceux qui veulent nous couvrir d'éoliennes inutiles chères et nuisibles à la santé ou bien nous faire bruler de la lignite polluante dans des centrales que nous n'avons plus.
      La filière de l'énergie est trop importante pour laisser le politique en avoir la maitrise.

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