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dimanche 17 février 2013

Un bonheur insoutenable


D'après un roman d'Ira Levin . Source Wikipédia

L'humanité (désignée sous le nom de Famille) est unifiée, et il n'y a plus qu'une seule langue qui soit parlée. Son destin dépend d'un ordinateur caché sous les Alpes : UniOrd ou Uni. Uni contrôle tout : il éduque, oriente, autorise ou non les mariages et la procréation. Violence et égoïsme ont disparu de la surface de la Terre. Hommes et femmes reçoivent un traitement médicamenteux mensuel (dans les médicentres) chargé de prolonger leur vie en les protégeant des accidents de la vie. Les prénoms ont été remplacés par des identifiants alphanumériques, chacun devant s'identifier en permanence devant des scanners. Seul le bonheur des membres de la Famille compte et Uni y pourvoit [...]
Comme dans 1984 d'Orwell, Ira Levin développe l'histoire de l'Homme seul révolté contre un État totalitaire. L'originalité du roman repose sur le fait que ce totalitarisme ne s'impose pas par la violence ou la répression.
Uni, l'ordinateur abrité sous les Alpes, annihile la volonté des Hommes par l'administration d'un traitement médicamenteux mensuel. Les drogues permettent de contrôler les humeurs des membres de la Famille. Les membres se révoltant reçoivent rapidement un traitement spécial permettant de supprimer leur esprit critique et de revenir dans la normalité.
Pour les incurables, qui échappent au contrôle d'Uni, il ne reste qu'une solution : fuir à la recherche d'îles ou de terres où vivent les relents d'humanité non contrôlés par l'ordinateur.
Dans ce monde parfait, les forces de répressions sont inexistantes. Uni compte sur la sollicitude de toute la Famille. Chaque membre a le devoir d'aider un malade en signalant les comportements étranges aux conseillers du comportement. Les déviants sont alors signalés à l'ordinateur qui ajuste les doses du traitement [...]
La fin du roman donne la clé de l'origine du totalitarisme. Dès le début du roman, les personnages et le lecteur vivent sur l'idée que le totalitarisme décrit, s'il est d'origine humaine, est technologique. Ira Levin renforce la dénonciation de la technologie en décrivant des êtres génétiquement modifiés, ou le rôle abrutissant de la télévision. Le message est donc clair : la technologie menace l'Homme et sa Liberté.
Cependant Ira Levin change radicalement de discours à la fin du roman où le héros du roman, Copeau, apprend qu'Uni n'est qu'une machine programmée au jour le jour par des individus. La « caste » des programmeurs contrôle l'Humanité dans son expansion, dans ses désirs afin de façonner le monde à son idée. Ainsi trouve-t-on affirmée la source de tout totalitarisme : l'Humain et seulement l'Humain.


3 commentaires:

  1. "un traitement médicamenteux mensuel."

    me rappelle plus, j'ai vu un film qui a ça pour thème et, si on le voulait, ce ne serait plus de la SF. J'en veux pour preuve les molécules qui ont fait tomber la spermatogénèse des blancs de 40 voire 50% en 20 ans.. Heureusement que les noirs ne tètent pas au biberon BPA, phtalates..

    Sauf conspirationisme, on a une vision trop globale qui nous empêche de croire cela possible. A l'échelle des populations, en y regardant de très près, nul doute qu'on peut être sujet à manipumation.

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  2. les thèses sur les moyens de contrôler les masses sont légions, plus ou moins délirantes, mais il faut se souvenir que notre bon ami Zbigniew Brzezinski avait plus qu'évoqué le problème dans son livre "la révolution technotronique". Pour lui c'était fait ou sur le point de se faire dès les années 70.

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