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vendredi 18 février 2011

DSK in Paris

A l'occasion d'un sommet des maîtres du monde à Paris, DSK, le chéri de ces dames et accessoirement directeur du FMI ou quelque chose comme ça, nous fait l'insigne  honneur d'une visite dans la métropole des droits de l'Homme, probablement avant de gagner un repos bien mérité dans son ryad (à moins que ce ne soit celui de son épouse) à Casablanca. Il faut en profiter avant que cela ne pète aussi là-bas !

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j'ai le plus grand mal à m'imaginer cet homme comme président de la République même en pleine décadence.

Comme ministre il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, je dirais même pas de souvenir du tout, comme citoyen, je me souviens d'une misérable affaire d'escroquerie à l'assurance maladie des étudiants dont il est sorti, je crois, blanchi mais pas grandi. Comme directeur du FMI, il a surtout marqué par ses frasques sexuelles, frasques qui ne sont pas nouvelles et qui ressortiront dès que la côte de monsieur redescendra. Je lui promets un avenir judiciaire digne de son coreligionnaire Moshe Katsav ex-président d'Israël.

Tout cela ne serait que vétilles si il avait quelque chose de neuf à nous présenter. Or, que peut bien proposer un ex-directeur du FMI ? plus de délocalisation, plus de main d'œuvre étrangère ?  des frontières plus ouvertes ? un État à la fois plus présent dans la vie publique et privée, mais délaissant ses fonctions régaliennes ?  Des accords commerciaux et politiques privilégiés avec les pays du Maghreb évoquant la recette du  pâté de cheval et d'alouette ? Il n'y a rien de bon à attendre de cette créature du système mondialiste, membre de cette super classe mondiale cosmopolite à la sauce socialiste.

En fait la popularité de DSK est une illustration flagrante de l'immaturité voire de la niaiserie politique d'une grande partie de notre peuple. Il n'est populaire que parce qu'il se tait et qu'il est loin. Reviendrait-il se confronter aux soucis du quotidien qu'il se dégonflerait comme un soufflet mal cuit. C'est pour cela que ses partisans font tout pour qu'il n'entre en scène que sur le tard, afin que sa campagne soit la plus floue et la plus courte possible et a contrario, c'est pour cela que Martine Aubry fait son maximum pour qu'il se dévoile le plus tôt possible.
Bref la bonne question que l'on peut se poser à propos de DSK, c'est celle qu'un homme politique américain posait à propos de Richard Nixon lors de sa première candidature face à Kennedy :

Lui achèteriez vous une voiture d'occasion ?

3 commentaires:

  1. échange de bons procédés !
    http://brebisgalleuse.blogspot.com/2011/02/porc-de-france.html

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  2. vous oubliez l'affaire de la cassette !

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  3. Complètement, mais le but de l'article n'était pas de faire le bilan des turpitudes réelles ou supposées du Maître, juste de constater la vacuité de l'individu.
    Pour le reste il faut en garder de côté pour la campagne électorale si elle a lieu, sinon il retournera au néant dont il n'aurait jamais dû sortir.

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