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dimanche 3 février 2019

La mort atroce de la Princesse de Lamballe le 3 septembre 1793

Voilà pourquoi je ne ressens aucun respect pour cette ripoublique qui se revendique héritière de ces égorgeurs . A chaque fois que la République s'est sentie en danger, elle a mis un bémol  à ses revendications totalitaires . Cela s'est produit en 1914 à peine quelques années après  les lois scélérates de 1905 et la campagne anticléricale qui les avaient préparées. A peine l'orage passé , nul doute qu'un Front populaire non interrompu par la guerre aurait repris le chemin . La guerre puis l'occupation et les guerres de décolonisation qui nécessitaient encore des esprits dévoués et de la chair à canon ont encore ralenti le processus jusqu'aux années 70.
Puis la campagne a repris, appuyée il faut bien le dire de l'intérieur par l’Église elle-même.
Depuis les années 80 avec l'avènement du mensonge et de la traitrise comme moyen de gouvernement, les Français sont de nouveau à chaque occasion dressés les uns contre les autres. En 2007, avec l'avènement  sans masque de l'oligarchie banquière qui nous gouverne, héritière de 1789, les choses sont devenues encore plus exacerbées .

C'est pourquoi il est bon de lire le texte qui suit pour comprendre d'où vient la République et donc où elle nous mène, maintenant qu'elle a décidé d'importer des égorgeurs depuis le Proche-Orient, aux seuls fins de les lâcher dans les rues sous quelques mois, au pire quelques années, tout cela sous le couvert de ce qui est devenu le catéchisme  militant du mondialisme, les fameux et malléables Droits de l'Homme.
Sur les 8 heures du matin, le 3 septembre 1792, deux gardes nationaux pénètrent dans la chambre de la princesse de Lamballe à la prison de la Force. Sans égard pour son air défait, ils lui intiment l’ordre de les suivre pour être transférée à la prison de l’Abbaye. Arrêtée le 10 août précédent aux Tuileries avec le couple royal, la surintendante de Marie-Antoinette a une mine de déterrée. Elle n’a pas dormi de la nuit.
Elle a rêvé que Marat l’égorgeait sur un monceau de cadavres avant de lui dévorer le coeur. Elle ne veut pas quitter sa cellule. Les rumeurs des massacres opérés depuis la veille dans les prisons parisiennes sont parvenues jusqu’à elle. Toute la nuit, elle a entendu les cris, les hurlements, les roulements de tambours, les injures et les râles. La tuerie aurait été provoquée par la folle rumeur d’un complot aristocratique. Il se murmure que des royalistes auraient dissimilé  des armes dans les prisons pour fomenter une contre-révolution. Le peuple mené par de sanguinaires sans-culottes égorge des centaines de nobles, mais aussi de prêtres, de femmes et d’enfants. Ils sont éventrés, démembrés, hachés, piétinés, désossés et même bouffés ! Ce matin-là, le soleil hésite à se lever, répugnant à illuminer un Paris rougi par les massacres…

Les détenus égorgés à la chaîne
Les deux gardes nationaux se sont retirés pour aller chercher des ordres. Pendant ce temps, la foule rassemblée autour de la prison commence à scander le nom de Lamballe pour réclamer sa mort. Celle-ci tombe évanouie. Sa femme de chambre, qui n’a pas voulu la quitter, la fait revenir à elle. Elle délire. Vers 11 heures, la porte s’ouvre avec fracas, poussée par les deux mêmes gardes nationaux qui lui ordonnent de venir à l’instant parler à des commissaires de la commune l’attendant au greffe. Le temps de passer une robe blanche toute simple et d’enfermer sa magnifique chevelure blonde dans un bonnet de coton, elle les suit. Comme elle hésite encore, ils l’empoignent sans ménagement par le bras.
Dans le greffe, plusieurs sinistres membres du comité de surveillance de la Commune du 10 août, ceints de leur écharpe, jugent les détenus à la chaîne. Aussitôt condamnés à mort, ils sont égorgés par des hommes couverts de sang. …
À la vue des cadavres et du sang, la princesse de Lamballe s’évanouit de nouveau. Sa femme de chambre la relève. Les menaces reprennent de plus belle. Elle perd de nouveau connaissance. Elle se tord sur le sol. Enfin, la voilà en état de répondre.
« Si vous ne jurez pas, vous êtes morte »
Un juge brandit trois lettres qui ont été trouvées dans son bonnet, dont une de Marie-Antoinette. L’interrogatoire débute :
– Qui êtes-vous ?
– Marie-Louise, princesse de Savoie.
– Votre qualité ?
– Surintendante de la maison de la reine.
– Aviez-vous connaissance des complots de la cour au 10 août ?
– Je ne sais pas s’il y avait des complots au 10 août, mais je sais que je n’en avais aucune connaissance.
– Jurez la liberté, l’égalité, la haine du roi, de la reine et de la royauté.
– Je jurerai facilement les deux premiers, je ne puis jurer le dernier, il n’est pas dans mon cœur.
Entendant cette réponse, un ancien valet de chambre de la princesse mêlée à la foule se penche vers elle. « Jurez donc, si vous ne jurez pas, vous êtes morte. » La princesse se tait. Alors, le juge prononce la phrase : « Qu’on élargisse madame. »
« Je suis perdue »
Comment faut-il interpréter cet ordre ? Certains le prennent au premier degré : le tribunal fait relâcher la princesse. Celle-ci sort donc par le guichet. Voyant les cadavres des détenus assassinés, elle aurait été prise d’un malaise. D’où la méprise des tueurs, qui, la croyant déjà frappée, abattent leurs armes sur elle. Pour d’autres, la phrase du juge est un code arrêté avec les tueurs pour les appeler à frapper. Madame de Lamballe sort donc dans la cour de la prison. Quelqu’un lui recommande de crier « vive la nation ». Mais la vue des cadavres lui fait dire :  » Fi ! L’horreur ! » Elle ajoute : « Je suis perdue. » Aussitôt, un garçon perruquier ivre tente de lui enlever sa perruque à la pointe de son sabre. Il fend le front de la malheureuse, qui s’effondre en sang. Deux hommes grimaçant de haine la saisissent sous les bras pour l’obliger à marcher sur les cadavres. Elle est au bord de la syncope. Dans la foule, des voix crient  » grâce, grâce ! ». Les assassins hésitent quelques secondes, mais un certain Charlat, tambour de son état, lui porte un terrible coup de bûche à la tête qui l’étend raide. De multiples coups de pique l’achèvent.
Le nègre Delorme, ramené de Saint-Domingue par Fournier l’Américain, s’empare du cadavre pour le déshabiller et éponger le sang afin d’en faire admirer la blancheur aristocratique. Ses gros doigts violent la morte. Il est hilare. La foule s’époumone. Les yeux brillent d’une fureur incontrôlable, les gorges hurlent des insanités, les bras dessinent des obscénités. Un garçon boucher nommé Allaigre s’empare de la tête de la princesse, qu’il sectionne adroitement avec un long couteau de boucher. C’est atroce. L’homme s’enfuit avec son butin sous le bras, bientôt il plantera la tête sur une pique. Pendant ce temps, on continue de profaner le corps dénudé de la princesse. On lui découpe les seins. Le même Charlat déchire les entrailles et arrache le cœur. Plus horrible, un inconnu découpe le sexe, qu’il porte à sa bouche pour en faire une moustache. Certains rapportent des scènes d’anthropophagie.
Insulter le couple royal
Pendant ce temps, la troupe qui s’est emparée de la tête et du coeur entreprend une tournée de Paris pour montrer son trophée. Premier arrêt chez un marchand de vin, rue du cul-de-sac des Prêtres. Les égorgeurs déposent madame de Lamballe sur le comptoir pendant qu’ils vident des pichets de vin. Après avoir obligé le tenancier à boire, la troupe repart. Deuxième arrêt chez un perruquier pour qu’il « accommode la tête de madame de Lamballe ». Menacé de mort, il lui faut obéir. Il lave la longue chevelure blonde collée par le sang, la tresse et la poudre. « Au moins, maintenant, Antoinette peut la reconnaître », lance malicieusement quelqu’un.
Le cortège prend la direction de l’abbaye de Saint-Antoine pour présenter la tête et le cœur à l’abbesse, ancienne amie de la princesse. Cette politesse effectuée, Charlat, qui tient toujours la pique, prend la direction de l’hôtel de Toulouse, demeure de la princesse, pour « faire baiser à cette… ses beaux meubles », mais il y renonce pour se rendre aux Tuileries. Comme on ne les laisse pas entrer avec leur sanglant trophée, ils font demi-tour. C’est alors que surgit l’idée de se rendre à la prison du Temple pour insulter et effrayer le couple royal.

La tête récupérée par un proche
Trois heures viennent de sonner. Sortant de table, Louis XVI et Marie-Antoinette entendent une rumeur enfler. Des tambours battent. Bientôt le cortège est sous leur fenêtre. Des hurlements. Que se passe-t-il ? Un garde municipal, qui découvre le spectacle hideux, referme aussitôt les fenêtres et les rideaux pour épargner le couple royal. L’agitation s’accroît dans la rue. On prend peur. Plusieurs officiers accourent dans la pièce en demandant au Roi de se montrer à la fenêtre pour calmer la foule. Louis XVI exige de savoir ce qui se passe. Un jeune officier répond : « Eh bien, Monsieur, puisque vous voulez le savoir, c’est la tête de madame de Lamballe qu’on veut vous montrer. » Ces mots glacent d’horreur la reine, qui s’évanouit. Ses enfants fondent en larmes. Dehors, les cris se font plus menaçants. On injurie la reine. Les gardes municipaux empêchent l’horrible cortège de pénétrer dans la prison du Temple en plaquant un ruban tricolore sur la porte d’entrée. Colère des tueurs. Finalement, on négocie. Les assassins de la princesse sont autorisés à faire le tour de la tour du Temple, où loge la famille du Roi.
La balade n’est pas achevée. Madame de Lamballe va maintenant se promener sous les fenêtres du Palais-Royal pour saluer le duc d’Orléans, son beau-frère, qui déjeune. Il en perd l’appétit. Direction les Halles, où un boucher s’empare du cœur, le hache et offre à la foule de le manger. Le steak tartare ne faisant pas encore partie de la gastronomie française, tout le monde refuse. Les chiens se régalent. Enfin, la tête et même le corps que les barbares traînaient avec eux sont jetés sur un tas de cadavres devant le Châtelet. Un proche de la famille de Lamballe, qui avait suivi les assassins toute la journée, parvient à récupérer la tête pour la remettre à monsieur le duc de Penthièvre, beau-père de la princesse de Lamballe, qui la fait enterrer à Vernon.
Et c’est cette république qui veut donner des leçons d’humanité…

Source Le Point & Lys ardent

10 commentaires:

  1. Pakounta3/2/19 17:24

    Stupéfiant, j'ignorais tout de cette charcuterie de haine... C'est monstrueux.
    L'immonde force de la foule fanatisée.
    Tout est là, hélas, pour que ce genre d'horreurs se reproduise.

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    1. Voir René Girard "La Violence et le Sacré".
      De part sa fonction la Royauté est particulièrement exposée.
      C'est aussi en rapport avec le Diasparagmos (pas trouvé de texte correct en Français) et "Les Bacchantes" d'Euripide, c'est répugnant mais c'est une caractéristique fondamentale de l'humanité.

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    2. je le crains également Pakounta

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    3. @ realist, ce n'est pas rassurant

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  2. Les dieux ont soif...

    « C'était le soir du 3 septembre (à huit ou neuf heures).
    De l'imprimerie de Marat, partait pour toute la France, en quatre-vint-trois paquets, une effroyable circulaire qu'il avait seul rédigée, et qu'il avait signée intrépidement de tous les membres du Comité de surveillance. Il y dénonçait la versatilité de l'Assemblée, qui avait loué, cassé, rétabli la Commune; il y glorifiait le massacre, et recommandait de l'imiter. »

    Après les massacres de la Force et de l'Abbaye, le comble de l'horreur fut atteint le 4 septembre à Bicêtre où le sang des enfants les plus déshérités coula à gros bouillon.

    « L'habitude était venue, les meurtriers ne voulaient plus, ne pouvaient plus faire autre chose. C'était une profession. Ils paraissaient se regarder eux-mêmes comme de vrais fonctionnaires chargés d'exécuter la justice du peuple souverain.
    ...
    Les élections municipales eurent lieu en pleine terreur, pendant le massacre. Celles de la Convention se firent sous la même influence. le premier élu de Paris, le 5 septembre, fut Robespierre. »

    Michelet – Histoire de la Révolution française (Extraits).

    On connaît la suite.
    ILS osent se dire, aujourd'hui encore, les amis du peuple et parler en son nom. Quelle misérable engeance.



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    1. et ils n'ont pas tant changé, il suffit de voir les déchaînement de haine contre les supposés fascistes pour s'en persuader

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  3. Edifiant…
    L'apogée du "siècle des lumières", I presume

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    1. toute tentative de créer un homme nouveau mène à des horreurs de ce type

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  4. EQUALIZER4/2/19 17:34

    Le livre de François Brigneau "1792-1794 La terreur mode d' emploi" raconte très bien ces atrocités , y compris le massacre des gardes suisses , et la profanation des tombeaux de la Basilique Saint-Denis ... Les scèènes de massacres et orgies sanglantes sont constants dans l' Histoire . La part d' horreur qui sommeil , l' égrégore changé en monstre de l' Apocalypse déchainé ? certainement . Quand la situation est hors de contrôle dans l' effondrement d' un régime honni il n' y a plus de limites .. les bourreaux sont déjà parmi nous . Cuirassez-vous pour traverser le Kali-Yuga !

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    1. jamais je crois nous n'aurons vu un drame être précédé de tant de signes précurseurs

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