«Ce plan donnera lieu à une charte sur l’égalité des chances qui sera signée dans les prochaines semaines avec les grandes écoles et qui aura une valeur contraignante pour elles ».
Or il existe un texte fondateur de la république qui dit à peu près le contraire. C'est même le texte qui fonde la méritocratie républicaine :
Art. 6
La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
L'origine ethnique (la diversité) ou même géographique (les banlieues) même pas le milieu (les classes défavorisées) ne pouvant en aucun cas être une vertu ou un talent, ni au sens propre ni encore moins dans l'esprit des représentants du peuple français de 1789, toute discrimination ne peut-être que contraire aux Droits de l'Homme. L'égalité des chances ne pourrait se traduire que par l'obtention de bourses d'études en aucun cas par des quotas d'admission.
S'opposer à la discrimination dite positive c'est en fait défendre le respect des Droits de l'Homme et du Citoyen.
J'attends avec impatience de voir l'éventuelle interprétation du conseil constitutionnel, dont on peut être sûr qu'il n'hésitera pas à torturer les mots et les concepts pour autoriser cette loi inique.
A l'époque du népotisme, nul ne s'étonnera que les notions de vertu et de talent n'aient aucun sens parmi la classe dirigeante.
Dire qu'on va en arriver à défendre les droits de l'homme...
RépondreSupprimerLes DDH ont ceci d'intéressant que leur portée se veut générale et universelle. Il est donc remarquable de voir comment nos adversaires, qui n'ont que cela à la bouche, les tournent, les déforment, les limitent voire font exactement le contraire en permanence.
RépondreSupprimerEt puis à la base des DDH il y a quand même les droits naturels qui n'ont pas attendu 1789 pour être énoncés .
Cette discrimination positive (ou négative, selon le point de vue où l'on se place) qui fut une invention américaine a été abandonnée là-bas. Ils ont fini par se rendre compte de ses effets pervers.
RépondreSupprimerDonc, ses promoteurs chez nous sont soit idiots, soit incultes soit purement et simplement malfaisants. Je penche pour la troisième explication.
de fait ce sont des malfaisants par les effets qu'ils engendrent.
RépondreSupprimerVu leur position et leur pouvoir, peu m'importe qu'ils soient seulement idiots ou tout simplement malfaisants