Régulièrement on nous ressort du placard, la Marseillaise à l'école et le retour de l'instruction civique sur toile de fond de définition de l'identité française (1).
De préférence à l'approche d'élections quand il s'agit de ramener aux urnes, la frange nationalisto-gogo de nos concitoyens, écœurés par le laisser-aller de l'État, assoiffés de paix et d'ordre. Ce qui au demeurant est une aspiration parfaitement légitime.
L'État n'existe même que pour cela.
Français mes frères, je vous le dis, ne croyez pas une seconde en la gesticulation de ces pantins aux trois points.
Lui achèteriez-vous une voiture d'occasion ?
Non ! alors pourquoi lui faire confiance pour le reste ?
Non ! alors pourquoi lui faire confiance pour le reste ?
Ils vous mentent comme ils vous ont toujours menti. Rien ne les empêchera de poursuivre leur œuvre de destruction et votre avenir est le cadet de leurs soucis. Vous n'êtes qu'un paramètre d'ajustement comme disent si bien les économistes et n'attendez pas d'eux votre salut.
Votez en votre âme et conscience, ou ne votez pas, préparez du mieux que vous pourrez vos enfants aux épreuves qui les attendent, ne vous laissez ni intimider, ni attendrir.
C'est la seule attitude qui vaille.
(1) le fait même que l'on s'évertue depuis des décennies à vouloir sans succès la définir, prouve qu'elle est mal assurée, pourtant entre Français on se reconnait rapidement. Curieux non ?
Je ne crois pas qu'ils mentent. Je crois tout simplement qu'ils ont leur conception de l'identité nationale qu'ils identifient aux principes de 89. Ce n'est pas nouveau et c'est sur cela qu'ils se crispent quand ils constatent trop évidemment que leur France d'après s'avère de plus en plus invivable...
RépondreSupprimerc'est un point de vue intéressant, surtout de la part d'Ivane, mais je leur crois un peu plus de perversité que cela.
RépondreSupprimerIls ont vendu leur âme (et conscience)
RépondreSupprimer